
« Dracula » de Luc Besson, avec Caleb Landry Jones, Christoph Waltz, Zoe Bleu, Matilda De Angelis, Ewens Abid et Guillaume De Tonquédec.
J’aime bien Luc Besson, que je suis depuis son premier long métrage, « Le Dernier combat » (1983).
Du bon cinéma du samedi soir, distrayant et spectaculaire, sans prétention mais non sans ambition, technique et formelle.
Depuis plus de quarante ans, grâce à sa double casquette de producteur et réalisateur et au succès phénoménal du « Grand Bleu » (1988), il a acquis une dimension internationale, nous proposant des films en tous genres : polars, de science-fiction, d’espionnage, historiques, futuristes, écologiques ou d’animation… dont le dénominateur commun est la romance amoureuse qui anime invariablement ses personnages principaux.
Un mélange de Tarantino et de Claude Lelouch.
Bien qu’avec ce film d’horreur, librement adapté du roman de Bram Stoker, on pense plutôt au « Bal des vampires » de Polanski.
En moins comique et plus romantique.
Ici, le comte Dracula, qui a perdu tragiquement sa femme adorée lors des invasions barbares dans les Carpates du XVe siècle, a renoncé à Dieu et s’est donné au Diable.
Jouissant dès lors de la vie éternelle, à dose de sang frais renouvelé, sa quête pour retrouver sa bien-aimée nous conduit, quatre siècles plus tard, dans le Paris du centenaire de la Révolution française.
Un Paris post haussmannien, qui s’est enrichi de la toute récente Tour Eiffel.
Un somptueux voyage dans l’espace et le temps virevoltant, fantastique, spectaculaire et romanesque en diable !
Un film tout à la fois blasphématoire et moral, où le bien rédempteur triomphe finalement du mal.
Que demande le public ?
https://www.youtube.com/watch?v=PriNBZeaIVU



