2e arrondissement 



Cabinet des Médailles et Antiques 

5, rue Vivienne

Tél. 01 53 79 59 59

Métro : Bourse, Palais-Royal ou Pyramides

https://www.bnf.fr/fr/departement-monnaies-medailles-antiques





 Héritier du cabinet des médailles des rois de France, le département des Monnaies, Médailles et Antiques abrite les collections de numismatique et d'antiquités de la Bibliothèque nationale de France(BNF). 

 Resté sur l’ancien site de la BNF, c’est le plus ancien musée français ayant conservé son appellation d'origine. 

 Ces collections de bijoux, de pierres gravées (intailles et camées), de sculptures et céramiques antiques, et de « médailles » (nom donné, jusqu'au XIXe siècle, aux monnaies antiques) rassemblées par les rois de France depuis le Moyen Âge connurent un véritable essor sous Louis XIV.

 Au moins 520 000 monnaies et médailles sont réparties en plusieurs collections : celles issues du sol français - de la Gaule à nos jours (60 000 exemplaires)  -, des monnaies grecques et romaines (225 000 exemplaires), des monnaies orientales - du Proche à l'Extrême-Orient (55 000 exemplaires) -, ainsi que d’autres monnaies étrangères (45 000 exemplaires).

 Le cabinet est aussi riche de 93 000 médailles et 20 000 jetons, de la Renaissance à nos jours ainsi que de 35 000 objets non monétaires, tels que le Grand Camée de France, la patère de Rennes, le trône de Dagobert, les trésors de Childéric et de Gourdon, la coupe de Chosroès ou le jeu d’échecs dit de Charlemagne. Mentionnons enfin la bibliothèque, riche de 80 000 ouvrages spécialisés.




3e arrondissement



Musée d'art et d'histoire du Judaïsme

Hôtel de Saint-Aignan

71, rue du Temple

Tél. 01 53 01 86 60

Métro : Rambuteau ou Hôtel-de-Ville

http://www.mahj.org



 Ce bel hôtel particulier du Marais fut bâti par l’architecte Le Muet au milieu du XVIIe siècle pour Claude de Mesmes, comte d'aveux. Paul de Beauvilliers, duc de Saint-Aignan, l'acquit en 1688, y apporta quelques modifications et en fit redessiner les jardins par Le Nôtre. Saisi à la Révolution puis morcelé en locaux commerciaux et passablement dégradé, il est racheté en 1962 par la Ville de Paris et classé aux Monuments historiques en 1963. Les travaux de restauration s'étendirent sur plus d’un quart de siècle.

 En 1986, à l'initiative du maire de Paris Jacques Chirac, alors maire de Paris, l'hôtel de Saint-Aignan est affecté à l'installation d'un musée consacré à la civilisation juive : le musée d'art et d'histoire du Judaïsme. 

 Il hérite des objets d’art sacré et profane du musée d'Art juif de Paris, créé en 1948 par Léon Frenkiel et installé primitivement au troisième étage d’un immeuble du 18e arrondissement. 

 Diverses acquisitions et des fonds privés (collection Isaac Strauss, dépôt Marcel Verchezer, dépôts du Consistoire israélite de Paris et de la Moselle...) ou publics (musée du Moyen-Âge, musée du Louvre, musée Carnavalet…) ont considérablement enrichi les collections du musée d'art et d'histoire du Judaïsme. On peut admirer en permanence des manuscrits hébraïques anciens, des objets liturgiques des XVIIe et XVIIIe siècles, ou, entre autres autres collections, des stèles médiévales provenant de cimetières juifs européens.

 De plus, la Fondation du judaïsme français a joint aux collections du musée plusieurs œuvres d'art moderne et contemporain.

 C’est ici également que les petits-enfants d'Alfred Dreyfus ont légué, en 1997, plus de 3 000 documents (mémoires, rapports, correspondances, photographies, objets personnels, affiches...) constituant l’essentiel des archives du fonds Dreyfus, consultables sur place.

 Par ailleurs, des expositions y sont organisées régulièrement, tels Trésors du ghetto de Venise (2015) ou Moïse, Figures d'un prophète (2015-2016).

 Le musée dispose en outre d’une Médiathèque de 20 000 documents en libre accès et d’une librairie d’environ 5000 ouvrages sur le judaïsme.



Musée des Arts et Métiers

60 rue Réaumur

Tél. 01 53 01 82 00

Métro : Arts-et-Métiers ou Réaumur-Sébastopol

http://www.arts-et-metiers.net





 Créé à la Révolution à l’initiative de L'abbé Grégoire, le Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) et son musée se sont installés dès 1794 sur le prestigieux site de l'abbaye de Saint-Martin-des-Champs. 

 De fait, le musée des Arts et Métiers peut être considéré comme l'un des plus anciens musées techniques et industriels au monde. 

 Riche d’environ 80 000 objets et 15 000 dessins, ses collections sont réparties sur sept sections : instruments scientifiques, matériaux, construction, communication, énergie, mécanique et transports. 

 Ainsi le visiteur peut-il découvrir au fil de ses déambulations à travers les salles de ce véritable

« temple » de la technique de 10 000 m2, dont près des deux tiers sont affectés aux expositions permanentes : le cabinet de physique et le laboratoire des frères Lavoisier, la collection d’horlogerie de Louis Ferdinand Berthoud, le métier à tisser les façonnés de Jacques Vaucanson, le télégraphe de Chappe, le fardier de Cugnot, le pendule de Léon Foucault ou l’Avion numéro 3 de Clément Ader.

 Ici, les expositions temporaires s’intéressent à des sujets scientifiques et techniques, toujours en lien avec les collections du musée. On a pu y voir ces dernières années : Métro... Ticket pour une expo (2011), Radio : ouvrez grand vos oreilles ! ainsi que Et l'Homme... créa le robot (2012), Mécanhumanimal, Enki Bilal au Musée des arts et métiers (2013) ou encore Culture TV. Saga de la télévision française (2014)

 Le musée dispose en outre d’une importante photothèque dotée d’un fonds photographique de référence en histoire des sciences et des techniques. De plus, le musée propose des visites générales et thématiques, accessibles aux visiteurs individuels ou en groupe ; des ateliers pédagogiques thématiques réservés aux enfants et des cycles de conférences, pour les plus grands, sous forme de cours magistraux ou de débats.



Musée Carnavalet

16, rue des Francs-Bourgeois 

Tél. 01 44 59 58 58

Métro : Saint-Paul

http://www.carnavalet.paris.fr


Le musée entièrement rénové et rouvert au public au printemps 2021.


 Le musée Carnavalet est incontournable pour tout connaître de Paris et de ses habitants, depuis les origines de la capitale jusqu’à nos jours. Installé dans deux superbes hôtels particuliers du Marais, reliés par une galerie au premier étage, le musée est constitué de l'hôtel de Carnavalet - bâti en 1548 et remanié au XVIIe siècle par François Mansart et qui fut habité plus de trente ans par la marquise de Sévigné - et de l’hôtel Le Peletier de Saint-Fargeau, bâti en 1688 par Pierre Bullet. Le musée ouvre au  public une centaine de salles ainsi que ses élégants jardins. 

 N'y sont présentés qu'une partie de ses collections riches de plusieurs centaines de milliers de pièces : 2000 sculptures, 2600 peintures, 300 000 estampes, 150 000 photographies et 800 pièces de mobilier. Dans l'orangerie de l'hôtel Le Peletier de Saint-Fargeau, entre de nombreux vestiges de l'époque gallo-romaine, le visiteur peut admirer les pirogues en bois de la tribu gauloise des Parisii, mises au jour lors de l’aménagement du parc de Bercy à la fin du siècle dernier. À l’intérieur du musée, dans les décors reconstitués du XVIIe au XXe siècle, le visiteur peut flâner à travers le Paris des époques de Louis XV, de Louis XVI, de la Révolution, du Consulat et de l'Empire, mais aussi parcourir le Paris du Second Empire ou de la Belle Époque. Il a aussi l’occasion d'approcher l’intimité de personnalités Parisiennes grâce, entre autres, au bureau laqué chinois de la marquise de Sévigné - sur lequel elle écrivit ses célèbres lettres - ou encore les émouvantes chambres de Marcel Proust, d’Anna de Noailles ou de Paul Léautaud. 

 Parmi les multiples objets de la vie quotidienne des Parisiens, mentionnons la remarquable collection d’enseignes du XVIe au XXe siècle qui nous permet d’imaginer l’atmosphère des rues de la capitale de jadis.

 A l’issue du parcours, une librairie, spécialisée dans les ouvrages d’histoire et les guides de la capitale ainsi que des reproductions de documents et objets exposés dans le musée, est à la disposition du visiteur.




Musée de la Chasse et de la Nature

62, rue des Archives

Tél. 01.53.01.92.40

Métro : Hôtel-de-Ville ou Rambuteau

http://www.chassenature.org





 Deux superbes demeures aristocratiques et contigües, des XVIIe et XVIIIe siècles, abritent le musée de la Chasse et de la Nature : l'hôtel de Guénégaud - bâti entre 1651 et 1655 pour Henri de Guénégaud par François Mansart - et l'hôtel de Mongelas - réaménagé entre 1705 et 1707 par l’architecte Nicolas Liévain.

 En 1964, François et Jacqueline Sommer, un couple d’industriels ardennais, créent une fondation oeuvrant à l'acquisition des collections du musée. Celles-ci comptent aujourd'hui plus de 5 000 œuvres. Le visiteur y découvre, entre autres et dans un cadre exceptionnel, des peintures naturalistes de Desportes, Chardin, Oudry, Vernet ; des armes de chasse ; des animaux naturalisés originaires d'Afrique, d'Amérique et d'Asie ainsi que de nombreux objets d'art.

 Plusieurs expositions temporaires y sont organisées chaque année, tels L’intérieur de la nuit du Photographe George Shiras ou la première exposition dédiée en France au peintre américain Walton Ford (2015-2016).

 Des visites pour tous publics et toutes langues peuvent y être réservées. Pour les scolaires, elles peuvent ^etre suivies d'ateliers animés par un plasticien. Il est également possible de visiter le musée en nocturne le mercredi. Par ailleurs, le musée publie une revue bisannuelle d'exploration et de réflexion sur les usages et représentations de la nature, Billebaude.



Musée Cognacq-Jay

8, rue Elzevir

Tél. 01.40.27.07.21

Métro : Saint-Paul, Chemin-Vert ou Rambuteau

http://www.museecognacqjay.paris.fr





 Pour retrouver la douceur de l’Ancien Régime, c’est l’adresse où il faut se rendre !

L’hôtel particulier que s’était fait bâtir dès 1575, au cœur du Marais aristocratique, Médéric de Donon, contrôleur général des Bâtiments du roi, fut acquis et entièrement rénové quatre siècles plus tard par la Mairie de Paris. 

C’est ainsi que depuis 1990, l’hôtel de Donon sert d’écrin aux œuvres du XVIIIe siècle acquises entre 1900 et 1927 par Ernest Cognacq, fondateur des grands magasins de la Samaritaine, et son épouse, Marie-Louise Jay. Léguées à la Ville de Paris, en 1928, leurs précieuses collections furent longtemps présentées dans un espace du boulevard des Capucines.

 L’actuel Musée Cognacq-Jay déploie désormais, sur plusieurs étages et dans un cadre plus approprié, les trésors de sa collection permanente de meubles estampillés, de peintures, de sculptures, de porcelaines de Saxe, d’objets d’orfèvrerie ou décoratifs datant tous du XVIIIe siècle (à l'exception notable d'un important tableau de jeunesse de Rembrandt) tels que des tableaux de Canaletto, Tiepolo, Boucher, Fragonard, Greuze, Reynolds, des pastels de Quentin de La Tour et de Jean-Baptiste Perronneau,  des sculptures de Houdon et Lemoyne…

 Au premier niveau, un espace est réservé aux expositions temporaires de qualité, comme Thé, Café ou Chocolat ? (2015), savamment mise en scène et consacrée à l'essor des boissons exotiques au siècle des Lumières .

 Le musée possède aussi un service de documentation et d’édition, publiant notamment ses catalogues d’exposition.

 Des visites guidées peuvent y être organisées à la demande mais, compte tenu de sa configuration, il n’est pas accessible aux personnes à mobilité réduite. 




Musée Picasso

5 rue de Thorigny

Tél. : 01 85 56 00 36

Métro : Saint-Paul, Saint-Sébastien-Froissart ou Chemin Vert

http://www.museepicassoparis.fr



 Le plus bel hôtel particulier du Marais pour le plus grand peintre du XXe siècle ? La magnificence du bâtiment achevé en 1659 par l’architecte Jean de Boullier pour Pierre Aubert, un « bourgeois gentilhomme » chargé de percevoir au nom du roi l’impôt sur le sel - lui valut son appellation d’hôtel Salé. Le site qui fut retenu pour installer la dation Picasso dès 1974, un an après la mort de l’artiste, et réaménagé entre 1979 et 1985 par l’architecte Roland Simounet.

 Après vingt-cinq ans de fonctionnement, il sera rénové et agrandi sous la maîtrise d’œuvre de Bodin & associés. Le musée Picasso, dont la collection permanente fut accrue en 1990 avec la dation Jacqueline Picasso, compte désormais plus de 5000 œuvres - peintures, sculptures, gravures, dessins - et plusieurs dizaines de milliers de pièces d’archives.

 Par sa qualité et son ampleur, comme par la diversité des domaines artistiques représentés, elle est la seule collection publique au monde qui permet une traversée de l'ensemble de l’œuvre de Picasso.

 Restructuré autour de son somptueux grand escalier d’apparat du XVIIe siècle, le musée possède également un ensemble exceptionnel de 50 pièces de mobilier (bancs, chaises et tables en bronze, ainsi que différents modèles de luminaires en bronze et en résine) créées par Diego Giacometti à l’occasion du premier aménagement de l’hôtel Salé.

 Outre sa collection permanente, le musée Picasso organise régulièrement de grandes expositions temporaires, telles que ¡ Picasso ! L’exposition anniversaire (en 2015, pour les trente ans du musée), ou Picasso. Sculptures (2016) et Picasso-Giacometti (2016-2017). Une bibliothèque riche d’un fonds d’environ 11 000 ouvrages et d’une importante documentation audiovisuelle contribue de surcroît à l’agrément du visiteur, ainsi qu'une librairie boutique, un comptoir de vente et un café, perché au premier étage, Le café sur le toit.


par Jacky Barozzi 12 septembre 2025
Dix jours après son intervention chirurgicale du 2 septembre dernier, Vita a retrouvé toute sa vivacité ! Vita en toute intimité Contrôle positif de la vétérinaire, hier après-midi : les derniers points de suture tomberont d’eux-mêmes et la cicatrice n’est déjà plus qu’à peine visible. Entre temps, elle a perdu 200 grammes, qui ne correspondent pas exactement au poids des deux ovaires qui lui ont été retirés à l’occasion de sa stérilisation, mais à sa perte d’appétit au début de sa convalescence, passant ainsi de 4 kg à 3, 8 kg.
par Jacky Barozzi 2 septembre 2025
Vita dolorosa Entrée au cabinet vétérinaire à 9 heures ce mardi 2 septembre, Vita en est ressortie à 17 heures. Entre temps, ses deux ovaires lui ont été retirées sous anesthésie : adieu chaleurs, pertes sanglantes et perspectives d’enfantement ! Nous l’avons récupérée, encore groggy, après un long instant de réanimation. Pour l’heure, elle a une cicatrice de trois centimètres au niveau du nombril, protégée par un sparadrap et elle est entièrement emmitouflée dans une sorte de justaucorps élastique de ton chair, qui lui donne une allure de momie égyptienne. Contrôle dans deux jours et retrait définitif du pansement une semaine après. Avec juste un traitement anti douleur à lui administrer le matin, durant trois jours. Autant vous dire que Vita ne s’est pas fait prier pour retourner dare dare à la maison où elle a retrouvé son coussin avec plaisir… 
par Jacky Barozzi 17 août 2025
A l’occasion des actuels travaux de réaménagement de la place Félix-Éboué (12e arr.) ont été mis au jour d’anciens rails de l’avenue Daumesnil. D’émouvants vestiges « archéologiques » qui datent de l’époque où la STCRP (Société des transports en commun de la région parisienne) gérait les transports de voyageurs en surface dans l'ancien département de la Seine de 1921 à 1941.
par Jacky Barozzi 15 août 2025
Vita en été Née en septembre 2024, Vita découvre les plaisirs de la sieste, au centre du lit de ses deux humains adorés, dans la chambre fraîche aux volets clos...
par Jacky Barozzi 10 juillet 2025
Les jardinières de l’Hôtel de Ville Une nouvelle « forêt urbaine » a été aménagée et ouverte au public sur le parvis de la Mairie de Paris. Une forêt, croyez-vous ? « Mal nommer les choses c'est ajouter au malheur du monde » disait déjà Albert Camus. Disons, qu'ici, tout au plus, il s'agit de deux charmants bosquets ! Beaux et inattendus comme un double décor de cinéma, plus artificiel que naturel toutefois. Ces bosquets ont été créés en lisière de la Seine et de la rue de Rivoli, sur un peu plus du quart de la surface totale d’environ 9000m2 de l’ancienne place dont la partie centrale est restée quant à elle inchangée. Entièrement dallée de granit avec, en son centre, la représentation de la nef, emblème de Paris, celle-ci avait été réaménagée en 1982, à l’occasion du centenaire de la reconstruction de l’Hôtel de Ville.
par Jacky Barozzi 14 juin 2025
La paysanne de Paris Native de la campagne varoise (83), Vita aime la nature. Outre ses nombreuses sorties dans le quartier et sa promenade quasi quotidienne au bois de Vincennes, elle dispose d’un petit jardin méditerranéen privé, aménagé sur le balcon en arc de cercle, qui surplombe les arbres du boulevard Soult, à l’angle de la rue de la Nouvelle-Calédonie, et ceux de la cour du lycée Paul-Valéry. Là prospèrent pas moins de deux oliviers, un figuier, un citronnier, un laurier à fleurs aux trois tons de rose, un chèvrefeuille, des lavandes…
par Jacky Barozzi 13 juin 2025
Miam miam, ce jeudi soir mes deux papas m'ont amenée à la pizzeria Momo, place Saint-Paul (3e arr.), où l'on a retrouvé leurs amis Eric et Fabrice ! La vie parisienne de Vita En bonne Parisienne, Vita adore quand l'on reçoit à la maison et encore plus quand on sort dîner en ville...
par Jacky Barozzi 11 juin 2025
Matin calme, sans aucun tram à l'horizon. Promenade hygiénique Mardi 10 juin, à l’heure du déjeuner. Rentrant du bureau de tabac et tenant son chien en laisse, un homme traverse le boulevard Soult (12e) et s’en retourne à son domicile sur le trottoir d’en face, sans savoir qu’il est observé. Vita et moi sommes nous filmés par une caméra de contrôle, depuis un drone, un hélicoptère ? Non, juste Chedly nous photographiant depuis notre balcon, avec son smartphone…
par Jacky Barozzi 10 juin 2025
Séance d'échauffement à la musique des tam tam africains de la sportive Vita au bois de Vincennes. La déesse du stade S’il ne vente, pleut, neige ou grêle, Chedly ou moi menons quotidiennement Vita au bois de Vincennes. Là, sur la large prairie jouxtant le temple bouddhiste du lac Daumesnil, elle peut se dépenser à loisir et en toute liberté durant une bonne heure ou deux. Lieu de rendez-vous des proches résidents à chien de Paris, Charenton, Saint-Moritz ou Saint-Mandé, elle y rencontre les principaux candidats susceptibles d’entrer en compétition avec elle. N’hésitant pas à aller aboyer crânement sous le nez des plus grands et des plus costauds canidés de l’assemblée et les encourager à lui courir après. Lorsqu’à la suite de quelques brefs départs et retours d’excitation et d’échauffement, l’un ou l’autre des partenaires putatifs de Vita se décide enfin à la pourchasser, on assiste alors à un double départ en trombe pour de grandes courses circulaires endiablées à travers tout le vaste espace verdoyant et herbeux environnant. Enivrée par sa propre vitesse, il lui arrive parfois de mal contrôler ses virages et de se renverser sur le dos, les quatre pattes en l’air. L’occasion pour le poursuivant d’en profiter pour la plaquer au sol et où la course à pattes se transforme en une lutte au corps à corps, déloyale et déséquilibrée. C’est alors que, ses longues jambes aux cuisses musculeuses ne lui servant plus à rien, Vita gigotant en tous sens, n’hésite pas à montrer au molosse qui la surplombe dangereusement l’entièreté de son appareillage dentaire. En appelant désespérément à l’aide l’un ou l’autre de ses deux accompagnateurs humains dont elle semble fort opportunément se ressouvenir de l'existence.
par Jacky Barozzi 9 juin 2025
Heidi 1ère. Le choix de Vita Nous avions pourtant décidé de ne jamais remplacer notre première chienne Heidi, morte la veille de sa seizième année, il y a bien longtemps maintenant. Achetée, tout juste sevrée, par Chedly dans une boutique animalière des quais de Seine, elle était arrivée par surprise chez nous, sans que je fusse le moins du monde consulté au préalable. Heidi était une adorable bâtarde de Loulou de Poméranie et de Fox Terrier et ressemblait à un renard blanc au pelage parsemé de quelques taches beiges, principalement concentrées autour de la tête. Elle était particulièrement vive, joueuse et très sociable avec les humains, qui étaient cependant priés de lui témoigner un certain intérêt, et les autres chiens, avec une nette tendance à la domination. Sinon, gare aux représailles ! Heidi était une vraie reine dans son genre. Quand, contre toute attente et prévisions, Vita est finalement entrée dans nos vies, il y a six mois, elle m’a tout de suite fait penser à Heidi, mais dans un format sensiblement plus minuscule. Même énergie, même curiosité, même tendance à vouloir tout régenter et même obsession pour la nourriture : pas question que l’on prenne tranquillement le moindre repas sans payer le quota qu’elle estime lui être dû. Après quoi seulement, elle s’en retourne à ses croquettes. Elle est pourtant toujours la première servie mais la dernière à sortir de table (ou d’écuelle) ! Ainsi était également Heidi. Au point que très vite, je me suis dis que Vita était la réincarnation d’Heidi. Mais comment, unilatéralement ou conjointement, Chedly et moi, sommes nous parvenus, quasi au premier regard, et à près de quinze ans de distance, à trouver le genre de chien (en l’occurence et sans discussion possible une chienne), qui nous convienne aussi bien ? Mystère…