2e arrondissement


Fontaine Louvois

Square Louvois, rue de Richelieu

Métro : Bourse 


Situé à la sortie de la Bibliothèque nationale de la rue de Richelieu, le petit square Louvois fut inauguré en 1859 par Napoléon III. 

Ce jardin a été créé à l'emplacement de l'ancien Opéra de Paris, qui fut démoli après que le duc de Berry y eut été assassiné à la sortie d’une représentation, en 1820. 

Ces lieux furent transformés en place en 1836, avant d'être aménagés en square par Alphand.

C'est du temps de la place Richelieu que date la fontaine, réalisée en 1836-1839 par l’architecte Louis Visconti et le sculpteur Jean-Baptiste Klagmann. 

Celle-ci présente, sous forme allégorique, les quatre fleuves français de nom féminin : la Loire, la Seine, la Garonne, la Saône.

Exit, le Rhône ! 

Outre ces plantureuses statues en fonte de fer bronzée, cette remarquable fontaine décorative, organisée au centre d’un bassin octogonal en pierre de Château-Landon et dotée d’un socle à pans coupés et de deux vasques en marbre, s’enrichit de jeunes tritons assis sur des dauphins, de douze masques des Saisons et des signes du zodiaque. 



Fontaine Gaillon

Place Gaillon

Métro : Quatre-Septembre


Louis Visconti, qui est l’auteur de plusieurs fontaines monumentales parisiennes sous la Restauration et  la Monarchie de Juillet, signe ici une oeuvre de dimensions plus modestes que la précédente, mais non moins riche en décorations et plus ancienne. 

Construite en 1828, à l’emplacement de la fontaine d’Antin qui remontait au XVIIIe siècle, la fontaine Gaillon occupe le centre du mur à pan coupé de l’immeuble aménagé à la même époque par l’architecte à l’angle des rues de la Michodière et de Port-Mahon. 

Pour cette fontaine de style italianisant, Visconti s’est adjoint les services du sculpteur Georges Jacquot, auquel on doit le jeune triton armé d’un trident et chevauchant un dauphin, et de ses deux confrères Combette et Derre, qui ont réalisé les reliefs décoratifs de la niche et des deux piédouches, ornementés de monstres marins et de plantes aquatiques.

 


Fontaine Colbert

6, Rue Colbert

Métro : Bourse


Vers le milieu de la rue Colbert, face au mur nord de l’ancienne Bibliothèque nationale, nous pouvons encore admirer l’antique fontaine élevée en 1708 par l’architecte Jean Beausire, auteur de nombreuses fontaines à Paris dont la plupart ont disparu. 

Entièrement rénovée, mais, hélas, apparemment hors d’usage, celle-ci encadre désormais une haute fenêtre du bâtiment municipal contre lequel elle s’adosse. 

Les deux pilastres plats sont surmontés d’un fronton triangulaire décoré d’un écusson aux armes de la Ville encadré de dauphins, et, dans la partie inférieure, l'eau s'écoulait d'un mascaron de fonte à tête d’homme.



Fontaine de la Reine

Rue Saint-Denis, rue Greneta

Métro : Etienne-Marcel


Formant un bel arrondi à l’angle des rues Saint-Denis et Greneta, cette vieille fontaine, désormais hors d’eau, fut construite en 1732 par Jean Beausire, alors âgé, qui s’associa à son fils, Jean-Baptiste-Augustin Beausire, architecte comme lui et avec lequel il signa là leur première œuvre commune.

Elle fut bâtie en remplacement de l’ancienne fontaine de la Reine, qui datait, elle, du XVIe siècle.

C’est un certain Claude Aubry, fabricant d’éventails, qui finança sa réalisation, après avoir acquis auprès de la municipalité le terrain sur lequel se trouvait l’ancien édifice et fait élever pour son propre usage l’élégant immeuble alentour.

Epousant l’arrondi en quart de cercle du bâtiment, la fontaine actuelle présente un appareillage à bossage de faible relief.

Elle est surmontée d’un fronton en demi-cercle supporté par deux têtes d’hommes et coiffé d’un écusson royal, a demi effacé aujourd’hui.

Le mascaron, d’où s’écoulait l’eau, à hauteur des passants, a également disparu. 



Bassin du Passage des Princes

Rue de Richelieu, boulevard des Italiens

Métro : Richelieu-Drouot


La cour principale du passage des Princes, entièrement rénovée en 1993, s’orne désormais d’un vaste bassin rectangulaire.

Avec son élégante margelle en pierre polie noir anthracite et ses deux bouches d’alimentation d’eau en acier de forme design, il évoque plutôt les belles piscines à remous californiennes !

Mais pour mieux en apprécier l’originalité, il est recommandé de descendre dans le magasin de jeux vidéo, situé en sous-sol au n°5 du boulevard des Italiens.

Là, en levant la tête, on découvre que la verrière qui éclaire tout l’espace n’est autre que le fond du bassin transparent.

On se trouve dessous, et on contemple un ciel d’eau !

 

Texte et photos : © Jacques Barozzi

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Miam miam, ce jeudi soir mes deux papas m'ont amenée à la pizzeria Momo, place Saint-Paul (3e arr.), où l'on a retrouvé leurs amis Eric et Fabrice ! La vie parisienne de Vita En bonne Parisienne, Vita adore quand l'on reçoit à la maison et encore plus quand on sort dîner en ville...
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Heidi 1ère. Le choix de Vita Nous avions pourtant décidé de ne jamais remplacer notre première chienne Heidi, morte la veille de sa seizième année, il y a bien longtemps maintenant. Achetée, tout juste sevrée, par Chedly dans une boutique animalière des quais de Seine, elle était arrivée par surprise chez nous, sans que je fusse le moins du monde consulté au préalable. Heidi était une adorable bâtarde de Loulou de Poméranie et de Fox Terrier et ressemblait à un renard blanc au pelage parsemé de quelques taches beiges, principalement concentrées autour de la tête. Elle était particulièrement vive, joueuse et très sociable avec les humains, qui étaient cependant priés de lui témoigner un certain intérêt, et les autres chiens, avec une nette tendance à la domination. Sinon, gare aux représailles ! Heidi était une vraie reine dans son genre. Quand, contre toute attente et prévisions, Vita est finalement entrée dans nos vies, il y a six mois, elle m’a tout de suite fait penser à Heidi, mais dans un format sensiblement plus minuscule. Même énergie, même curiosité, même tendance à vouloir tout régenter et même obsession pour la nourriture : pas question que l’on prenne tranquillement le moindre repas sans payer le quota qu’elle estime lui être dû. Après quoi seulement, elle s’en retourne à ses croquettes. Elle est pourtant toujours la première servie mais la dernière à sortir de table (ou d’écuelle) ! Ainsi était également Heidi. Au point que très vite, je me suis dis que Vita était la réincarnation d’Heidi. Mais comment, unilatéralement ou conjointement, Chedly et moi, sommes nous parvenus, quasi au premier regard, et à près de quinze ans de distance, à trouver le genre de chien (en l’occurence et sans discussion possible une chienne), qui nous convienne aussi bien ? Mystère…
par Jacky Barozzi 8 juin 2025
Vita part en croisière Elle connaissait déjà l’avion, le TGV et le RER et le tram et le bus et le métro et l’auto, mais, malgré trois séjours à la mer, elle n’avait jamais pris le bateau. C’est désormais chose faite ! Vita à l’honneur de vous annoncer qu’en ce dimanche de Pentecôte, elle est partie en croisière sur la Marne, avec ses deux papas adorés. Ce fut un agréable aller-retour entre Joinville-le-Pont et Neuilly-Plaisance d'environ trois heures par un bel après-midi printanier…
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Vita, la pile Duracel, qui nous use sans que l'on s'en serve ! Haute tension Est-ce un tic, est-ce un toc ? Plutôt un trop plein d’énergie. Vita est une pile qui ne s’use jamais, une cocotte minute à explosions récurrentes. Plusieurs fois dans la journée, elle a son quart-d’heure de folie. Après avoir tournoyé un temps en tentant d’attraper vainement sa queue et en aboyant, elle se lance soudainement dans une course effrénée à travers toutes les pièces de l’appartement. Reproduisant une sarabande à la circularité éclatée, en bondissant sur les canapés du salon, le lit de la chambre, replongeant aussitôt sur le parquet, slalomant entre les meubles, réduisant en accordéon les tapis rencontrés sur son passage. Ainsi, plusieurs fois à la suite. Quoi que l’on dise, quoi que l’on fasse, rien ne l’arrête, on a juste à se garer des voitures pour ne pas risquer de se la prendre de plein fouet dans les jambes. Ni Dieu ni maître, plus rien alors ne semble exister pour elle, hors l’ivresse de la vitesse ! Une vitesse aux dérapages incontrôlés qui parfois la fait se renverser, faire un tour latéral complet sur elle-même, pour aussitôt se rétablir sur ses jambes et reprendre le cours de sa danse frénétique et barbare, venue de quel instinct perdu et retrouvé ? On a plus qu'à attendre que ça passe, puis constater les dégâts du tsunami domestique qui s’est abattu sur la maison et tout remettre en place avant la prochaine séance…
par Jacky Barozzi 2 juin 2025
Devant le placard à friandise : "Sésame ouvre-toi !" Vita est une grosse vilaine Vita, de temps en temps se reçoit une petite fessée bien méritée. Mais toujours avec un journal roulé, jamais à la main, dévolue, elle, à la caresse. Il ne faut pas brouiller les messages, disent les vétérinaires. Vita a droit à sa friandise après avoir fait son pipi et son caca dehors. Cela, elle l'a bien compris et si en remontant à la maison on oublie par hasard de lui donner sa récompense, elle se pointe devant le placard à friandises, dans l’entrée, et nous regarde d’un air quémandeur, lourd de reproche. On lui dit aussi, « c’est bien », avec une caresse, ou « ça non ! », en haussant le ton, selon qu’elle fait bien ou mal. Mais le journal roulé, un gratuit pas très épais, elle le craint et le plus souvent nous avons juste à l’en menacer, pour qu’elle file à sa couche et nous tourne le dos, vexée. Pour un bref moment. Car comme tous les chiens, Vita, dotée néanmoins d'une bonne mémoire, vit l’instant présent, et n’est pas rancunière. Elle est bien vite submergée par l’affection qu’elle semble nous porter et qu’elle nous manifeste avec beaucoup d’enthousiasme à chaque fois. Notamment lorsque l’un ou l’autre d'entre nous rentre à la maison après un plus ou moins long temps d’absence. Il parait que les chiens n'ont pas vraiment la notion du temps ? Mais il faut bien avouer que Vita est, fondamentalement, une petite chienne adorable !
par Jacky Barozzi 1 juin 2025
Le narrateur et son héroïne. Les aventures de Vita Premier bain Bien que nous l’ayons emmenée plusieurs fois à la mer, Vita ne s’était jusqu’alors jamais baignée. Tout juste trempé les pieds. Hier après-midi (mardi 27 mai 2025, le lendemain de son huitième mois d’anniversaire), tandis que je la promenais dans le bois de Vincennes, elle est tombée dans la rivière et n’arrivait plus à remonter. J’ai dû la tirer en l’empoignant par son harnais. Voilà comment cela s’est passé. Parvenu dans un coin solitaire de la forêt, je l’avais détachée. Comme à son habitude, elle s’est mise à gambader partout. Curieuse et casse cou, téméraire mais pas suicidaire, elle s’était précipitée pour aller laper l’eau, plus goûteuse, de la rivière (artificielle, créée sous Napoléon III), placée quelques centimètres au-dessous du niveau du sol et bordée de gros cailloux mousseux. Malgré une approche précautionneuse, elle a glissé et plongé directement dans l’eau, plouf ! Elle n’avait plus pied et tentait, en me regardant d’un air désespéré, de grimper sur la rive en s’agrippant à la terre boueuse et reglissant aussitôt dans l’eau. Quand je l’ai retirée, elle était entièrement trempée et ressemblait à un gros rat efflanqué aux poils collés par paquets. Elle s’est violemment ébrouée et s’est roulée illico dans la terre ocre et poudreuse de l’allée jouxtant la rivière. Autant dire qu’à son retour, à la maison, à deux pas du bois, elle a eu droit à un nouveau… bain mais avec shampoing cette fois-ci !
par Jacky Barozzi 27 mai 2025
Avril en Catalogne Agréable séjour à Villanova i la Geltrú, du 2 au 23 avril 2025, avec Chedly et notre chienne Vita.