11e arrondissement 



Musée Édith-Piaf

5, rue Crespin-du-Gast

Tél. 01 43 55 52 72

Métro : Ménilmontant





 Ce musée-appartement, accessible gracieusement et sur rendez-vous, est exclusivement consacré à la mémoire de la chanteuse Édith-Piaf (1915-1963).

 Bernard Marchois, un des biographes de la célèbre artiste, le créa en 1977 dans le petit appartement du 4e étage, où Piaf vécut au début de sa carrière. 

 Dans l'appartement où loge aujourd’hui le fondateur du musée, on peut découvrir de nombreux objets personnels de « La Môme » : photographies, lettres, partitions, affiches, robes de scène et vêtements de ville, enregistrements, sculptures, peintures, collection de porcelaines... 

 Parmi ceux-ci : des lettres émouvantes adressées à sa sœur Denise ; le testament olographe faisant de Théo Sarapo son légataire universel ; des gants de boxe ayant appartenu à Marcel Cerdan ou encore l’une de ces fameuses petites robes noires que revêtait Édith Piaf sur scène. 

 Une partie boutique propose livres et supports audio de l’artiste.

 A noter que le cimetière du Père-Lachaise, où est enterrée l’inoubliable interprète de La vie en rose, est à deux pas.


 



Musée du Fumeur

7, rue Pache

Tél. 01 46 59 05 51 ou 01 43 71 95 51

Métro : Voltaire

http://www.museedufumeur.net





 Ici, derrière la boutique de cigarettes électroniques, se cache un petit musée sur l’histoire du tabac et l’art de fumer.

 Fondé en 2001 par Michka Seeliger et Tigrane Hadengue, le musée expose une collection de plantes, d’œuvres d’art et d’objets divers liés à une pratique ancestrale qui s’est répandue dans le monde entier après la découverte de l’Amérique, il y a plus de cinq siècles. 

 Calumets, pipes en tous genres, tabatières et pots à tabac, mais aussi des gravures, photos, vidéos ou dessins botaniques des plantes de tabac sont à découvrir.

 La collection comporte des objets et illustrations de diverses provenances et époques dont les plus anciens remontent au XVIIe siècle.

 La boutique propose des objets usuels, tel que du papier à rouler, et la librairie, de nombreux ouvrages spécialisés.





12e arrondissement 



Musée des Arts forains

53, avenue des Terroirs-de-France 

Tél. : 01 43 40 16 22

Métro : Cour Saint-Émilion

http://www.arts-forains.com





 Passionné de théâtre et d’antiquités, Jean-Paul Favand commença très tôt à collecter les « d'objets de curiosités » relevant essentiellement du spectacle et de la fête : théâtre, cinéma, bal et fête foraine.

 Après quelques années de pérégrination, il put s’installer en 1996 dans les « Chais Lheureux » à Bercy. 

 Là, sur une emprise de 8 500 m² organisée autour des pavillons des anciennes halles aux vins, le visiteur peut désormais admirer cette impressionnante et féérique collection. L'histoire du spectacle et de la fête foraine de 1850 à nos jours s'expose à travers cinq espaces muséographiques : le musée des Arts forains ; le théâtre du Merveilleux ; les salons Vénitiens ; le théâtre de Verdure et le « Magic Mirror », une authentique salle de bal itinérante des années 1920.

 Dans ce musée particulier, les objets ne sont pas en vitrine mais constituent une vaste salle de spectacles où le public est invité à prendre part à des visites ludiques agrémentées de tours de manèges et de spectacle d'automates.

 Pour cela, le musée des Arts forains, dont la scénographie vivante du lieu nécessite que le public soit guidé à travers ses différents espaces, se visite essentiellement sur réservation. A la fin de l'année, le musée organise également le festival du Merveilleux. Durant cette période de dix jours, il n'y a pas de visite guidée mais une programmation variée d'artistes.






Cinémathèque française

51, Rue de Bercy

Tél. 01 71 19 33 38

Métro : Bercy

http://www.cinematheque.fr/musee.html




 La Cinémathèque tout entière est un musée vivant du 7e art. Installée en 1948 au 7, avenue de Messine, puis en 1955 au 29, rue d'Ulm, et enfin en 1963 dans une aile du Palais de Chaillot, la légendaire Cinémathèque fut créée en 1935 par Henri Langlois et Georges Franju.

 En 1998, après quelques années d’errance, elle investit l’ancien Centre culturel américain, conçu en 1993 à la lisière du parc de Bercy par Frank Gehry.

 Avec sa façade, côté jardin, constituée de plusieurs blocs décrochés les uns des autres, sa longue galerie en verre du rez-de-chaussée et son immense verrière centraleont été inspirées à l’architecte américain par la singularité des toits de Paris. Le bâtiment accueille parfaitement les 40 000 films patiemment rassemblés et restaurés par cette vénérable institution, ainsi que l’ensemble de ses diverses collections sur l’histoire et les techniques cinématographiques : caméras, appareils de projection, affiches, photos, publications, costumes et même décors de films.

 La Cinémathèque française a aussi fusionné avec la BiFi (Bibliothèque du film) en 2007.

 Dans ce lieu, véritable mémoire du cinéma mondial, de grandes rétrospectives sur les cinéastes majeurs de toutes les époques et de toute origine sont régulièrement proposées.

 La Cinémathèque, outre ses trois salles de projections, sa bibliothèque-vidéothèque, son musée et ses salles d’expositions, met également à la disposition du public un restaurant, en terrasse sur le parc, et une librairie spécialisée à l’étage.


Costumes de stars



Musée national de l’histoire de l’immigration

Palais de la Porte Dorée

293, Avenue Daumesnil 

Tél. 01 53 59 58 60

Métro : Porte-Dorée

http://www.palais-portedoree.fr




 Le Palais de la Porte Dorée fut construit dans le style art déco, pour l'exposition coloniale internationale de 1931, par l’architecte Albert Laprade. 

 Avec sa façade ornée d'un monumental bas-relief dû au sculpteur Alfred Janniot, il servit alors de pavillon d’accueil. 

 Par la suite, il abrita le musée des Colonies, rebaptisé en 1935 musée de la France d'outre-mer, avant de devenir en 1960 le musée des Arts africains et océaniens (MAAO), et enfin, en 1990, le musée national des Arts d'Afrique et d'Océanie. 

 Après que ce dernier ferma ses portes, en janvier 2003, et que ses collections rejoignirent celles du musée du Quai-Branly, ses 16 000 m² de surface intérieure furent entièrement réaménagés par l’architecte Patrick Bouchain pour céder la place, en octobre 2007, au musée actuel. 

 Celui-ci présente désormais au public, à travers son exposition permanente Repères, les principales étapes de l’histoire de l’immigration en France depuis le XIXe siècle, du point de vue historique, anthropologique et artistique. 

 En complément, le musée offre régulièrement une programmation riche, variée et souvent renouvelée d’expositions temporaires, de conférences, d’ateliers, de concerts, et de projection de films ou de spectacles théâtraux. 

 Des visites guidées du palais, du musée et de l'aquarium tropical, datant de la création des lieux, sont également proposées aux visiteurs de tous âges, qui disposent aussi d’une vaste boutique-librairie.


par Jacky Barozzi 23 novembre 2025
Mon immeuble s'est réveillé sous la neige. 18, bd Soult - 12e arr., 5 h du matin.
par Jacky Barozzi 20 novembre 2025
Bonjour tristesse à l’Hôtel de Ville ! A l’occasion du dixième anniversaire des attentats du 13 novembre 2015, un jardin en hommage à la mémoire des victimes vient d’être inauguré sur la place Saint-Gervais (4e arr.), au proche voisinage de l’Hôtel de Ville. Là, où s’élève devant la haute façade de l’église Saint-Gervais-Saint-Protais, un orme centenaire, présent et sans cesse renouvelé depuis le Moyen Âge, marquant symboliquement l’emplacement où la justice était jadis rendue. Ce nouveau jardin de 3 500 m2, plus minéral que végétal, s’organise autour de six grands blocs de granit bleu, symbolisant chacun les lieux des attentats : le Stade de France, Le Carillon / Le Petit Cambodge, La Bonne Bière / Le Casa Nostra, La Belle Équipe, Le Comptoir Voltaire et le Bataclan. Sur chaque bloc, sont gravées les noms des 132 victimes. Sans remettre en cause l’idée de trouver un site unique afin de rendre un hommage collectif à ces victimes, dont le nom figure déjà sur des plaques apposées devant chacun des lieux où les attentats se sont déroulés, on peut s’interroger sur l’opportunité de sanctuariser ainsi un espace géographique au coeur même de la capitale. Un enclos spécifique au cimetière du Père-Lachaise n’aurait-il pas mieux convenu ? Et pourquoi les seules victimes de cet attentat en particulier et non pas les nombreuses autres victimes d’attentats, des guerres civiles ou des divers combats de libération, qui ont ensanglanté l’histoire de la capitale ? A ce train-là, Paris tout entier ne serait plus qu’un vaste cimetière sous la lune !
par Jacky Barozzi 16 octobre 2025
Les impressions d'automne de Vita Née dans le Var le 26 septembre 2024, Vita s'est installée à son domicile parisien de la Porte Dorée (12e arr.) l'hiver suivant. Depuis, elle se livre à de longues promenades sportives dans le bois de Vincennes voisin, où elle jouit de pas moins de mille hectares de forêt ! Après le printemps et l'été, elle découvre, toujours avec autant de plaisir et d'étonnement son domaine à l'automne...
par Jacky Barozzi 10 octobre 2025
Le cimetière des gloires nationales Le 9 octobre, Robert Badinter, ancien ministre de la Justice de François Mitterrand, a fait son entrée au Panthéon. Sinon son corps, du moins son cercueil. Sa dépouille, quant à elle, demeure dans le carré juif du cimetière de Bagneux (Hauts-de-Seine), afin que son épouse, Élisabeth Badinter, puisse le rejoindre le moment venu. En guise de corps, cinq objets ont été déposés dans le cercueil : sa robe d’avocat, une copie de son discours sur l’abolition de la peine de mort et trois livres : Choses Vues de Victor Hugo, Condorcet : Un intellectuel en politique , ouvrage écrit en commun avec Élisabeth Badinter et Idiss , son livre écrit en hommage à sa grand-mère. Quand le corps n’est pas là, la « panthéonisation », plus symbolique que réelle, ne perd t-elle pas en grande partie son sens ? D’autant plus que ce n’est pas la première fois que l’on assiste à une entrée au Panthéon sans corps. Construit au XVIIIe siècle par décision de Louis XV en tant qu'église dédiée à sainte Geneviève et destinée à abriter les reliques de la sainte, le Panthéon fut transformé au début de la Révolution française (1789-1799) en un monument funéraire en l'honneur des grands personnages de l'histoire contemporaine, pour accueillir en premier lieu la dépouille du comte Honoré-Gabriel Riqueti de Mirabeau, mort en 1791 (il en sera retiré quelques mois plus tard à la suite de la découverte de sa correspondance secrète avec le Roi). D’autres personnalités, à peine admises, en ont également été retirées par la suite, tels Louis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau, Auguste Marie Henri Picot de Dampierre et Jean-Paul Marat. Seuls deux illustres écrivains traverseront la période révolutionnaire : François Marie Arouet dit Voltaire entré au Panthéon en 1791, ainsi que Jean-Jacques Rousseau entré en 1794.
par Jacky Barozzi 15 septembre 2025
L’INNOCENTE Il y a des moments où Vita, parfaitement éveillée, reste sagement assise sur le canapé du salon, guettant de haut nos moindres faits et gestes. Elle habituellement si vive, toujours dans nos jambes à nous suivre dans toutes les pièces ou a nous apporter l’un de ses jouets favoris. C’est alors que l’on s’inquiète : « Qu’est-ce que tu as encore fait », lui demande t-on alors d’un ton ferme ? « Moi », semble t-elle répondre, d’un air innocent et comme surprise par notre question !!! Bon, pour cette fois-ci, c’est apparemment vrai, ainsi que nous avons pu le constater après une inspection minutieuse des moindres recoins de la maison…
par Jacky Barozzi 12 septembre 2025
Dix jours après son intervention chirurgicale du 2 septembre dernier, Vita a retrouvé toute sa vivacité ! Vita en toute intimité Contrôle positif de la vétérinaire, hier après-midi : les derniers points de suture tomberont d’eux-mêmes et la cicatrice n’est déjà plus qu’à peine visible. Entre temps, elle a perdu 200 grammes, qui ne correspondent pas exactement au poids des deux ovaires qui lui ont été retirés à l’occasion de sa stérilisation, mais à sa perte d’appétit au début de sa convalescence, passant ainsi de 4 kg à 3, 8 kg.
par Jacky Barozzi 2 septembre 2025
Vita dolorosa Entrée au cabinet vétérinaire à 9 heures ce mardi 2 septembre, Vita en est ressortie à 17 heures. Entre temps, ses deux ovaires lui ont été retirées sous anesthésie : adieu chaleurs, pertes sanglantes et perspectives d’enfantement ! Nous l’avons récupérée, encore groggy, après un long instant de réanimation. Pour l’heure, elle a une cicatrice de trois centimètres au niveau du nombril, protégée par un sparadrap et elle est entièrement emmitouflée dans une sorte de justaucorps élastique de ton chair, qui lui donne une allure de momie égyptienne. Contrôle dans deux jours et retrait définitif du pansement une semaine après. Avec juste un traitement anti douleur à lui administrer le matin, durant trois jours. Autant vous dire que Vita ne s’est pas fait prier pour retourner dare dare à la maison où elle a retrouvé son coussin avec plaisir… 
par Jacky Barozzi 17 août 2025
A l’occasion des actuels travaux de réaménagement de la place Félix-Éboué (12e arr.) ont été mis au jour d’anciens rails de l’avenue Daumesnil. D’émouvants vestiges « archéologiques » qui datent de l’époque où la STCRP (Société des transports en commun de la région parisienne) gérait les transports de voyageurs en surface dans l'ancien département de la Seine de 1921 à 1941.
par Jacky Barozzi 15 août 2025
Vita en été Née en septembre 2024, Vita découvre les plaisirs de la sieste, au centre du lit de ses deux humains adorés, dans la chambre fraîche aux volets clos...
par Jacky Barozzi 10 juillet 2025
Les jardinières de l’Hôtel de Ville Une nouvelle « forêt urbaine » a été aménagée et ouverte au public sur le parvis de la Mairie de Paris. Une forêt, croyez-vous ? « Mal nommer les choses c'est ajouter au malheur du monde » disait déjà Albert Camus. Disons, qu'ici, tout au plus, il s'agit de deux charmants bosquets ! Beaux et inattendus comme un double décor de cinéma, plus artificiel que naturel toutefois. Ces bosquets ont été créés en lisière de la Seine et de la rue de Rivoli, sur un peu plus du quart de la surface totale d’environ 9000m2 de l’ancienne place dont la partie centrale est restée quant à elle inchangée. Entièrement dallée de granit avec, en son centre, la représentation de la nef, emblème de Paris, celle-ci avait été réaménagée en 1982, à l’occasion du centenaire de la reconstruction de l’Hôtel de Ville.