L’enterrement rocambolesque de Martine Carol




   Peu de temps après la fin du tournage de son dernier film, « L’enfer est vide » (Hell Is Empty), un thriller anglo-tchèque, de John Ainsworth et Bernard Knowles, sorti en France seulement en 1973, et rebaptisé enre temps « Jugement à Prague », Martine Carol fut retrouvée morte par son ultime mari le 6 février 1967, vers 3 heures du matin, dans une chambre de l'hôtel de Paris à Monte-Carlo.

   On a jamais su si elle avait été victime d'une crise cardiaque, suite à un excès de mélange de barbituriques et d’alcool ou si elle s’était volontairement suicidée ? 

   Devenue célèbre grâce à son interprétation dans le rôle de « Caroline chérie » (1951), film de Richard Pottier adapté des romans de Cécil Saint-Laurent, Marie-Louise Mourer, dite Martine Carol,  née le 16 mai 1920 Saint-Mandé, en région parisienne, devint le sex symbole incontesté du cinéma français.

   Elle fut même surnommée la Marilyn Monroe nationale.

   Malgré quelques rôles tout aussi mémorables, tel celui de « Lola Montès » de Max Ophül (1955), son étoile déclina sensiblement au cours de la décennie suivante.

   Et son titre de sex symbole vola en éclat au profit de la jeune Brigitte Bardot.

   Ce qui la rendit quelque peu amère et dépressive.

   Après sa découverte macabre, son ultime mari, Mike Eland, un riche homme d'affaires anglais, fortement épris d’elle, épousé à Londres l’année précédente, décida de faire rapatrier son corps à Paris, où elle fut inhumée, le 10 février 1967, dans un caveau provisoire du cimetière du Père-Lachaise.

   Pensait-il que le lieu était plus conforme à sa gloire posthume ? 






Quatre mariages et trois enterrements

   


   Finalement elle fut à nouveau ramenée dans le sud de la France, le 14 février 1967, afin d’être inhumée auprès de son père, au cimetière du Grand Jas (carré n° 3) à Cannes. 

   Je me souviens d’avoir lu à l’époque, dans Nice-Matin, que son inconsolable mari avait tenu à ce qu’elle soit enterrée avec le superbe diamant monté en solitaire, qu’il lui avait offert. 

   Résultat des courses, le 24 février 1967, le chef-jardinier et le concierge du Grand Jas découvrirent que la dalle du caveau de la famille Mourer avait été déplacée et que des voleurs avait dérobé les bijoux enterrés avec elle. 

   Je crois même me souvenir qu’ils avaient été contraints de lui couper un doigt !

   Vérité ou légende ?

   C’est ainsi toutefois, que le 28 février 1967, après avoir été mariée quatre fois, Martine Carol fut inhumée une troisième fois. 




La tombe de Martine Carol (1920-1967) au cimetière du Grand Jas de Cannes (carré n° 3)




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