16e arrondissement


Fontaine du Trocadéro

Jardins du Trocadéro

Métro : Trocadéro


Le palais de Chaillot a été exécuté pour l’Exposition universelle de 1937 par les architectes Carlu, Boileau et Azéma. 

Il remplace l’ancien palais du Trocadéro, bâti par Davioud à l’occasion de l’Exposition de 1878. 

Les jardins qui avaient alors été aménagés par Alphand, en plan incliné vers la Seine, furent également remaniés dans le style années 30 par Roger Lardat, notamment pour y recevoir en leur centre la monumentale fontaine du Trocadéro, dite aussi fontaine de Varsovie.

C’est incontestablement la plus grande fontaine de Paris - la plus grande piscine aussi. 

Œuvre des architectes Roger Expert et Paul Maître, elle est constituée d’un gigantesque bassin rectangulaire surmonté d’une série de petits bassins symétriques, fonctionnant en circuit fermé, où peuvent être propulsés 5 700 litres d’eau à la seconde, par l’intermédiaire de 20 canons obliques, 56 gerbes et 12 colonnes d’eau, d’une portée respective de 50 mètres, 4 mètres et 7 mètres de hauteur. 

Quand tout fonctionne, avec la mise en lumière à la nuit tombée, c’est proprement féerique. 

En outre, le bassin s’orne, vers la Seine, de deux imposants groupes en pierre sculptés en ronde bosse : la Joie de vivre par Léon Drivier et la Jeunesse par Pierre Poisson. 

Dans la partie supérieure des bassins, deux fontaines en bronze doré s’ornent, l’un de chevaux et un chien, par Georges Guyot, l’autre d’un taureau et un daim, par Paul Jouve. 

Plus haut se dressent les deux statues en pierre de l’Homme et de la Femme, exécutées respectivement par Pierre Traverse et Daniel Bacqué.

Addenda : depuis l'été 2021 et à l'occasion des J.O. de Tokyo, une fan-zone recouvre désormais le site de la fontaine du Trocadero. Elle devrait y demeurer jusqu'à la fin des prochains J.O. de Paris en 2024, rendant ainsi la fontaine inaccessible au public et dénaturant la perspective entre le Trocadero et le Champ-de-Mars !


Fontaine du jardin des serres d’Auteuil

Jardin des serres d’Auteuil

Métro : Porte-d’Auteuil


Le jardin des serres d’Auteuil, ex-fleuriste municipal, fut aménagé de 1895 à 1898 par Jean-Camille Formigé, l’architecte en chef du service des Promenades et Plantations de la Ville de Paris. 

C’est ici que furent cultivés durant plusieurs décennies l’essentiel des plantes, arbres et arbustes destinés aux parcs et jardins de la capitale. 

A l’extrémité de la pelouse centrale, les deux escaliers conduisant au palmarium sont ornés d’une fontaine édifiée à l’époque par le sculpteur Jules Dalou. 

Dite fontaine des Bacchantes ou du Triomphe de Bacchus, elle se distingue grâce à son médaillon, où l’artiste a sculpté dans le marbre une scène en bas-relief proprement érotique. 

Bacchus en personne, aidé d’un comparse, s’efforce de faire ingurgiter les grains d’une énorme grappe de raisin à une plantureuse jeune fille maintenue au sol par sa compagne. 

L’ivresse joyeuse des quatre personnages et leur nudité témoignent, sans équivoque aucune, que les bacchanales ont bien commencé. 

A ne pas soumettre à la vue des plus petits !


Fontaine de la porte d’Auteuil

Place de la Porte d’Auteuil

Métro : Porte-d’Auteuil


La partie de la place située du côté de l’entrée de l’hippodrome d’Auteuil s’orne d’une fontaine de style Art déco, édifiée en 1926 par le sculpteur Raoul Lamourdedieu. 

Non moins suggestive que celle des serres d’Auteuil, celle-ci, dite aussi fontaine de l’Amour ou encore de l’Eveil à la vie, présente quatre jeune filles passablement dévêtues sculptées dans la pierre jaune. 

Portant une cruche et soutenant une large vasque fleurie, elles forment une ronde joyeuse entre les multiples jets d’eau ascendants et retombants au centre d’un grand bassin octogonal.


Fontaines et bassins de Bagatelle

Parc de Bagatelle, bois de Boulogne

Métro : Pont de Neuilly


Avant d’être racheté par la Ville de Paris en 1905 et aménagé en jardin public, le domaine de Bagatelle, simple pavillon de chasse à l’origine, eut pour propriétaires successifs la maréchale d’Estrées, la marquise de Monconseil, le comte d’Artois, lord Hertford et sir Richard Wallace, qui y amenèrent dans leur sillage le Régent, Louis XV, Marie-Antoinette et Napoléon III. 

Devenu un lieu de festivités sous l’Ancien Régime, Bagatelle n’a cessé de s’agrandir et de se modifier au fil des siècles. 

On peut y découvrir désormais, sur une superficie de 24 hectares, une juxtaposition de plusieurs jardins aux styles différents, agrémentés de pièces d’eau caractéristiques de leur époque. 

C’est du temps du comte d’Artois, qui avait fait bâtir en soixante jours la folie de Bagatelle à la suite d’un pari avec Marie-Antoinette, qu’apparurent les fabriques, gués, ruisseaux et enrochements disséminés dans le parc par le paysagiste écossais Thomas Blaikie, tels le grand rocher, à l’est, ou la grotte de la pièce d’eau des nymphéas, au nord-ouest, formés de blocs de roches amoncelées, prétextes à de pittoresques cascades.

François-Alexandre Belanger, l’architecte de la folie, a quant à lui orné le mur de soubassement à l’avant de la façade principale des deux bassins en pierre avec mascaron à tête de lion en bronze, et doté le jardin à la française, à l’arrière, d’un bassin au style sagement classique. 

Plus tardive est la charmante fontaine des Amours, sculptée par Raymond Sudre en 1919 à l’extrémité du jardin des iris, en contrebas de la roseraie, au nord-ouest du parc. 

Là, au-dessus d’une large coquille d’où l’eau s’écoule dans un bassin moussu, deux enfants enlacés s’abandonnent aux plaisirs amoureux réservés habituellement aux adultes !


Fontaines de la Porte de Saint-Cloud

Place de la Porte-de-Saint-Cloud

Métro : Porte-de-Saint-Cloud


La Porte de Saint-Cloud partage avec la Porte-Dorée l’honneur de figurer parmi les plus majestueuses entrées de la capitale du fait, comme cette dernière (voir 12e arrondissement), de la fontaine monumentale qui en orne son centre.

C’est le sculpteur Paul Landowski qui a décoré les deux fontaines jumelles érigées en 1934-1936 selon les plans des architectes Pommier et Billard. 

Baptisées la Seine apportant à Paris les richesses de la terre et Paris ville d’art et de travail, elles sont constituées de deux énormes fûts de dix mètres de hauteur et de cinq mètres de diamètre, entièrement ornées de légers reliefs de style Art déco. 

Ces colonnes trapues, surmontées d’un dôme cylindrique évidé et prenant appui, au centre d’un vaste bassin, sur un soubassement reposant sur quatre marches circulaires, ne sont pas sans évoquer pour certains critiques d’énormes pièces montées. 

On en admirera toutefois la richesse de leurs détails illustratifs évoquant les travaux des champs, les joies de la nature et, sur les mascarons en bronze du soubassement, les plaisirs galants et culturels offerts par la Ville. 

A défaut de sucre caramélisé, ces savoureuses fontaines sont généralement dégoulinantes de gerbes d’eau, qui en rehaussent les décors. 

Longtemps asséchées, elles ont été entièrement rénovées et ont retrouvé tout leur éclat en août 2021.

Addenda : hélas, force m'a été donné de constater, lors de mon passage sur place le 30 août 2021, que les fontaines de la porte de Saint-Cloud, privées de tout passage-piéton pour y accéder, constituent principalement un rond-point autoroutier monumental !


Fontaine Claude-Debussy

Square Claude-Debussy, boulevard Lannes

Métro : Rue-de-la-Pompe


La création d’un nouveau jardin s’accompagne souvent de celle d’une fontaine. 

C’est le cas de ce square et de sa fontaine dédiés à Claude Debussy (1862-1918) depuis le début des années 1930. 

Les frères Jan et Joël Martel y ont érigé, à l’extrémité d’un miroir d’eau, la haute stèle ornée de deux statues de muses encadrant un imposant bas-relief où sont évoquées les principales œuvres du compositeur français. 

Au revers, un autre bas-relief montre Claude Debussy au piano, entouré de ses amis et de ses interprètes


Fontaine Tolstoï

Square Tolstoï, boulevard Suchet

Métro : Jasmin


La fontaine et le square qui honorent la mémoire de l’écrivain Léon Tolstoï (1828-1910) ont été créés en 1934. 

Ici, la fontaine, constituée de trois bassins hexagonaux emboîtés l’un dans l’autre à la manière des poupées russes (clin d’œil de l’amitié franco-russe ?), est dominée par un groupe en marbre, Femmes et enfant, dû au sculpteur Charles Cassou.


Fontaine Anna-de-Noailles

Square Anna-de-Noailles, boulevard de l’Amiral-Bruix

Métro : Porte-Maillot


La poétesse Anna de Noailles (1876-1933), auteur du recueil de poèmes Le Cœur innombrable, a donné son nom à ce square aménagé dans les années 1930 au proche voisinage de la porte Maillot. 

Il s’orne d’une fontaine réalisée en 1935 par le sculpteur Marcel Courbier, constituée d’un bassin rectangulaire tapissé de carreaux en céramique bleue. 

D’un côté, une urne renversée laisse s’écouler une abondante eau sculptée dans la pierre, tandis qu’à l’opposé, un jeune homme agenouillé se rafraîchit la main à la bouche d’un mascaron à tête de bélier. Mais le mauvais état actuel du jardin et de sa fontaine en forme de tombe confère à ces lieux des allures de cimetière désaffecté ! 


Fontaine Levassor

Square Alexandre-et-René-Parodi, place de la Porte-Maillot

Métro : Porte-Maillot


Le vaste jardin situé dans le prolongement de la place de la Porte-Maillot s’orne d’un monument dédié à Emile Levassor (1843-1897). En hommage à cet ingénieur français qui s’associa avec René Panhard pour fabriquer des automobiles sous la marque Panhard & Levassor. 

A l’origine, ce monument était une fontaine. 

Edifiée en 1907 par l’architecte Gustave Rives et le sculpteur Camille Lefevre, d’après une esquisse réalisée peu de temps avant sa mort par Jules Dalou, celle-ci fut remontée à proximité de son emplacement initial lors du réaménagement de la place. 

Cet édifice en pierre en forme de porche encadré de colonnes est typique de la Belle Epoque.

On y vit apparaître pour la première fois la sculpture d’une automobile, car il nous montre Levassor en plein exploit : c’est lui qui arriva en tête d’une des premières courses automobiles, la Paris-Bordeaux-Paris de 1895, avec une vitesse moyenne de 24,6 kilomètres à l’heure - record qui est immortalisé ici dans le marbre !  


Fontaine Victor-Hugo

Place Victor-Hugo

Métro : Victor-Hugo


Au centre d’un grand bassin circulaire en pierre, situé au cœur de l’étoile rayonnante formée par la place Victor-Hugo, trois puissants jets d’eau s’élèvent au-dessus de trois imposants vases recouverts de congélations en cristal de verre. Cette fontaine, réalisée en 1964 par l’architecte François Davy et le maître-verrier Max Ingrand, remplaça la statue en bronze du célèbre poète qui avait été fondue sous l’Occupation allemande. 

La maison où il passa la fin de sa vie, au n°124 de l’avenue qui porte désormais son nom, a quant à elle été détruite en 1906.


Fontaine Lamartine

Square Lamartine, angle avenue Victor-Hugo, avenue Henri-Martin

Métro ; Rue-de-la-Pompe


Le poète Alphonse de Lamartine (1790-1869), acheva sa vie dans un chalet du 107-113 avenue Henri-Martin, qui fut démoli quelques années plus tard.

O a donc donné son nom à ce square, ouvert au public en 1862. 

A cet emplacement, le préfet Haussmann avait fait creuser en 1855 le puits artésien de Passy.

Profond de 587 mètres, destiné essentiellement à alimenter le bois de Boulogne. 

C’est ici que se trouve l’unique fontaine de Paris où continuent à se ravitailler en eau depuis plusieurs générations les habitants du quartier ! 

On peut toujours y puiser une excellente eau non calcaire et non chlorée aux vertus ferrugineuses. 

La fontaine actuelle, réalisée par l’architecte Dupuis, date de la fin des années 1950. 

Elle est constituée de deux murs en pierre parallélépipédiques, agrémentés de trois gros boutons pressoirs en cuivre se déversant dans deux bassins rectangulaires tapissés chacun de trois belles étoiles du même métal doré. 

A l’occasion d’une visite, il est conseillé de ne pas oublier d’emporter avec soi une bouteille vide : c’est gratuit !


Fontaine du palais de Tokyo

Avenue du Président-Wilson, avenue de New-York 

Métro : Iéna ou Alma-Marceau


Le palais de Tokyo, dont les deux corps du bâtiment abritent un musée national et un musée municipal consacrés tout deux à l’art moderne, a été créé à l’occasion de l’Exposition universelle de 1937. 

Il s’orne, sur le parvis dominant l’avenue de New York, du côté de la Seine, d’une des pièces d’eau comptant parmi les plus monumentales de la capitale. 

Celle-ci, hélas, est laissée aujourd’hui, dans un état de délabrement particulièrement inquiétant.

Autour du « miroir d’eau » central, totalement asséché, les Quatre nymphes couchées, sculptées dans la pierre par Léon Drivier, Louis Dejean et Auguste Guénot, semblent attendre des jours meilleurs. 

Tout comme la Femme maure et la Jeune vendangeuse, dues respectivement à Anna Quinquaud et à Pierre Vigoureux, qui montent la garde à l’entrée du parvis. 

A l’autre extrémité, les impétueux chevaux marins, qui soutiennent le large buffet d’eau, aménagé par Félix Fevola au pied du grand escalier, ne pataugent plus désormais que dans un bassin désespéremment aride. 

Ils sont encadrés par les magistraux bas-reliefs de la Légende de la mer et la Légende de la Terre, d’Alfred Janniot, sur les façades aveugles des bâtiments, et les métopes de Marcel Gaumont et Léon Baudry sur les parois du grand escalier, où l’on distingue d’autres nymphes et des sirènes.  

Addenda : la fontaine du palais de Tokyo a été plus ou moins remise en eau - bassin glauque sans jets -, mais squattée essentiellement par les skaters du quartier, elle est devenue totalement impraticable aux promeneurs sans roulettes, ainsi que j'ai pu le vérifier sur place le 30 août 2021 !


Fontaine de l’Avril

Jardin du musée Galliera, avenue du Président-Wilson

Métro : Iéna 


Légué avec son jardin à la Ville de Paris, l’élégant palais Galliéra, de style italianisant, aujourd’hui musée de la Mode et du Costume, avait été construit en 1878-1888 par l’architecte Ginain pour abriter les collections particulières de la duchesse de Galliéra.

Au centre du jardin, le bassin circulaire en pierre présente, sur un haut piédestal en bronze orné de fleurs d’inspiration « 1900 », la statue d’une gracile jeune femme parée seulement d’une couronne fleurie. Baptisée fontaine de l’Avril, elle fut réalisée en 1916 par le sculpteur Pierre Roche.


Fontaine Henri-Collet

Square Henri-Collet, rue Gros

RER : Radio-France


Le square Henri-Collet a été aménagé en 1993 à l’emplacement de l’ancien lieu-dit du Pré-aux-Chevaux. 

Il est organisé autour d’un spectaculaire double bassin formant un léger arc de cercle, alimenté dans la première partie par deux jets d’eau placés de part et d’autre de six têtes de chevaux en fonte moulée, et orné dans la seconde de sculptures contemporaines. 

Texte et photos : © Jacques Barozzi

par Jacky Barozzi 15 septembre 2025
L’INNOCENTE Il y a des moments où Vita, parfaitement éveillée, reste sagement assise sur le canapé du salon, guettant de haut nos moindres faits et gestes. Elle habituellement si vive, toujours dans nos jambes à nous suivre dans toutes les pièces ou a nous apporter l’un de ses jouets favoris. C’est alors que l’on s’inquiète : « Qu’est-ce que tu as encore fait », lui demande t-on alors d’un ton ferme ? « Moi », semble t-elle répondre, d’un air innocent et comme surprise par notre question !!! Bon, pour cette fois-ci, c’est apparemment vrai, ainsi que nous avons pu le constater après une inspection minutieuse des moindres recoins de la maison…
par Jacky Barozzi 12 septembre 2025
Dix jours après son intervention chirurgicale du 2 septembre dernier, Vita a retrouvé toute sa vivacité ! Vita en toute intimité Contrôle positif de la vétérinaire, hier après-midi : les derniers points de suture tomberont d’eux-mêmes et la cicatrice n’est déjà plus qu’à peine visible. Entre temps, elle a perdu 200 grammes, qui ne correspondent pas exactement au poids des deux ovaires qui lui ont été retirés à l’occasion de sa stérilisation, mais à sa perte d’appétit au début de sa convalescence, passant ainsi de 4 kg à 3, 8 kg.
par Jacky Barozzi 2 septembre 2025
Vita dolorosa Entrée au cabinet vétérinaire à 9 heures ce mardi 2 septembre, Vita en est ressortie à 17 heures. Entre temps, ses deux ovaires lui ont été retirées sous anesthésie : adieu chaleurs, pertes sanglantes et perspectives d’enfantement ! Nous l’avons récupérée, encore groggy, après un long instant de réanimation. Pour l’heure, elle a une cicatrice de trois centimètres au niveau du nombril, protégée par un sparadrap et elle est entièrement emmitouflée dans une sorte de justaucorps élastique de ton chair, qui lui donne une allure de momie égyptienne. Contrôle dans deux jours et retrait définitif du pansement une semaine après. Avec juste un traitement anti douleur à lui administrer le matin, durant trois jours. Autant vous dire que Vita ne s’est pas fait prier pour retourner dare dare à la maison où elle a retrouvé son coussin avec plaisir… 
par Jacky Barozzi 17 août 2025
A l’occasion des actuels travaux de réaménagement de la place Félix-Éboué (12e arr.) ont été mis au jour d’anciens rails de l’avenue Daumesnil. D’émouvants vestiges « archéologiques » qui datent de l’époque où la STCRP (Société des transports en commun de la région parisienne) gérait les transports de voyageurs en surface dans l'ancien département de la Seine de 1921 à 1941.
par Jacky Barozzi 15 août 2025
Vita en été Née en septembre 2024, Vita découvre les plaisirs de la sieste, au centre du lit de ses deux humains adorés, dans la chambre fraîche aux volets clos...
par Jacky Barozzi 10 juillet 2025
Les jardinières de l’Hôtel de Ville Une nouvelle « forêt urbaine » a été aménagée et ouverte au public sur le parvis de la Mairie de Paris. Une forêt, croyez-vous ? « Mal nommer les choses c'est ajouter au malheur du monde » disait déjà Albert Camus. Disons, qu'ici, tout au plus, il s'agit de deux charmants bosquets ! Beaux et inattendus comme un double décor de cinéma, plus artificiel que naturel toutefois. Ces bosquets ont été créés en lisière de la Seine et de la rue de Rivoli, sur un peu plus du quart de la surface totale d’environ 9000m2 de l’ancienne place dont la partie centrale est restée quant à elle inchangée. Entièrement dallée de granit avec, en son centre, la représentation de la nef, emblème de Paris, celle-ci avait été réaménagée en 1982, à l’occasion du centenaire de la reconstruction de l’Hôtel de Ville.
par Jacky Barozzi 14 juin 2025
La paysanne de Paris Native de la campagne varoise (83), Vita aime la nature. Outre ses nombreuses sorties dans le quartier et sa promenade quasi quotidienne au bois de Vincennes, elle dispose d’un petit jardin méditerranéen privé, aménagé sur le balcon en arc de cercle, qui surplombe les arbres du boulevard Soult, à l’angle de la rue de la Nouvelle-Calédonie, et ceux de la cour du lycée Paul-Valéry. Là prospèrent pas moins de deux oliviers, un figuier, un citronnier, un laurier à fleurs aux trois tons de rose, un chèvrefeuille, des lavandes…
par Jacky Barozzi 13 juin 2025
Miam miam, ce jeudi soir mes deux papas m'ont amenée à la pizzeria Momo, place Saint-Paul (3e arr.), où l'on a retrouvé leurs amis Eric et Fabrice ! La vie parisienne de Vita En bonne Parisienne, Vita adore quand l'on reçoit à la maison et encore plus quand on sort dîner en ville...
par Jacky Barozzi 11 juin 2025
Matin calme, sans aucun tram à l'horizon. Promenade hygiénique Mardi 10 juin, à l’heure du déjeuner. Rentrant du bureau de tabac et tenant son chien en laisse, un homme traverse le boulevard Soult (12e) et s’en retourne à son domicile sur le trottoir d’en face, sans savoir qu’il est observé. Vita et moi sommes nous filmés par une caméra de contrôle, depuis un drone, un hélicoptère ? Non, juste Chedly nous photographiant depuis notre balcon, avec son smartphone…
par Jacky Barozzi 10 juin 2025
Séance d'échauffement à la musique des tam tam africains de la sportive Vita au bois de Vincennes. La déesse du stade S’il ne vente, pleut, neige ou grêle, Chedly ou moi menons quotidiennement Vita au bois de Vincennes. Là, sur la large prairie jouxtant le temple bouddhiste du lac Daumesnil, elle peut se dépenser à loisir et en toute liberté durant une bonne heure ou deux. Lieu de rendez-vous des proches résidents à chien de Paris, Charenton, Saint-Moritz ou Saint-Mandé, elle y rencontre les principaux candidats susceptibles d’entrer en compétition avec elle. N’hésitant pas à aller aboyer crânement sous le nez des plus grands et des plus costauds canidés de l’assemblée et les encourager à lui courir après. Lorsqu’à la suite de quelques brefs départs et retours d’excitation et d’échauffement, l’un ou l’autre des partenaires putatifs de Vita se décide enfin à la pourchasser, on assiste alors à un double départ en trombe pour de grandes courses circulaires endiablées à travers tout le vaste espace verdoyant et herbeux environnant. Enivrée par sa propre vitesse, il lui arrive parfois de mal contrôler ses virages et de se renverser sur le dos, les quatre pattes en l’air. L’occasion pour le poursuivant d’en profiter pour la plaquer au sol et où la course à pattes se transforme en une lutte au corps à corps, déloyale et déséquilibrée. C’est alors que, ses longues jambes aux cuisses musculeuses ne lui servant plus à rien, Vita gigotant en tous sens, n’hésite pas à montrer au molosse qui la surplombe dangereusement l’entièreté de son appareillage dentaire. En appelant désespérément à l’aide l’un ou l’autre de ses deux accompagnateurs humains dont elle semble fort opportunément se ressouvenir de l'existence.