
Le cimetière du Grand Jas
Allons faire un tour au cimetière du Grand Jas, qui a ouvert ses portes en 1866.
Vaste jardin en terrasse, de 9 hectares, planté de cyprès et d’eucalyptus centenaires, il offre de beaux points de vues sur la ville, la colline de la Croix-des-Gardes, la mer et les îles.
Promenade méditative garantie.
,,Là, les représentants des vieilles familles cannoises reposent auprès des nombreuses personnalités ayant choisi Cannes pour dernière demeure.
Dans le cimetière anglais, une dalle recouvre les restes de Prosper Mérimée (6e allée). Non loin de l’écrivain, un monument orne la sépulture de lord Brougham and Vaux.
Tandis qu’à l’angle de l’allée des Cinéraires, un imposant obélisque rouge se dresse sur la tombe d’Antoine Manca de Vallombrosa, marquis de Morès.
Toujours dans le cimetière anglais, mentionnons encore le bijoutier des tsars, Carl Fabergé (23e allée), Olga Khoklova, la première femme de Pablo Picasso (allée de l’ouest), le prix Nobel de médecine et de physiologie, Jacques Monod (25e allée).

Un vaste cimetière marin auquel les palmiers ajoutent une charmante touche balnéaire.
Dans la partie principale du cimetière citons encore le marquis de Cuevas, créateur des ballets du même nom (carré n° 2), l’actrice Martine Carol (carré n° 3), le chanteur Georges Guétary (carré n° 3), la musicienne Lily Pons (carré n° 12), l’écrivain Klaus Mann, qui se suicida à Cannes en 1949 (carré n° 16), le publiciste Jean Mineur, qui a fait inscrire son dernier numéro de téléphone sur sa tombe : éden 00 01 (carré n°19 et Apo Lazarides, vainqueur du Tour de France en 1946 (carré n° 22).
Ma grand-mère Julia, photographiée vers 1900. Morte en 1951 à Cannes, elle repose dans la partie centrale du cimetière.
Permettez-moi enfin de saluer au passage ma grand-mère paternelle, née Julia Bertagnini, morte peu de temps avant ma naissance, et les nombreux autres membres de ma famille, qui reposent en divers points de la nécropole.


