
« Touch - Nos étreintes passées » de Baltasar Kormákur, avec Egill Olafsson, Pálmi Kormákur Baltasarsson, Kōki et Masahiro Motoki.
Sentant sa mémoire défaillir, Kristofer, un patron de restaurant islandais de 73 ans, se voit conseiller par son médecin de s’empresser de mettre de l’ordre dans sa vie.
L’occasion pour lui de refermer une porte restée douloureusement entrouverte depuis qu’il était étudiant à Londres, un demi siècle plus tôt.
L’époque de son premier amour pour Miko, une jeune japonaise, rencontrée dans le petit restaurant de son père, tout deux partis brutalement un jour sans laisser d’adresse…
Commence alors une longue quête et enquête sur les traces d’une passion amoureuse dont l’intensité lumineuse sous-jacente ne s’était jamais éteinte.
Situé au début de la pandémie, le film du cinéaste islandais Baltasar Kormákur est incontestablement la bonne surprise de la semaine.
Nous offrant un mélodrame flamboyant entre un homme natif du pays du soleil de minuit et une rescapée du pays du soleil levant dont la mère fut tragiquement irradiée à Hiroshima.
Deux pays de volcans éternellement enneigés et toujours en activité.
Il en va de certaines histoires d’amour comme des pays nordiques où le jour ne se couche jamais, ainsi que l’écrit l’écrivain norvégien Knut Hamsun dans « Pan » (1894) : « Il commençait à ne plus y avoir de nuit, le soleil plongeait à peine son disque dans l'océan et remontait, rouge, rénové, comme s'il était descendu pour boire.»
Un film boréal, atomique et régénérant !
https://www.youtube.com/watch?v=y5fXuZ3ns_c



