
« Dites-lui que je l’aime » de Romane Bohringer, avec Romane Bohringer, Clémentine Autain et Eva Yelmani.
Deux femmes, dont l’une écrit et l’autre filme, vont unir leur peine pour en faire une double force.
Longtemps, Clémentine Autain et Romane Bohringer se sont crues mal aimées par leur mère et en ont porté la blessure profonde et secrète, telle une malédiction.
Un sentiment d’abandon, que la mort de leurs mères, alors qu’elles étaient encore enfants, est venue renforcer, inéluctablement.
C’est alors qu’elles se sont mises à effacer chacune de leur mémoire le souvenir de leur mère.
Juste une question de survie !
Jusqu’à ce que devenue adulte et mère à son tour, Clémentine Autain éprouve l’impérieux besoin de renouer le lien avec cette femme qui fut sa mère, la comédienne Dominique Laffin, retrouvée morte dans son bain à 32 ans.
Et que Romane Bohringer, bouleversée par la lecture du livre de Clémentine Autain, éprouve à son tour, en raison de la gémellité de leurs histoires, la conviction d’en faire un film.
Un film unique, d’une intimité rare, entre reconstitution fictive et enquête documentaire, d’où émerge les figures de deux pères aimants, le chanteur Yvan Dautin et le comédien Richard Bohringer, et le portrait de deux mères tout aussi aimantes, qui s'étaient éloignées de leurs filles pour mieux les protéger.
Un film de pure émotion et d’amour, qui change définitivement le regard que nous pouvions avoir sur la femme politique médiatique et la comédienne-réalisatrice, telles que nous croyions les connaitre jusqu’alors.
https://www.youtube.com/watch?v=BvbbMFPe30Y



