12e arrondissement


Fontaine Daumesnil

Place Félix-Eboué

Métro : Daumesnil-Félix-Eboué


La fontaine Daumesnil, dite aussi fontaine aux Lions, avait été créée en 1869 pour remplacer la fontaine du Château-d’Eau, devenue alors trop étroite, au centre de la place du Château-d’Eau (l’actuelle place de la République), qui avait été entièrement réaménagée par Haussmann au Second Empire. 

Elle dut elle-même être démontée en 1879 pour permettre l’érection du Monument à la Gloire de la République, réalisé par les frères Morice. 

Elle fut réinstallée en 1884 au centre de la place Daumesnil (rebaptisée en 1946 du nom du gouverneur Félix-Eboué). 

Œuvre de l’architecte Gabriel Davioud, elle se compose d’un grand bassin circulaire contenant trois autres bassins superposés en gradins. 

Assis sur des piédestaux tout autour, huit majestueux lions en bronze, sculptés par Henri-Alfred Jacquemart, crachent leurs jets dans le premier bassin. 

Au centre de la fontaine, une grande vasque, soutenue par huit consoles décorées de têtes de femmes sculptées dans la pierre par Louis Villeminot, supporte une deuxième vasque d’où retombe en cascade une puissante gerbe d’eau. 

Située au point de rencontre des principales artères de l’arrondissement, cette féerique fontaine, éclairée à la nuit tombée, est tout entière placée sous le signe du lion, l’un des animaux les plus représentés dans les rues de la capitale avec le dauphin et le cheval. 

Considéré comme le roi des animaux, et généralement associé aux dieux dans les diverses religions, le lion symbolise tout à la fois la puissance, la vigilance, le courage et la justice. 


Fontaine de la Porte-Dorée

Place Edouard-Renard

(Square des Combattants d’Indochine)

Métro : Porte-Dorée


De l’Exposition coloniale organisée en 1931 dans le bois de Vincennes il demeure encore aujourd’hui, outre le zoo de Vincennes et le temple bouddhique, dans le secteur du lac Daumesnil, le pavillon d’accueil, situé juste derrière la Porte Dorée. 

Ce superbe bâtiment de style années 30, devenu par la suite le musée des arts africains et océaniens, puis, fin 2007, la Cité nationale de l’histoire de l’immigration.

Son perron s’ornait à l’époque d’une statue monumentale réalisée par le sculpteur Léon Drivier, un élève de Rodin. 

D’une hauteur de cinq mètres et baptisée La France apportant la paix et la prospérité aux colonies, elle fut transférée sur la place Dorée, restructurée en 1935, et appelée Edouard-Renard en souvenir d’un ancien gouverneur de l’Afrique équatoriale française.

Cette statue en bronze doré n’est pas à l’origine du nom de la Porte, dont l’appellation, bien antérieure, résulte d’une contraction de « de l’orée ». 

La sculpture figure la France sous les traits de la déesse Athéna, armée de sa lance et de son bouclier. 

A l’occasion du réaménagement de la place, l’architecte Louis Madeline en fit une fontaine, la plaçant sur un haut socle carré en pierre, dominant trois bassins semi-circulaires. 

A ses pieds se déploient une succession de huit bassins rectangulaires cascadant en escalier et bordés d’une série de jets parallèles. 

Située dans l’axe de l’avenue Daumesnil, en vis-à-vis de la fontaine aux Lions de la place Félix-Eboué, elle compose depuis lors avec celle-ci une longue perspective ponctuée de gerbes d’eau à ses deux extrémités. 

Plus récemment, la municipalité a dénommé la partie centrale de la place, square des Anciens combattants d’Indochine, et planté sur les pelouses, de part et d’autre de la fontaine, un double alignement de palmiers. 

Faisant ainsi de la Porte-Dorée, la plus exotique de la capitale.


Fontaine de la Baleine

Square Saint-Eloi, rue du Colonel-Rozanoff

Métro : Montgallet


Dans le square Saint-Eloi, aménagé en 1974 au voisinage de l’église du même nom, une riante baleine en céramique polychrome à dominante bleue danse au milieu de rafraîchissants jets d’eau, au centre d’un double bassin circulaire. 

Cette fontaine, qui fait la joie des enfants du quartier, a été conçue par Michel Le Corre et le sculpteur Gabrielle Brechon en 1982. 


Fontaine de Rambouillet

Place du Colonel-Bourgoin

Métro : Montgallet ou Reuilly-Diderot


La place du Colonel-Bourgoin, ex-place Crozatier, s’orne d’une élégante fontaine en granit. 

Conçue par l’architecte Gabriel Davioud et offerte en 1845 à la Ville de Paris par l’ingénieur mécanicien Hermann, elle fut exposée en 1867 au palais de l’Industrie, puis installée à cet emplacement en 1883. 

Elle est surmontée d’une gerbe qui retombe en rideau jusque dans le bassin circulaire, où se déploie autour de son piédouche en forme de balustre une ronde de jets ascendants. 

Cette fontaine à double vasque est dite tantôt fontaine Hermann, tantôt fontaine de Rambouillet, car l’actuelle rue de Rambouillet, qui aboutit à la place, longeait les murs de la Folie-Rambouillet, une villégiature célèbre pour ses vastes jardins fruitiers, que s’était fait construire au début du XVIIe siècle le financier Nicolas de Rambouillet.  


Fontaine d’Aligre

Marché Beauvau, place d’Aligre

Métro : Ledru-Rollin


Le marché couvert Beauvau, place d’Aligre, fut créé en 1779 par les religieuses de l’abbaye royale de Saint-Antoine-des-Champs (voir la fontaine de Montreuil, 11e arr.) pour répondre aux besoins sans cesse croissants de la population du faubourg. 

Baptisé d’abord marché Saint-Antoine, il prit ensuite le nom de la dernière abbesse de cette abbaye, Gabrielle-Charlotte de Beauvau-Craon. 

Après la Révolution, l’abbaye céda la place à l’hôpital Saint-Antoine et le marché fut concédé à la Ville de Paris par décret impérial du 30 janvier 1811. 

Devenu trop étroit, il fut entièrement restructuré par l’architecte municipal Marc-Gabriel Jolivet, deux ans avant une autre révolution, celle de 1848. 

C’est de cette époque que date la fontaine en fonte décorée d’un mascaron que l’on peut encore voir au centre du marché actuel, l’un des plus populaires de la capitale.


Fontaine Courteline

Square Courteline

Métro : Picpus


Le square, qui occupe le carrefour de l’avenue de Saint-Mandé et du boulevard de Picpus, a été aménagé en 1925. 

Il honore la mémoire de l’auteur dramatique Georges Courteline, qui vécut au 45, rue de Saint-Mandé de 1907 à 1923. 

Il s’orne d’une fontaine en fonte moulée à double vasque, de style similaire à celles réalisées par l’architecte Gabriel Davioud au Second Empire. 

Des tritons moustachus, sous la première vasque, et les têtes d’enfants, sous la deuxième, y crachent l’eau dans un large bassin circulaire.


Fontaines de Bercy

Parc de Bercy

Métro : Bercy


Le parc de Bercy, aménagé en plusieurs étapes à l’emplacement des anciens entrepôts vinicoles de Bercy, a été inauguré en septembre 1997. 

Il s’étire le long de la Seine, sur une superficie d’environ treize hectares, répartis en trois espaces distincts : la grande prairie, formée de vastes pelouses libres, dans le prolongement des talus engazonnés à 45 degrés du Palais omnisports de Paris-Bercy (POPB, rebaptisé depuis l’Accor Arena) ; les parterres, constitués de neuf carrés thématiques, au centre du parc ; le jardin romantique, regroupant les deux parties situées de part et d’autre de la rue Joseph-Kessel. 

Plusieurs points d’eau occupent désormais ce site exceptionnel, qui a conservé de nombreux vestiges de l’époque où il était tout entier dévolu au commerce du vin (arbres centenaires, pavés et rails, pavillons). 

Juste après le Palais omnisports, on peut découvrir Le Canyoneaustrate, réalisé par Gérard Singer en 1988. 

Cette fontaine monumentale est constituée d’un bassin carré de 40 mètres de côté dont les eaux se déversent jusqu’à 5 mètres de profondeur dans un canyon sculpté à l’un de ses angles. 

L’artiste a voulu opposer ici une spectaculaire sculpture en creux aux hautes parois inclinées du Palais omnisports qui se reflète dans le bassin miroir. 

Les strates des gorges et des reliefs, élaborées à l’aide de moules en polystyrène expansée, sont en béton brut de décoffrage. 


Au centre des marches reliant la grande prairie à la longue terrasse, en surplomb du fleuve, un tout aussi spectaculaire escalier d’eau (quand il est en eau) prolonge l’effet de cascades et cascatelles introduit dans le parc par Gérard Singer. 

Plus loin, dans le jardin romantique, un canal, amorcé dans la partie située avant les passerelles enjambant la rue Joseph-Kessel, se prolonge de l’autre côté, en un lac agrémenté d’une île artificielle au centre de laquelle trône une ancienne maison de négociant. 

Juste après, à l’autre extrémité du parc, au milieu d’un bassin de nénuphars, se dresse Demeure X, une œuvre majeure en bronze patiné d’Etienne Martin (1913-1995). 

Installée lors de l’achèvement des travaux du parc, cette tête fantastique à l’intérieure de laquelle le spectateur était invité à se promener, a été rendue inaccessible et transformée en une sculpture-fontaine. 


Fontaines du parc floral de Paris

Bois de Vincennes, esplanade du château de Vincennes

Métro : Château de Vincennes


Le Parc floral de Paris a été aménagé à l’occasion des troisièmes Floralies internationales de 1969. D’une superficie de plus de 30 hectares, il occupe presque en totalité l’emplacement des anciens établissements militaires de la Pyramide et de la Cartoucherie. 

Abritant de nombreuses collections de plantes, ce jardin botanique de la Ville de Paris, devenu par ailleurs un des hauts lieux d’animation et de spectacles, à destination notamment des enfants, s’enrichit d’une vingtaine d’œuvres contemporaines signées par des artistes de la seconde moitié du 20e siècle. 

Ainsi trois fontaines datent de l’ouverture du parc : la fontaine du point de rencontre, la fontaine Stahly et la fontaine Louttre. 

La première accueille les visiteurs, juste après les grilles de l’entrée située du côté du château de Vincennes. Elle est constituée d’un amoncellement de rochers bruts, qui forment le coeur d’une fleur monumentale dont les pétales sont reproduits tout autour en pavage sur le sol. Exécutée par le sculpteur Jean Bernard, cette fontaine était, jusqu’à une date récente, enveloppée d’un rafraîchissant nuage brumisateur. 

Au centre du parc, en bordure de la sinueuse pièce d’eau de la « vallée des Fleurs », un autre amoncellement de rochers, régulièrement taillés et surmonté d’un grand totem de pierre, ruisselle. C’est la majestueuse fontaine édifiée par François Stahly. 

Plus loin sur la même allée, derrière le chapiteau, la fontaine de forme rectangulaire, en céramique polychrome, a été réalisée par le sculpteur Marc-Antoine Louttre-Bissière. 

Hélas, elle semble asséchée depuis plusieurs années ! 

On se rattrapera en allant contempler, à son proche voisinage, le deuxième bassin du parc, où prospère les iris d’eau et autres collections de plantes aquatiques et des marais.   

Texte et photos : © Jacques Barozzi


par Jacky Barozzi 12 septembre 2025
Dix jours après son intervention chirurgicale du 2 septembre dernier, Vita a retrouvé toute sa vivacité ! Vita en toute intimité Contrôle positif de la vétérinaire, hier après-midi : les derniers points de suture tomberont d’eux-mêmes et la cicatrice n’est déjà plus qu’à peine visible. Entre temps, elle a perdu 200 grammes, qui ne correspondent pas exactement au poids des deux ovaires qui lui ont été retirés à l’occasion de sa stérilisation, mais à sa perte d’appétit au début de sa convalescence, passant ainsi de 4 kg à 3, 8 kg.
par Jacky Barozzi 2 septembre 2025
Vita dolorosa Entrée au cabinet vétérinaire à 9 heures ce mardi 2 septembre, Vita en est ressortie à 17 heures. Entre temps, ses deux ovaires lui ont été retirées sous anesthésie : adieu chaleurs, pertes sanglantes et perspectives d’enfantement ! Nous l’avons récupérée, encore groggy, après un long instant de réanimation. Pour l’heure, elle a une cicatrice de trois centimètres au niveau du nombril, protégée par un sparadrap et elle est entièrement emmitouflée dans une sorte de justaucorps élastique de ton chair, qui lui donne une allure de momie égyptienne. Contrôle dans deux jours et retrait définitif du pansement une semaine après. Avec juste un traitement anti douleur à lui administrer le matin, durant trois jours. Autant vous dire que Vita ne s’est pas fait prier pour retourner dare dare à la maison où elle a retrouvé son coussin avec plaisir… 
par Jacky Barozzi 17 août 2025
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La paysanne de Paris Native de la campagne varoise (83), Vita aime la nature. Outre ses nombreuses sorties dans le quartier et sa promenade quasi quotidienne au bois de Vincennes, elle dispose d’un petit jardin méditerranéen privé, aménagé sur le balcon en arc de cercle, qui surplombe les arbres du boulevard Soult, à l’angle de la rue de la Nouvelle-Calédonie, et ceux de la cour du lycée Paul-Valéry. Là prospèrent pas moins de deux oliviers, un figuier, un citronnier, un laurier à fleurs aux trois tons de rose, un chèvrefeuille, des lavandes…
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Miam miam, ce jeudi soir mes deux papas m'ont amenée à la pizzeria Momo, place Saint-Paul (3e arr.), où l'on a retrouvé leurs amis Eric et Fabrice ! La vie parisienne de Vita En bonne Parisienne, Vita adore quand l'on reçoit à la maison et encore plus quand on sort dîner en ville...
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Matin calme, sans aucun tram à l'horizon. Promenade hygiénique Mardi 10 juin, à l’heure du déjeuner. Rentrant du bureau de tabac et tenant son chien en laisse, un homme traverse le boulevard Soult (12e) et s’en retourne à son domicile sur le trottoir d’en face, sans savoir qu’il est observé. Vita et moi sommes nous filmés par une caméra de contrôle, depuis un drone, un hélicoptère ? Non, juste Chedly nous photographiant depuis notre balcon, avec son smartphone…
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Séance d'échauffement à la musique des tam tam africains de la sportive Vita au bois de Vincennes. La déesse du stade S’il ne vente, pleut, neige ou grêle, Chedly ou moi menons quotidiennement Vita au bois de Vincennes. Là, sur la large prairie jouxtant le temple bouddhiste du lac Daumesnil, elle peut se dépenser à loisir et en toute liberté durant une bonne heure ou deux. Lieu de rendez-vous des proches résidents à chien de Paris, Charenton, Saint-Moritz ou Saint-Mandé, elle y rencontre les principaux candidats susceptibles d’entrer en compétition avec elle. N’hésitant pas à aller aboyer crânement sous le nez des plus grands et des plus costauds canidés de l’assemblée et les encourager à lui courir après. Lorsqu’à la suite de quelques brefs départs et retours d’excitation et d’échauffement, l’un ou l’autre des partenaires putatifs de Vita se décide enfin à la pourchasser, on assiste alors à un double départ en trombe pour de grandes courses circulaires endiablées à travers tout le vaste espace verdoyant et herbeux environnant. Enivrée par sa propre vitesse, il lui arrive parfois de mal contrôler ses virages et de se renverser sur le dos, les quatre pattes en l’air. L’occasion pour le poursuivant d’en profiter pour la plaquer au sol et où la course à pattes se transforme en une lutte au corps à corps, déloyale et déséquilibrée. C’est alors que, ses longues jambes aux cuisses musculeuses ne lui servant plus à rien, Vita gigotant en tous sens, n’hésite pas à montrer au molosse qui la surplombe dangereusement l’entièreté de son appareillage dentaire. En appelant désespérément à l’aide l’un ou l’autre de ses deux accompagnateurs humains dont elle semble fort opportunément se ressouvenir de l'existence.
par Jacky Barozzi 9 juin 2025
Heidi 1ère. Le choix de Vita Nous avions pourtant décidé de ne jamais remplacer notre première chienne Heidi, morte la veille de sa seizième année, il y a bien longtemps maintenant. Achetée, tout juste sevrée, par Chedly dans une boutique animalière des quais de Seine, elle était arrivée par surprise chez nous, sans que je fusse le moins du monde consulté au préalable. Heidi était une adorable bâtarde de Loulou de Poméranie et de Fox Terrier et ressemblait à un renard blanc au pelage parsemé de quelques taches beiges, principalement concentrées autour de la tête. Elle était particulièrement vive, joueuse et très sociable avec les humains, qui étaient cependant priés de lui témoigner un certain intérêt, et les autres chiens, avec une nette tendance à la domination. Sinon, gare aux représailles ! Heidi était une vraie reine dans son genre. Quand, contre toute attente et prévisions, Vita est finalement entrée dans nos vies, il y a six mois, elle m’a tout de suite fait penser à Heidi, mais dans un format sensiblement plus minuscule. Même énergie, même curiosité, même tendance à vouloir tout régenter et même obsession pour la nourriture : pas question que l’on prenne tranquillement le moindre repas sans payer le quota qu’elle estime lui être dû. Après quoi seulement, elle s’en retourne à ses croquettes. Elle est pourtant toujours la première servie mais la dernière à sortir de table (ou d’écuelle) ! Ainsi était également Heidi. Au point que très vite, je me suis dis que Vita était la réincarnation d’Heidi. Mais comment, unilatéralement ou conjointement, Chedly et moi, sommes nous parvenus, quasi au premier regard, et à près de quinze ans de distance, à trouver le genre de chien (en l’occurence et sans discussion possible une chienne), qui nous convienne aussi bien ? Mystère…