
« Deux pianos » de Arnaud Desplechin, avec François Civil, Nadia Tereszkiewicz, Charlotte Rampling et Hippolyte Girardot.
Le mélodrame est tout un art, il y faut une certaine légèreté et beaucoup d’authenticité.
Ce qui n’est pas le cas du dernier Desplechin.
La partition de son film, qui se voudrait musical, est hélas pleine de couacs.
Un comble !
Trop de références cinéphiliques dans cette histoire au scénario improbable et aux dialogues trop explicatifs et appuyés, où les comédiens se démènent pour traduire l’intensité de leur infinie passion.
Ici, « Jules et Jim » côtoient « La Femme d’à côté » de François Truffaut et Charlotte Rampling, en grande concertiste internationale et lesbienne, est la caricature de la Cate Blanchett de « Tár ».
Où se situe le cinéaste dans tout çà ?
Trop de savoir faire et de technique tuent l’émotion.
Seul l’enfant aux deux pères du film parvient à nous toucher tandis que le jeu des adultes, malgré tout leur talent et leur bonne volonté, sonne creux.
Pour ma part, ce sera une mauvaise note pour ce film plus agaçant que convaincant !
https://www.youtube.com/watch?v=ZURdw7WFnqM


