4e arrondissement 


Pavillon de l’Arsenal

21, boulevard Morland

Tél. 01 42 76 33 97

Métro : Sully-Morland ou Bastille

http://www.pavillon-arsenal.com




 Le Pavillon de l'Arsenal, devenu le Centre d'information, de documentation et d'exposition d'Urbanisme et d'Architecture de Paris et de la métropole parisienne, est ouvert au public depuis 1988.

 Le riche marchand de bois Laurent-Louis Borniche (1801-1883) le fit construire en 1879, sur les plans de l'architecte Clément, à l’emplacement d'une ancienne fabrique de poudre du quartier de l’Arsenal, afin d'y conserver sa collection de tableaux. 

 Transformé par la suite en entrepôt puis en annexe de la Samaritaine, il fut racheté par la ville de Paris. A l’initiative de Jacques Chirac, alors maire, il est réaménagé par les architectes Reichen et Robert et le lieu d'exposition actuel ouvre en 1988.

 Véritable maison de l’urbanisme et des architectes parisiens, ce beau vestige de l’architecture métallique de la fin du XIXe siècle est divisé en trois espaces d’une surface totale de 1 600 m2.

 Au rez-de-chaussée, divers documents nous permettant de découvrir le Paris des différentes époques, de Philippe Auguste à nos jours, sont exposés en permanence autour d’une maquette de de 40 m2 de la capitale. 

 Le premier étage est dévolu aux expositions temporaires, consacrées à l'architecture parisienne  et renouvelées trois fois par an.

 Enfin, en mezzanine, sont généralement présentés les derniers projets ayant fait l'objet de concours d'architecture pour des projets à Paris et dans la métropole parisienne.

 Le Pavillon de l’Arsenal attire aussi par la qualité de ses conférences. Depuis son ouverture, plus de deux cent architectes et urbanistes de premier plan y ont pris la parole, parmi eux : Frank O. Gehry, Dominique Perrault, Yona Friedman, Jean Nouvel, Toyo Ito, Daniel Libeskind, ou encore Christian de Portzamparc.

 Le Pavillon de l'Arsenal abrite également une petite librairie consacrée à l'architecture, où l’on peut trouver notamment les précieux catalogues d’expositions édités par ses soins, ainsi qu'un centre de documentation doté d’une photothèque de plus de 70 000 photographies.





Maison européenne de la photographie

5/7 Rue de Fourcy

Tél. 01 44 78 75 00

Métro : Saint-Paul ou Pont-Marie

http://www.mep-fr.org




 La Maison européenne de la photographie (MEP) fut inaugurée en février 1996 dans l’ancien hôtel de Cantobre.

 Propriété de la Ville de Paris depuis 1914, l’hôtel particulier construit en 1706 pour le fermier général et homme de lettres Hénault de Cantobre, a été agrandi et réaménagé à cet effet par l’architecte Yves Lion.

 Essentiellement vouée à la création contemporaine, la collection permanente de la MEP totalise plus de 20 000 œuvres ; principalement des photographies (argentique et numérique), des films (vidéos d'artistes) et une bibliothèque de 30 000 ouvrages de référence sur la photographie.

 Quatre à cinq cycles d’exposition y sont organisés chaque année, autour de thèmes et de mouvements d'artistes internationaux de la seconde moitié du XXe siècle à nos jours.

 Au cours des dernières années furent exposés des tirages originaux d’Harry Gruyaert (2015), Joel Meyerowitz (2013), Dominique Issermann (2012), William Klein et Jane Evelyn Atwood (2011), Elliott Erwitt et Robert Delpire (2010) et Henri Cartier-Bresson (2009).

 Une salle de projection de 100 places - l'auditorium Bernard-Pierre Wolff (1930-1985) -, une bibliothèque de plus de 30 000 titres et une vidéothèque de près de 750 films complètent les installations de la MEP. Une librairie propose une sélection pointue de livres et de magazines.

 Des visites commentées et des conférences sont régulièrement proposées aux visiteurs, dont un programme spécifique à destination du jeune public. 




Musée de la Magie

11, rue Saint-Paul 

Tél. 01 42 72 13 26

Métro : Saint-Paul, Bastille ou Sully-Morland

http://www.museedelamagie.com





 Crée en 1993 par Georges Proust, dans des caves voûtées du vieux Marais, le musée de la Magie plonge instantanément le visiteur dans un univers onirique. Tous les accessoires essentiels à l'art de la prestidigitation et de l'illusionnisme sont réunis dans les sept salles du musées.

 Au fil du parcours, l'on découvre une vaste collection d’objets et d’appareils de magiciens du XVIIIe siècle à nos jours : baguettes magiques, boites à secrets, accessoires truqués, chapeaux de magiciens et autres objets spirites. Des affiches chatoyantes de spectacles de magiciens de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle sont exposées. Des gravures de dessinateurs et caricaturistes (tel Daumier), plus anciennes, représentent les escamoteurs et magiciens de jadis. 

 Un spectacle permanent, animé par des artistes reconnus, permet aux petits et aux grands de retrouver la poésie et le mystère du passe-passe et de l’illusion : un art de haute tradition sans cesse renouvelé. Les plus passionnés prolongeront leur visite en découvrant le musée des Automates, où sont réunies plus d’une centaine de ces étranges machines, tout à la fois jouets ludiques et chefs-d’œuvre de précision mécanique. 

 Enfin, les illusionnistes en herbe pourront suivre des cours. Une boutique spécialisée permet de compléter la panoplie du parfait magicien ou d’acheter des livres ou des affiches.




Mémorial de la Shoah

17 rue Geoffroy l’Asnier

Tél. 01 42 77 44 72

Métro : Saint-Paul, Hôtel-de-Ville ou Pont-Marie

http://www.memorialdelashoah.org




 Tout à la fois musée et centre de documentation, le Mémorial de la Shoah a ouvert ses portes en janvier 2005, dans le quartier du Marais, haut lieu de la mémoire juive parisienne. Dans l’allée bordant ce site, consacré à l'histoire juive durant la Seconde Guerre mondiale, le Mur des Justes, inauguré en 2006, rend hommage à près de 2 700 Justes de France. 

 A l’entrée, le visiteur découvre Le Mur des Noms, sur lequel ont été taillé dans des pierres en provenance de Jérusalem les noms de 76 000 Juifs de France morts en déportation (dont 11 000 enfants), déportés de France entre 1942 et 1944, avec la collaboration du gouvernement de Vichy. Le Mémorial assume de nombreuses activités pédagogiques et diverses actions de formation ou éditoriales, mais aussi d'information des familles de victimes. De grandes expositions sur l'histoire du peuple juif sont régulièrement organisées.

 Dans sa lutte contre toutes les formes de racisme et d'antisémitisme, il s'intéresse depuis plus d'une dizaine d'années à l'enseignement de l'histoire du génocide des Tutsis au Rwanda, et à celui des Arméniens.

 Parallèlement à l’exposition Filmer la guerre, les Soviétiques face à la Shoah 1941-1946 (2015), il a présenté 1915-2015 : Le génocide des Arméniens de l’empire ottoman, qui s’est prolongée jusqu’au début de 2016. 

 Aux étages supérieurs du mémorial, le Centre de documentation juive contemporaine, ouvert à tous, conserve pour sa part l’un des plus importants fonds documentaires d'Europe, totalisant pas moins de 40 millions de documents d'archives, de photos, de publications. 

 Sous le parvis, une crypte abrite un tombeau en marbre noir dans lequel, le 24 février 1957, ont été disposées des cendres de victimes juives, exterminées dans les camps de la mort et dans les ruines du ghetto de Varsovie, mêlées à de la terre d'Israël.

En forme de l'étoile de David, ce « tombeau du martyr juif inconnu », au centre duquel brûle une flamme éternelle, rend hommage aux six millions de Juifs disparus pendant la Seconde Guerre mondiale.

 Signalons encore, au fond du rez-de-chaussée, la librairie, offrant un grand choix d'ouvrages pour adultes et enfants sur l'histoire et la culture du peuple juif.







Maison de Victor Hugo

6 place des Vosges

Tél. 01 42 72 10 16 

Métro: Bastille, Saint-Paul ou Chemin-Vert

http://maisonsvictorhugo.paris.fr




 Aménagée dans l’ancien hôtel de Rohan-Guémenée, la Maison de Victor Hugo est ouverte au public depuis le 30 juin 1903.

 Le visiteur approche l’intimité du poète national (1802-1885) tout en parcourant l’intérieur d’un des trente-six pavillons de l'ancienne place Royale - tous bâtis à l’identique, à l’exception des pavillons du Roi, au sud, et de la Reine, au nord -, élevés à la demande d'Henri IV (1553-1610) et achevés en 1612. Le musée permet de découvrir les sept pièces en enfilade de l'appartement occupé au deuxième étage par Victor Hugo et sa famille, de 1832 à 1848.

 L’auteur de Notre-Dame de Paris reçut dans ces salons Lamartine, Vigny, Dumas, Balzac, Mérimée ou encore Sainte-Beuve.

 Et c'est dans son cabinet de travail qu’il écrivit plusieurs de ses œuvres majeures : Lucrèce Borgia, Les Burgraves, Ruy Blas, Marie Tudor, une grande partie des Misérables, le début de La Légende des siècles et des Contemplations

 Après le déménagement de Victor Hugo, en 1848, l'appartement subit plusieurs modifications et la plupart de ses biens seront dispersés pendant son exil. 

 Mais grâce aux nombreux dons  et fondations, l'appartement fut reconstitué et aménagé avec les meubles et objets de l'auteur. Paul Meurice, fondateur du musée, a permis sa création en faisant don de la majorité de la collection actuelle.

 La visite suit les grandes étapes de la vie de l'écrivain.

 L'antichambre présente sa jeunesse, les premières années de son mariage avec Adèle Foucher ; le salon rouge rappelle son séjour place Royale ; le salon chinois et les deux pièces qui suivent sont consacrés à son long exil à Guernesey et Jersey à partir de 1852 ; l'avant-dernière salle évoque le retour (en 1870) et les dernières années de l'écrivain ; enfin, l’ultime pièce reconstitue la chambre mortuaire  en 1885, avenue d'Eylau.

 Des expositions temporaires, au premier étage, permettent d'admirer, par roulement, les 600 dessins que possède le musée (sur les trois mille qu'exécuta l'artiste). 

 Le cabinet d'estampes et la bibliothèque, qui abritent 11 000 ouvrages sur la vie et l'œuvre de Victor Hugo, sont ouverts aux chercheurs et sur rendez-vous.



par Jacky Barozzi 14 juin 2025
La paysanne de Paris Native de la campagne varoise (83), Vita aime la nature. Outre ses nombreuses sorties dans le quartier et sa promenade quasi quotidienne au bois de Vincennes, elle dispose d’un petit jardin méditerranéen privé, aménagé sur le balcon en arc de cercle, qui surplombe les arbres du boulevard Soult, à l’angle de la rue de la Nouvelle-Calédonie, et ceux de la cour du lycée Paul-Valéry. Là prospèrent pas moins de deux oliviers, un figuier, un citronnier, un laurier à fleurs aux trois tons de rose, un chèvrefeuille, des lavandes…
par Jacky Barozzi 13 juin 2025
Miam miam, ce jeudi soir mes deux papas m'ont amenée à la pizzeria Momo, place Saint-Paul (3e arr.), où l'on a retrouvé leurs amis Eric et Fabrice ! La vie parisienne de Vita En bonne Parisienne, Vita adore quand l'on reçoit à la maison et encore plus quand on sort dîner en ville...
par Jacky Barozzi 11 juin 2025
Matin calme, sans aucun tram à l'horizon. Promenade hygiénique Mardi 10 juin, à l’heure du déjeuner. Rentrant du bureau de tabac et tenant son chien en laisse, un homme traverse le boulevard Soult (12e) et s’en retourne à son domicile sur le trottoir d’en face, sans savoir qu’il est observé. Vita et moi sommes nous filmés par une caméra de contrôle, depuis un drone, un hélicoptère ? Non, juste Chedly nous photographiant depuis notre balcon, avec son smartphone…
par Jacky Barozzi 10 juin 2025
Séance d'échauffement à la musique des tam tam africains de la sportive Vita au bois de Vincennes. La déesse du stade S’il ne vente, pleut, neige ou grêle, Chedly ou moi menons quotidiennement Vita au bois de Vincennes. Là, sur la large prairie jouxtant le temple bouddhiste du lac Daumesnil, elle peut se dépenser à loisir et en toute liberté durant une bonne heure ou deux. Lieu de rendez-vous des proches résidents à chien de Paris, Charenton, Saint-Moritz ou Saint-Mandé, elle y rencontre les principaux candidats susceptibles d’entrer en compétition avec elle. N’hésitant pas à aller aboyer crânement sous le nez des plus grands et des plus costauds canidés de l’assemblée et les encourager à lui courir après. Lorsqu’à la suite de quelques brefs départs et retours d’excitation et d’échauffement, l’un ou l’autre des partenaires putatifs de Vita se décide enfin à la pourchasser, on assiste alors à un double départ en trombe pour de grandes courses circulaires endiablées à travers tout le vaste espace verdoyant et herbeux environnant. Enivrée par sa propre vitesse, il lui arrive parfois de mal contrôler ses virages et de se renverser sur le dos, les quatre pattes en l’air. L’occasion pour le poursuivant d’en profiter pour la plaquer au sol et où la course à pattes se transforme en une lutte au corps à corps, déloyale et déséquilibrée. C’est alors que, ses longues jambes aux cuisses musculeuses ne lui servant plus à rien, Vita gigotant en tous sens, n’hésite pas à montrer au molosse qui la surplombe dangereusement l’entièreté de son appareillage dentaire. En appelant désespérément à l’aide l’un ou l’autre de ses deux accompagnateurs humains dont elle semble fort opportunément se ressouvenir de l'existence.
par Jacky Barozzi 9 juin 2025
Heidi 1ère. Le choix de Vita Nous avions pourtant décidé de ne jamais remplacer notre première chienne Heidi, morte la veille de sa seizième année, il y a bien longtemps maintenant. Achetée, tout juste sevrée, par Chedly dans une boutique animalière des quais de Seine, elle était arrivée par surprise chez nous, sans que je fusse le moins du monde consulté au préalable. Heidi était une adorable bâtarde de Loulou de Poméranie et de Fox Terrier et ressemblait à un renard blanc au pelage parsemé de quelques taches beiges, principalement concentrées autour de la tête. Elle était particulièrement vive, joueuse et très sociable avec les humains, qui étaient cependant priés de lui témoigner un certain intérêt, et les autres chiens, avec une nette tendance à la domination. Sinon, gare aux représailles ! Heidi était une vraie reine dans son genre. Quand, contre toute attente et prévisions, Vita est finalement entrée dans nos vies, il y a six mois, elle m’a tout de suite fait penser à Heidi, mais dans un format sensiblement plus minuscule. Même énergie, même curiosité, même tendance à vouloir tout régenter et même obsession pour la nourriture : pas question que l’on prenne tranquillement le moindre repas sans payer le quota qu’elle estime lui être dû. Après quoi seulement, elle s’en retourne à ses croquettes. Elle est pourtant toujours la première servie mais la dernière à sortir de table (ou d’écuelle) ! Ainsi était également Heidi. Au point que très vite, je me suis dis que Vita était la réincarnation d’Heidi. Mais comment, unilatéralement ou conjointement, Chedly et moi, sommes nous parvenus, quasi au premier regard, et à près de quinze ans de distance, à trouver le genre de chien (en l’occurence et sans discussion possible une chienne), qui nous convienne aussi bien ? Mystère…
par Jacky Barozzi 8 juin 2025
Vita part en croisière Elle connaissait déjà l’avion, le TGV et le RER et le tram et le bus et le métro et l’auto, mais, malgré trois séjours à la mer, elle n’avait jamais pris le bateau. C’est désormais chose faite ! Vita à l’honneur de vous annoncer qu’en ce dimanche de Pentecôte, elle est partie en croisière sur la Marne, avec ses deux papas adorés. Ce fut un agréable aller-retour entre Joinville-le-Pont et Neuilly-Plaisance d'environ trois heures par un bel après-midi printanier…
par Jacky Barozzi 3 juin 2025
Vita, la pile Duracel, qui nous use sans que l'on s'en serve ! Haute tension Est-ce un tic, est-ce un toc ? Plutôt un trop plein d’énergie. Vita est une pile qui ne s’use jamais, une cocotte minute à explosions récurrentes. Plusieurs fois dans la journée, elle a son quart-d’heure de folie. Après avoir tournoyé un temps en tentant d’attraper vainement sa queue et en aboyant, elle se lance soudainement dans une course effrénée à travers toutes les pièces de l’appartement. Reproduisant une sarabande à la circularité éclatée, en bondissant sur les canapés du salon, le lit de la chambre, replongeant aussitôt sur le parquet, slalomant entre les meubles, réduisant en accordéon les tapis rencontrés sur son passage. Ainsi, plusieurs fois à la suite. Quoi que l’on dise, quoi que l’on fasse, rien ne l’arrête, on a juste à se garer des voitures pour ne pas risquer de se la prendre de plein fouet dans les jambes. Ni Dieu ni maître, plus rien alors ne semble exister pour elle, hors l’ivresse de la vitesse ! Une vitesse aux dérapages incontrôlés qui parfois la fait se renverser, faire un tour latéral complet sur elle-même, pour aussitôt se rétablir sur ses jambes et reprendre le cours de sa danse frénétique et barbare, venue de quel instinct perdu et retrouvé ? On a plus qu'à attendre que ça passe, puis constater les dégâts du tsunami domestique qui s’est abattu sur la maison et tout remettre en place avant la prochaine séance…
par Jacky Barozzi 2 juin 2025
Devant le placard à friandise : "Sésame ouvre-toi !" Vita est une grosse vilaine Vita, de temps en temps se reçoit une petite fessée bien méritée. Mais toujours avec un journal roulé, jamais à la main, dévolue, elle, à la caresse. Il ne faut pas brouiller les messages, disent les vétérinaires. Vita a droit à sa friandise après avoir fait son pipi et son caca dehors. Cela, elle l'a bien compris et si en remontant à la maison on oublie par hasard de lui donner sa récompense, elle se pointe devant le placard à friandises, dans l’entrée, et nous regarde d’un air quémandeur, lourd de reproche. On lui dit aussi, « c’est bien », avec une caresse, ou « ça non ! », en haussant le ton, selon qu’elle fait bien ou mal. Mais le journal roulé, un gratuit pas très épais, elle le craint et le plus souvent nous avons juste à l’en menacer, pour qu’elle file à sa couche et nous tourne le dos, vexée. Pour un bref moment. Car comme tous les chiens, Vita, dotée néanmoins d'une bonne mémoire, vit l’instant présent, et n’est pas rancunière. Elle est bien vite submergée par l’affection qu’elle semble nous porter et qu’elle nous manifeste avec beaucoup d’enthousiasme à chaque fois. Notamment lorsque l’un ou l’autre d'entre nous rentre à la maison après un plus ou moins long temps d’absence. Il parait que les chiens n'ont pas vraiment la notion du temps ? Mais il faut bien avouer que Vita est, fondamentalement, une petite chienne adorable !
par Jacky Barozzi 1 juin 2025
Le narrateur et son héroïne. Les aventures de Vita Premier bain Bien que nous l’ayons emmenée plusieurs fois à la mer, Vita ne s’était jusqu’alors jamais baignée. Tout juste trempé les pieds. Hier après-midi (mardi 27 mai 2025, le lendemain de son huitième mois d’anniversaire), tandis que je la promenais dans le bois de Vincennes, elle est tombée dans la rivière et n’arrivait plus à remonter. J’ai dû la tirer en l’empoignant par son harnais. Voilà comment cela s’est passé. Parvenu dans un coin solitaire de la forêt, je l’avais détachée. Comme à son habitude, elle s’est mise à gambader partout. Curieuse et casse cou, téméraire mais pas suicidaire, elle s’était précipitée pour aller laper l’eau, plus goûteuse, de la rivière (artificielle, créée sous Napoléon III), placée quelques centimètres au-dessous du niveau du sol et bordée de gros cailloux mousseux. Malgré une approche précautionneuse, elle a glissé et plongé directement dans l’eau, plouf ! Elle n’avait plus pied et tentait, en me regardant d’un air désespéré, de grimper sur la rive en s’agrippant à la terre boueuse et reglissant aussitôt dans l’eau. Quand je l’ai retirée, elle était entièrement trempée et ressemblait à un gros rat efflanqué aux poils collés par paquets. Elle s’est violemment ébrouée et s’est roulée illico dans la terre ocre et poudreuse de l’allée jouxtant la rivière. Autant dire qu’à son retour, à la maison, à deux pas du bois, elle a eu droit à un nouveau… bain mais avec shampoing cette fois-ci !
par Jacky Barozzi 27 mai 2025
Avril en Catalogne Agréable séjour à Villanova i la Geltrú, du 2 au 23 avril 2025, avec Chedly et notre chienne Vita.