17e arrondissement 




Musée national Jean-Jacques Henner

43, avenue de Villiers

Tél. 01 47 63 42 73

Métro : Malesherbes ou Monceau

http://www.musee-henner.fr





 Après deux ans de travaux, le musée Jean-Jacques Henner est redevenu accessible au public le 21 mai  2016.

 Consacré à l'œuvre du peintre français Jean-Jacques Henner (1829-1905), il avait ouvert ses portes en 1924, grâce à la donation faite à l’État par Marie Henner, veuve du neveu de l’artiste. Unique musée de l’arrondissement, il permet tout d’abord au visiteur de découvrir un beau témoignage d’architecture privée de la IIIe République. 

 Installé dans l’hôtel particulier de la plaine Monceau que se fit construire - entre 1876 et 1878, par l'architecte Félix Escalier - le peintre Guillaume Dubufe (1853-1909), ce bâtiment serait celui dont se serait inspiré Émile Zola pour Nana.

 Dans des espaces entièrement rénovés, répartis sur quatre niveaux, et désormais accessibles aux personnes à mobilité réduite, le public peut s’informer de l’histoire du lieu et retrouver les peintures de cet artiste « académique ». Henner, d’origine alsacienne et ancien prix de Rome, était régulièrement exposé aux Salons, dont les Impressionnistes étaient exclus. 

 Le parcours conduit le visiteur à travers la salle-à-manger du rez-de-chaussée et les divers salons jusqu'aux ateliers ; comme le salon aux colonnes, avec son plafond néo-Renaissance ou le grand atelier rouge et ses moucharabiehs égyptiens, sans oublier le jardin d'hiver et sa nouvelle verrière. Un voyage dans le temps, doublement exotique ! Outre ses portraits et paysages, notamment son œuvre la plus emblématique : L’Alsace. Elle attend (peinte après la défaite de 1870 et offerte par des dames d'Alsace à Léon Gambetta), le musée présente des peintures et des sculptures provenant de la collection personnelle de l’artiste ainsi que des meubles et objets lui ayant appartenu. 

 Le musée, qui n’a cessé de développer son fonds depuis sa création, possède également de nombreux dessins, lettres, photographies et documents divers, soit plus de 2 200 pièces autour de l’œuvre et de la figure de Jean-Jacques Henner.

 Ces documents sont accessibles aux chercheurs sur demande, et alimenteront, par rotation, les prochaines expositions, telle la dernière en date, «  Alsace. Rêver la province perdue, 1871-1914  » (2021).




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18e arrondissement 



Halle Saint-Pierre, musée d'Art Brut et d'Art Singulier

2, rue Ronsard 

Tél. 01 42 58 72 89

Métro : Anvers ou Abbesses

http://www.hallesaintpierre.org





 La Halle Saint-Pierre, a été aménagée en musée en 1995, dans un ancien pavillon de style Baltard au pied de la Butte Montmartre.

 S’inscrivant dans la continuité de la pensée du peintre Jean Dubuffet, ce musée se consacre depuis 1995 à l’art brut et à l’art singulier, autrement dit aux « productions radicalement individuelles, sauvages et étrangères à tout modèle » de créateurs liés « non pas par une parenté d’école et de mouvement propre à l’art savant professionnel mais plutôt par une parenté originelle et fraternelle qui lie des artistes en marge des critères académiques et institutionnels ».

 La Halle Saint-Pierre organise principalement trois ou quatre expositions temporaires chaque année ainsi que de multiples manifestations artistiques et culturelles.

 Elle a accueilli plus d’une cinquantaine d’expositions à ce jour ; des expositions collectives permettant au public parisien de découvrir les œuvres de représentants de l’art brut Taïwanais, Haïtiens, Belges, Brésiliens, Australiens, Tchèques, Anglais, Indiens ou encore Japonais, mais aussi des expositions thématiques sur l’art spirite, médiumnique et visionnaire, sur les poupées, sur l’influence africaine ou sur le modern art et la pop culture. Elle a présentée également des expositions monographiques, entièrement consacrées à de grands artistes, tels Jean Rustin, Louis Pons, Fred Deux, Chomo, Unica Zürn ou HR Giger.

 La Halle Saint-Pierre organise des visites guidées. Elle met également à la disposition du public sa propre galerie d’exposition, où elle présente les œuvres de jeunes créateurs contemporains. Sa librairie est riche en livres d’art brut et en catalogues des expositions qui se sont succédées ici aux fils des ans. 



Art brut japonais à la Halle Saint Pierre, 2019




Espace Dalí

11, rue Poulbot

Tél. 01 42 64 40 10

Métro : Anvers, Abbesses ou Lamarck-Caulaincourt

http://daliparis.com






 A deux pas de la place du Tertre, l’Espace Dalí présente une importante collection des principales créations de cet enfant terrible du surréalisme : sculptures en bronze, lithographies, objets surréalistes et mobilier. 

 Plus de 300 œuvres reprenant les grandes images qui sont exposées ont contribué à la vision  internationale de l’artiste : montres molles, Vénus à tiroir, canapé-lèvres-rouge-sang, éléphant aux pattes d'échassier, escargot ailé…

 De nombreux dessins, aquarelles et lithographie déploient tout autant l’univers fantasmagorique de Dalí, qui était fasciné par la psychanalyse et par les grands thèmes de la littérature, mythologique ou religieuse. Le visiteur reconnaitra, parmi ses illustrations de classiques de la littérature, des épisodes d’Alice au pays des Merveilles, de Roméo et Juliette, de Don Quichotte ou de La Bible … L’espace Dalí organise également des expositions temporaires une fois par an.

 Il propose des visites guidé et des ateliers de création. Une galerie d’art et une boutique-librairie permettent de repartir avec des ouvrages ou des reproductions d’œuvres d’art du plus grand artiste catalan (après Pablo Picasso), dont « Avida Dollars » est l’anagramme !






Musée de Montmartre

12, rue Cortot

Tél. 01 49 25 89 39

Métro : Lamarck-Caulaincourt, Anvers ou Pigalle

http://www.museedemontmartre.fr




 Créé en 1960 dans la Maison du Bel Air, une ancienne bâtisse du XVIIe siècle, le charmant et désuet musée de Montmartre a été entièrement rénové et sensiblement agrandi ces dernières années. 

 Outre l’hôtel Demarne, d'époque Directoire, trois jardins lui ont également été adjoints et forment désormais une heureuse liaison de verdure entre le musée et les vignes voisines du Clos Montmartre.

 Lieu de rencontres et de résidence, le site de la rue Cortot attira de nombreux artistes.  

 Auguste Renoir y vécut tout comme Suzanne Valadon, Émile Bernard et les fauves Émile-Othon Friesz et Raoul Dufy.

 Les collections permanentes, réunies par la Société d’histoire et d’archéologie Le Vieux Montmartre, sont hébergées dans la Maison du Bel Air. 

 L'on peut encore découvrir des peintures, des affiches et des dessins de Toulouse-Lautrec, Modigliani, Kupka, Steinlen, Valadon, Utrillo... 

 Le parcours de la visite se prolonge avec l’histoire de la Butte, celle de ses ateliers d’artistes (tel celui du Bateau-Lavoir) et de ses célèbres cabarets, du Lapin Agile au Moulin Rouge. 

 Une salle du musée est même dédiée au french cancan, tandis qu’une autre met en scène le théâtre d’ombres, ce décor onirique de plaques de zinc qui fit la réputation du cabaret du Chat Noir.

 Les trois Jardins rendent hommage à Auguste Renoir, qui y habita de 1875 à 1877 et y peignit le Bal du moulin de la Galette, La Balançoire ou encore le Jardin de la rue Cortot.

 Reconstitué à l’identique et ouvert au public depuis octobre 2014, l'atelier-appartement où Suzanne Valadon vécut et travailla de 1912 à 1926, avec son fils Maurice Utrillo et son compagnon André Utter, est un point fort de la visite. 

 Le musée de Montmartre propose des visites guidées et organise régulièrement des expositions temporaires dans le nouvel espace de l’hôtel Demarne, spécialement aménagé à cet effet. 






19e arrondissement 





Musée de la musique

Philharmonie de Paris

221, avenue Jean-Jaurès

Tél. 01 44 84 44 84

Métro : Porte-de-Pantin

http://philharmoniedeparis.fr





 Situé au sein de la Cité de la musique - Philharmonie de Paris, ce musée, ouvert à tous, partage un patrimoine historique du XVIe siècle à nos jours et témoigne de la richesse de l'invention musicale dans toutes les  cultures du monde. La relation entre musique, instruments et objets d'art est renforcée par des expositions temporaires qui tissent des liens avec les autres arts et de grandes questions historiques.

 Le Musée de la musique rassemble au sein de la Philharmonie de Paris une collection de plus de

7 000 instruments et objets d'art. Près de 1 000 en sont présentés dans l'espace d'exposition permanente, dont des trésors nationaux ou des instruments mythiques comme un piano de Chopin ou une guitare de Brassens, permettant de relater l'histoire de la musique occidentale du XVIe siècle à nos jours et de donner un aperçu des principales cultures musicales à travers le monde. 

 En plus de la collection permanente, des expositions temporaires permettent de poser un regard contemporain sur les grands courants musicaux et sur les figures artistiques, comme Marc Chagall (en 2015-2016), David Bowie (2015)...

 Des visites guidées pour les enfants et les adultes, des colloques ou des concerts donnés sur les instruments des collections enrichissent ou prolongent la visite, et prennent place au sein des grands thèmes qui rythment la vie de la Philharmonie.

 Le Musée de la musique est ouvert tout au long de l'année du mardi au vendredi de 12h à 18h et les samedis et dimanches de 10h à 18h.Les horaires varient pour les expositions temporaires.






20e arrondissement 




Pavillon de l'Ermitage

148, rue de Bagnolet

Tél. 01 40 24 15 95

Métro : Porte-de-Bagnolet

http://www.pavillondelermitage.com







 Situé à l’entrée du jardin de l’Hospice Debrousse, le petit pavillon dit « de l’Ermitage » est l’unique vestige de l’ancien château de Bagnolet.

 Séjour favori de la famille d’Orléans, ce château, acquis en 1719 par l'épouse du régent, la duchesse d'Orléans, devint, après agrandissements et embellissements, un vaste domaine de 200 arpents (80 hectares) à son apogée en 1738, avant d’être vendu en 1769. 

 Dès 1770, le parc fut morcelé, déboisé et cédé par lots, tandis que le château était démoli.

Le pavillon de l’Ermitage, qui apparait déjà en 1727 sur le plant terrier de Bagnolet, oeuvre de l’architecte Serin, se trouvait à l’extrémité ouest du parc. 

 Acheté en 1772 par Claude Théodore de Merelle de Joigny, avocat au Parlement, la pavillon passa entre les mains du baron de Batz (connu pour avoir tenté de délivrer Louis XVI), puis dans celles de François Pomerel (confiseur de S.A.R. la duchesse de Berry,) avant d’être revendu, en 1887 à l’Assistance publique.

 Propriété du CASVP (Centre d’action sociale de la Ville de Paris), le pavillon de l’Ermitage, restauré en 1987, est géré par l’Association des amis de l’Ermitage. 

 Depuis l'ouverture au public en février 2005, le visiteur peut désormais découvrir l’intérieur et les charmes de cette « folie » parisienne de style Régence, qui a conservé ses peintures murales du début et de la fin du XVIIIe siècle.

 Des expositions temporaires y sont régulièrement proposées, telles que Folies parisiennes (2015), organisée autour de douze édifices parisiens - dont Bagatelle - dédiés aux plaisirs campagnards du XVIIIe siècle.






Pavillon Carré de Baudouin

121, rue de Ménilmontant

Tél. 01 58 53 55 40

Métro : Gambetta 

http://www.carredebaudouin.fr






Cet élégant pavillon aux allures de villa palladienne a été construit en 1770 par l’architecte Pierre-Louis Moreau à la demande de Nicolas Carré de Baudouin. Il fut acquis par la famille de Goncourt : les célèbres frères Jules et Edmond y passèrent une grande partie de leur enfance, ainsi qu’en témoignent les pages de leur Journal.

 Dès 1836, les sœurs de la Charité de Saint-Vincent-de-Paul y fondèrent l’asile des Petits Orphelins. 

Elles y resteront jusqu’à la fin du siècle dernier, lui adjoignant un immeuble de trois étages avec une chapelle en son centre.

 À la demande de la Mairie du 20e arrondissement, la Ville de Paris racheta le domaine en 2003. La façade du bâtiment fut alors inscrite à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques. 

 Après des années de travaux de rénovation et de mise aux normes, le pavillon Carré de Baudouin, agrémenté d’un nouveau jardin public, a pu ouvrir ses portes en juin 2007.

 Doté de quatre salles et d’un auditorium, le pavillon est devenu désormais l’espace culturel du 20e arrondissement.

 Là, sont organisées des expositions et des conférences, libres d’accès, autour de la création contemporaine : photographies, films, vidéo, musiques du monde, street art…

 




 



par Jacky Barozzi 14 juin 2025
La paysanne de Paris Native de la campagne varoise (83), Vita aime la nature. Outre ses nombreuses sorties dans le quartier et sa promenade quasi quotidienne au bois de Vincennes, elle dispose d’un petit jardin méditerranéen privé, aménagé sur le balcon en arc de cercle, qui surplombe les arbres du boulevard Soult, à l’angle de la rue de la Nouvelle-Calédonie, et ceux de la cour du lycée Paul-Valéry. Là prospèrent pas moins de deux oliviers, un figuier, un citronnier, un laurier à fleurs aux trois tons de rose, un chèvrefeuille, des lavandes…
par Jacky Barozzi 13 juin 2025
Miam miam, ce jeudi soir mes deux papas m'ont amenée à la pizzeria Momo, place Saint-Paul (3e arr.), où l'on a retrouvé leurs amis Eric et Fabrice ! La vie parisienne de Vita En bonne Parisienne, Vita adore quand l'on reçoit à la maison et encore plus quand on sort dîner en ville...
par Jacky Barozzi 11 juin 2025
Matin calme, sans aucun tram à l'horizon. Promenade hygiénique Mardi 10 juin, à l’heure du déjeuner. Rentrant du bureau de tabac et tenant son chien en laisse, un homme traverse le boulevard Soult (12e) et s’en retourne à son domicile sur le trottoir d’en face, sans savoir qu’il est observé. Vita et moi sommes nous filmés par une caméra de contrôle, depuis un drone, un hélicoptère ? Non, juste Chedly nous photographiant depuis notre balcon, avec son smartphone…
par Jacky Barozzi 10 juin 2025
Séance d'échauffement à la musique des tam tam africains de la sportive Vita au bois de Vincennes. La déesse du stade S’il ne vente, pleut, neige ou grêle, Chedly ou moi menons quotidiennement Vita au bois de Vincennes. Là, sur la large prairie jouxtant le temple bouddhiste du lac Daumesnil, elle peut se dépenser à loisir et en toute liberté durant une bonne heure ou deux. Lieu de rendez-vous des proches résidents à chien de Paris, Charenton, Saint-Moritz ou Saint-Mandé, elle y rencontre les principaux candidats susceptibles d’entrer en compétition avec elle. N’hésitant pas à aller aboyer crânement sous le nez des plus grands et des plus costauds canidés de l’assemblée et les encourager à lui courir après. Lorsqu’à la suite de quelques brefs départs et retours d’excitation et d’échauffement, l’un ou l’autre des partenaires putatifs de Vita se décide enfin à la pourchasser, on assiste alors à un double départ en trombe pour de grandes courses circulaires endiablées à travers tout le vaste espace verdoyant et herbeux environnant. Enivrée par sa propre vitesse, il lui arrive parfois de mal contrôler ses virages et de se renverser sur le dos, les quatre pattes en l’air. L’occasion pour le poursuivant d’en profiter pour la plaquer au sol et où la course à pattes se transforme en une lutte au corps à corps, déloyale et déséquilibrée. C’est alors que, ses longues jambes aux cuisses musculeuses ne lui servant plus à rien, Vita gigotant en tous sens, n’hésite pas à montrer au molosse qui la surplombe dangereusement l’entièreté de son appareillage dentaire. En appelant désespérément à l’aide l’un ou l’autre de ses deux accompagnateurs humains dont elle semble fort opportunément se ressouvenir de l'existence.
par Jacky Barozzi 9 juin 2025
Heidi 1ère. Le choix de Vita Nous avions pourtant décidé de ne jamais remplacer notre première chienne Heidi, morte la veille de sa seizième année, il y a bien longtemps maintenant. Achetée, tout juste sevrée, par Chedly dans une boutique animalière des quais de Seine, elle était arrivée par surprise chez nous, sans que je fusse le moins du monde consulté au préalable. Heidi était une adorable bâtarde de Loulou de Poméranie et de Fox Terrier et ressemblait à un renard blanc au pelage parsemé de quelques taches beiges, principalement concentrées autour de la tête. Elle était particulièrement vive, joueuse et très sociable avec les humains, qui étaient cependant priés de lui témoigner un certain intérêt, et les autres chiens, avec une nette tendance à la domination. Sinon, gare aux représailles ! Heidi était une vraie reine dans son genre. Quand, contre toute attente et prévisions, Vita est finalement entrée dans nos vies, il y a six mois, elle m’a tout de suite fait penser à Heidi, mais dans un format sensiblement plus minuscule. Même énergie, même curiosité, même tendance à vouloir tout régenter et même obsession pour la nourriture : pas question que l’on prenne tranquillement le moindre repas sans payer le quota qu’elle estime lui être dû. Après quoi seulement, elle s’en retourne à ses croquettes. Elle est pourtant toujours la première servie mais la dernière à sortir de table (ou d’écuelle) ! Ainsi était également Heidi. Au point que très vite, je me suis dis que Vita était la réincarnation d’Heidi. Mais comment, unilatéralement ou conjointement, Chedly et moi, sommes nous parvenus, quasi au premier regard, et à près de quinze ans de distance, à trouver le genre de chien (en l’occurence et sans discussion possible une chienne), qui nous convienne aussi bien ? Mystère…
par Jacky Barozzi 8 juin 2025
Vita part en croisière Elle connaissait déjà l’avion, le TGV et le RER et le tram et le bus et le métro et l’auto, mais, malgré trois séjours à la mer, elle n’avait jamais pris le bateau. C’est désormais chose faite ! Vita à l’honneur de vous annoncer qu’en ce dimanche de Pentecôte, elle est partie en croisière sur la Marne, avec ses deux papas adorés. Ce fut un agréable aller-retour entre Joinville-le-Pont et Neuilly-Plaisance d'environ trois heures par un bel après-midi printanier…
par Jacky Barozzi 3 juin 2025
Vita, la pile Duracel, qui nous use sans que l'on s'en serve ! Haute tension Est-ce un tic, est-ce un toc ? Plutôt un trop plein d’énergie. Vita est une pile qui ne s’use jamais, une cocotte minute à explosions récurrentes. Plusieurs fois dans la journée, elle a son quart-d’heure de folie. Après avoir tournoyé un temps en tentant d’attraper vainement sa queue et en aboyant, elle se lance soudainement dans une course effrénée à travers toutes les pièces de l’appartement. Reproduisant une sarabande à la circularité éclatée, en bondissant sur les canapés du salon, le lit de la chambre, replongeant aussitôt sur le parquet, slalomant entre les meubles, réduisant en accordéon les tapis rencontrés sur son passage. Ainsi, plusieurs fois à la suite. Quoi que l’on dise, quoi que l’on fasse, rien ne l’arrête, on a juste à se garer des voitures pour ne pas risquer de se la prendre de plein fouet dans les jambes. Ni Dieu ni maître, plus rien alors ne semble exister pour elle, hors l’ivresse de la vitesse ! Une vitesse aux dérapages incontrôlés qui parfois la fait se renverser, faire un tour latéral complet sur elle-même, pour aussitôt se rétablir sur ses jambes et reprendre le cours de sa danse frénétique et barbare, venue de quel instinct perdu et retrouvé ? On a plus qu'à attendre que ça passe, puis constater les dégâts du tsunami domestique qui s’est abattu sur la maison et tout remettre en place avant la prochaine séance…
par Jacky Barozzi 2 juin 2025
Devant le placard à friandise : "Sésame ouvre-toi !" Vita est une grosse vilaine Vita, de temps en temps se reçoit une petite fessée bien méritée. Mais toujours avec un journal roulé, jamais à la main, dévolue, elle, à la caresse. Il ne faut pas brouiller les messages, disent les vétérinaires. Vita a droit à sa friandise après avoir fait son pipi et son caca dehors. Cela, elle l'a bien compris et si en remontant à la maison on oublie par hasard de lui donner sa récompense, elle se pointe devant le placard à friandises, dans l’entrée, et nous regarde d’un air quémandeur, lourd de reproche. On lui dit aussi, « c’est bien », avec une caresse, ou « ça non ! », en haussant le ton, selon qu’elle fait bien ou mal. Mais le journal roulé, un gratuit pas très épais, elle le craint et le plus souvent nous avons juste à l’en menacer, pour qu’elle file à sa couche et nous tourne le dos, vexée. Pour un bref moment. Car comme tous les chiens, Vita, dotée néanmoins d'une bonne mémoire, vit l’instant présent, et n’est pas rancunière. Elle est bien vite submergée par l’affection qu’elle semble nous porter et qu’elle nous manifeste avec beaucoup d’enthousiasme à chaque fois. Notamment lorsque l’un ou l’autre d'entre nous rentre à la maison après un plus ou moins long temps d’absence. Il parait que les chiens n'ont pas vraiment la notion du temps ? Mais il faut bien avouer que Vita est, fondamentalement, une petite chienne adorable !
par Jacky Barozzi 1 juin 2025
Le narrateur et son héroïne. Les aventures de Vita Premier bain Bien que nous l’ayons emmenée plusieurs fois à la mer, Vita ne s’était jusqu’alors jamais baignée. Tout juste trempé les pieds. Hier après-midi (mardi 27 mai 2025, le lendemain de son huitième mois d’anniversaire), tandis que je la promenais dans le bois de Vincennes, elle est tombée dans la rivière et n’arrivait plus à remonter. J’ai dû la tirer en l’empoignant par son harnais. Voilà comment cela s’est passé. Parvenu dans un coin solitaire de la forêt, je l’avais détachée. Comme à son habitude, elle s’est mise à gambader partout. Curieuse et casse cou, téméraire mais pas suicidaire, elle s’était précipitée pour aller laper l’eau, plus goûteuse, de la rivière (artificielle, créée sous Napoléon III), placée quelques centimètres au-dessous du niveau du sol et bordée de gros cailloux mousseux. Malgré une approche précautionneuse, elle a glissé et plongé directement dans l’eau, plouf ! Elle n’avait plus pied et tentait, en me regardant d’un air désespéré, de grimper sur la rive en s’agrippant à la terre boueuse et reglissant aussitôt dans l’eau. Quand je l’ai retirée, elle était entièrement trempée et ressemblait à un gros rat efflanqué aux poils collés par paquets. Elle s’est violemment ébrouée et s’est roulée illico dans la terre ocre et poudreuse de l’allée jouxtant la rivière. Autant dire qu’à son retour, à la maison, à deux pas du bois, elle a eu droit à un nouveau… bain mais avec shampoing cette fois-ci !
par Jacky Barozzi 27 mai 2025
Avril en Catalogne Agréable séjour à Villanova i la Geltrú, du 2 au 23 avril 2025, avec Chedly et notre chienne Vita.