
Le carnaval de Cannes ? Non, la gay pride !
Une ville très gaie !
Cannes n’a pas attendu la révolution sexuelle des années 1970 pour accepter les différences.
La ville fut toujours bienveillante aux amours homosexuelles, à l’égal de Mikonos, Sitges ou Tanger.
Une antique tolérance, qui permit très tôt l’ouverture, à Cannes, d’établissements gays.
Dans les années 1920, autour du casino d’été du Palm-Beach, on ne comptait pas moins de deux boîtes réservées aux lesbiennes et une aux homos.
Dans les rues du centre, des bars revendiquaient encore, jusqu’à une date récente, le titre de plus ancien bar gay de France.
Tel le Zanzibar (85 rue Félix Faure), fermé en 2010, dont les fresques des années 1950 du peintre russe Anatola Soungouroff montraient de langoureux marins et pêcheurs, les mêmes qu’à l’époque chantaient Jean Cocteau et Jean Genet.

Le légendaire bar de nuit a cédé la place, en 2010, à un glacier.

Un marin local par le peintre russe Anatola Soungouroff (1911-1982).
Ou Les Trois Cloches (6, rue des Frères-Pradignac).
Tout comme La Plage sportive, animée par la célèbre Madeleine.
https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/i00001920/madeleine-plagiste-a-cannes
Aujourd’hui les lieux d’accueil et de rencontres ne manquent pas, ainsi qu’en témoignent toujours les guides spécialisés et les réseaux sociaux.
Rajoutons encore que depuis 2010, la Queer Palm récompense chaque année un film présenté au Festival de Cannes, toutes sélections confondues, pour ses thématiques homosexuelles, bisexuelles, transgenres ou intersexes…

Queer Palm 2025 : « La Petite Dernière » de Hafsia Herzi.



