
« Les Filles désir » de Prïncia Car, avec Housam Mohamed, Leïa Haïchour et Lou Anna Hamon.
Un premier long métrage, présenté à la Quinzaine des cinéastes à Cannes 2025 et jouissant d’un accueil chaleureux de la presse professionnelle et du public.
Allons voir !
Omar et son équipe animent avec dévouement un centre aéré d’un quartier populaire de Marseille,
Face à eux, un groupe de cailleras touche les dividendes de jeunes filles qu’ils ont mises au tapin.
Curieusement, pas un brin de joint ne circule et il n’est point question de drogue ici.
Parmi tous ces garçons, essentiellement blacks ou beurs, deux filles que tout oppose se distinguent, Carmen, la putain de service (mais non musulmane), et Yasmine, la maman programmée.
Bad boys ou grands frères, tous les mâles du film se révèlent finalement partager un même instinct primaire et suprêmement machiste en matière de sexualité.
Au point que contre toute vraisemblance et par un mouvement de sororité spontané, les deux héroïnes du film s’allient et partent en scooter (volé) sur le chemin de la liberté…
Joué par des comédiens non professionnels, qui visiblement ont apporté leurs propres dialogues (ils sont tous crédités au scénario) et emporté par un sympathique élan de féminisme (de pacotille, hélas !), ce film qui se voudrait réaliste, sonne terriblement immature, dans tous les sens du terme.
Juste un clip clinquant et inabouti en illustration d’un mauvais rap…
https://www.youtube.com/watch?v=SLuJUQ1Ku_Y



