« La Femme la plus riche du Monde » de Thierry Klifa, avec Isabelle Huppert, Marina Foïs, Laurent Lafitte, Raphaël Personnaz, André Marcon et Mathieu Demy.


   Sous ses airs de comédie mondaine, un film plus politique qu’il n’y parait.

   Tout comme certains faits divers se transforment en faits de société, « l’affaire Banier-Bettencourt » transcenda les pages de la presse people en son temps et se hissa au niveau des scandales politico-financiers d’état.

   Tout commence ici avec la rencontre improbable de deux personnalités au tempérament tranché, que tout oppose, et qui vont s’en trouver fort bien : l’héritière d’une entreprise familiale française, devenu après la Seconde Guerre le fleuron de l’industrie cosmétique mondiale, et un Rastignac contemporain, passablement gigolo et rigolo, un brin cynique et vulgaire.

   Le coup de foudre sera pourtant immédiat entre la richissime bourgeoise coincée et le jeune homme caractériel attiré par les gens riches et célèbres.

   Une histoire d’amour sans sexe mais pleine de gros sous, jusqu’à l’écoeurement.

   Bien que les noms des principaux antagonistes aient été changés et que l’on soit averti au générique que le film est librement inspiré de faits réels, « La Femme la plus riche du Monde » est plus proche du bio pic que de la fiction.

   On y reconnait sans peine, Liliane Bettencourt, fille unique et héritière du fondateur de L’Oréal, Eugène Schueller, une personnalité sulfureuse qui fut proche de la cagoule et de l’extrême droite collaborationniste, et qui épousa en 1950 André Bettencourt, un homme politique français, pseudo résistant, proche collaborateur de son père.

   De quoi redorer un peu le blason du groupe, particulièrement entaché à l’époque.

   Plus tard, leur fille unique, Françoise Bettencourt, épousera Jean-Pierre Meyers (petit-fils de l’ancien rabbin de Neuilly-sur-Seine, déporté avec son épouse à Auschwitz) avec lequel elle a eu deux fils, élevés dans le judaïsme. 

   Une grande famille richissime, représentative sur trois générations des mutations de la haute bourgeoisie parisienne, dans toute sa diversité et sa complexité, et qui verra défiler à sa table les principaux hommes politiques, toutes tendances confondues, de François Mitterrand à Nicolas Sarkozy.

   C’est dans ce petit monde fermé que le trublion François-Marie Banier, ex gitons de l’ écrivain le plus communiste de France, Louis Aragon, et accessoirement photographe paparazzi de Samuel Beckett, va venir semer la zizanie.

   En décoiffant, dans tous les sens du terme, une femme murissante qui s’ennuyait ferme, déclenchant ainsi le début d’une affaire que tout le monde connait.

   Une bonne comédie française, à l’humour grinçant, où excelle le duo incarné par Isabelle Huppert et Laurent Lafitte (qui cabotine cependant un peu trop, préfigurant sa future reprise du rôle de Zaza dans « La Cage aux folles ?). 

   Avec une Marina Foïs, toute en subtilité et convaincante en fille mal aimée de sa mère et un Raphaël Personnaz, plus moral et attachant dans le rôle du loyal majordome auquel un lien particulier et discret l’unit au chef de famille (impeccable André Marcon). 

   Carton assuré en salles et nominations en vue à la prochaine cérémonie des Césars…

https://www.youtube.com/watch?v=s1g9v9AjFBU





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