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16e arrondissement 




Cité de l'Architecture et du Patrimoine

Palais de Chaillot

1, place du Trocadéro

Tél. 01 58 51 52 00

Métro : Trocadéro

http://www.citechaillot.fr





 Inaugurée en septembre 2007, la Cité de l'Architecture et du Patrimoine regroupe les collections du musée des Monuments français, les activités de l'Institut Français d'architecture (IFA) et celles d'une école prestigieuse de formation à la restauration, l'École de Chaillot.

 Pour ce qui nous concerne, nous nous en tiendrons principalement aux trois galeries, constitutives du musée des Monuments français, qui offrent au visiteur une large vision de l’architecture et du patrimoine depuis le Moyen Âge jusqu’à la période contemporaine. 

 La galerie des moulages initie à l’architecture civile et religieuse du XIIe au XVIIIe siècle, tandis que la galerie d’architecture moderne et contemporaine expose l’évolution de cette discipline à travers les exemples de développements depuis la révolution industrielle jusqu’à nos jours. Enfin, l'on découvre dans la galerie des peintures murales et des vitraux, de nombreuses copies de peintures murales du XIe au XVIe siècle.

 Une large palette d’activités est proposée autour des collections : conférences, visites guidées, visites de groupe, ateliers pour les jeunes, parcours pour handicapés…

 Rappelons, par ailleurs, que la Cité propose régulièrement des expositions d'architecture contemporaine, à l’image de celle organisée à l’occasion de l’inauguration de la Cité autour des projets sur Le Grand Paris. L’ancienne et mythique salle de la Cinémathèque française, devenue partie intégrante de l’actuelle Cité de l’Architecture et du Patrimoine, reste toujours dévolue à l'audiovisuel et au cinéma, mais à des cycles de conférences et de colloques en rapport avec l’architecture s.  'y tiennent aussi.

 La librairie du Moniteur offre un vaste choix d’ouvrages spécialisés et, avant ou après visite, il est toujours possible de venir se restaurer au Café Carlu.


 



Musée de l’Homme

Palais de Chaillot

17, place du Trocadéro 

Tél. 01 44 05 72 72

Métro : Trocadéro

http://www.museedelhomme.fr






 Après six ans de travaux, le musée de l’Homme a rouvert ses portes au public en octobre 2015.

 Rattaché au Muséum national d'histoire naturelle, ce site prestigieux, qui avait été inauguré en juin 1938 par le président de la République Albert Lebrun et soutenu par les plus illustres ethnologues français, tels que Jacques Soustelle, Michel Leiris, Claude Lévi-Strauss ou le cinéaste Jean Rouch, était entré dans une longue période d’hibernation à la fin du siècle dernier.  Ses collections avaient été délestées de 300 000 pièces pour alimenter le nouveau musée consacré aux arts primitifs installé quai Branly.

 C’est un musée entièrement repensé, riche de près de 900 000 pièces, qui se propose désormais de raconter au visiteur l’histoire de l'être humain depuis la préhistoire jusqu’à nos jours.

 De salle en salle, dans le décor contemporain qui a remplacé celui, ancien et désuet, des années 1930, le public trouvera des éléments de réponse aux questions fondamentales qui agitent l’humanité : « Qui sommes-nous ? D'où venons-nous ? Où allons-nous ? » 

 Un mur des langues interactif permet d’écouter les musiques des différents langages dans le monde. Des crânes (depuis celui de l’homme de Cro Magnon à celui du philosophe René Descartes !), des ossements, des animaux naturalisés, des coiffes à plume, un bus sénégalais des années 1960, des étuis de téléphone portable... retracent, dans un joyeux bric-à-brac, la longue chaîne qui va de l’âge de pierre à l’ère de la haute technologie.

 Expositions temporaires, animations, conférences, colloques, projections… figurent au programme de ce site mis aux normes pour y recevoir les handicapés. Un restaurant, une cafétéria et une libraire-boutique ajoutent à l’agrément des lieux.






Musée national de la Marine

Palais de Chaillot

17, place du Trocadéro

Tél. 01 53 65 69 53

Métro: Trocadéro

http://www.musee-marine.fr





 Installé primitivement au Louvre vers le milieu du XVIIIe siècle, le musée national de la Marine a intégré une aile du palais de Chaillot, peu de temps après sa construction à l’occasion de l’Exposition universelle de 1937. Il rayonne sur tout le pays à travers ses antennes de Brest, Port-Louis, Rochefort et Toulon. Elles sont dotées d’un fonds historique qui remonte à 1748, époque à laquelle l’ingénieur Henri-Louis Duhamel du Monceau, inspecteur des constructions navales de Louis XV, offrit au roi sa collection de modèles de navires et de machines d'arsenaux. Les collections du musée n’ont cessé de s’enrichir par la suite. Le public peut admirer, des modèles de navires de guerre à voile du XVIIe au XIXe siècle, tels que le canot impérial de Napoléon Ier et Napoléon III, construit en 1810, ou la poupe décorée de la galère la Réale de Louis XIV, lancée en 1694.

 Outre les maquettes de légende, des marines somptueuses - parmi lesquelles se distingue la série des Vues des ports de France de Joseph Vernet -, ainsi que des objets techniques non moins remarquables s’offrent également à la curiosité du visiteur.

 Les expositions temporaires, régulièrement organisées en ces lieux, permettent également au musée de montrer au public quelques uns des autres trésors que, faute de place, il garde généralement dans les réserves, mais aussi de développer en profondeur certains aspects de notre histoire maritime. Ce fut le cas notamment avec l’exposition Dans les mailles du filet (2015-2016), qui contait les cinq siècles d’aventure de la Grande pêche à la morue dans les eaux de Terre-Neuve, du Labrador, de l’Islande et du Groenland.

 Pour une découverte des collections permanentes ou des expositions temporaires, le musée national de la Marine propose des audioguides, en cinq langues, pour tous publics, et des parcours spécifiques, plus ludiques, pour les enfants.

 La librairie-boutique, propose des ouvrages sur la marine militaire ou le modélisme naval, ainsi qu’une large gamme d’objets souvenir, de décoration et même de vêtements liés à la mer. 





Maison de Balzac

47, rue Raynouard

Tél. 01 55 74 41 80

Métro : Passy ou La Muette

https://www.maisondebalzac.paris.fr






 Niché au-dessus de la Seine, à la lisière des villages de Passy et d'Auteuil, ce pavillon champêtre est l’unique domicile parisien qui subsiste du romancier. 

 Devenu l’un des musées de la Ville de Paris, il a ouvert ses portes au public en 1949.

 C’est dans cette modeste maison de campagne qu’Honoré de Balzac vint se réfugier, sous un nom d’emprunt, de 1840 à 1847, afin d’échapper à ses créanciers. La demeure présentant l’avantage de jouir d’une deuxième entrée, encore plus discrète, au n°24 de la rue Berton. 

 Là, dans le calme de son cabinet de travail, il put corriger l’ensemble des épreuves de La Comédie humaine et rédiger Une ténébreuse affaire, La Rabouilleuse, Splendeur et misères des courtisanes, La Cousine Bette et Le Cousin Pons.

 Le visiteur retrouvera ici, non sans une certaine mélancolie, ni sans un certain humour  - à travers ses meubles, ses peintures, ses livres, ses manuscrits et ses objets personnels (notamment la cafetière qui lui permettait d’accomplir jour et nuit sa besogne de « galérien de la plume ») -, les traces de l’auteur de La Comédie humaine ainsi que celles de ses innombrables personnages ! 

 Outre son fonds permanent dont la visite est gratuite, le musée propose également des expositions temporaires, organisées autour de Balzac, et des animations diverses : parcours-découvertes spécialement conçus pour les enfants ou lectures de textes littéraires par des comédiens pour tout public.







Musée de la Contrefaçon

16, rue de la faisanderie 

Tél. 01 56 26 14 03

Métro : Porte-Dauphine

RER C : Avenue-Foch

http://musee-contrefacon.com






 Créé en 1951 par l’Union des fabricants, le musée est installé dans une élégante demeure qui est elle-même la copie d’un ancien hôtel particulier du XVIIème siècle du quartier du Marais ! Ce lieu discret et insolite est ouvert uniquement les après-midi, du mardi au dimanche. D’une superficie de 200 m², il est constitué de six salles où sont présentés plus de 500 objets divers allant des plus grandes marques de prestige aux produits industriels de grande diffusion. Bien entendu, aucune des pièces réunies ici n’a été achetée. Elles proviennent toutes de saisies par les agents des Douanes, de la police ou de la gendarmerie. 

 Le but du musée n’est bien sûr pas d’encourager la contrefaçon, mais de la combattre et d’éclairer le public sur l’étendu du champ d’action des contrevenants : oeuvres d'art, alcools, parfums, bijoux, vêtements, produits alimentaires…

 Autant d’objets de consommation contrefaits grâce auxquels le visiteur apprendra les techniques des faussaires et les manières de repérer le faux du vrai.

 La contrefaçon irrigue de nos jours une véritable économie parallèle qui représente 5 à 9% du commerce mondial.

 Le parcours s’achève toujours par la présentation de « l’objet du mois » : un article phare d’une grande marque soumise à la reproduction des contrefacteurs. Après quoi le public, averti, pourra circuler et sans rien avoir pu acheter !

 Le musée organise également des expositions temporaires, telles que Ces emballages qui changent nos vies, des années 50 à demain (2015), Suivez le vrai à la trace, les nouvelles technologies au service de la lutte anti-contrefaçon et des visites conférences.







Musée Marmottan-Monet

2, rue Louis-Boilly

Tél. 01 44 96 50 33

Métro : La Muette

http://www.marmottan.fr






 En 1882, Jules Marmottan acheta le pavillon de chasse du duc de Valmy, que son fils, l’historien d’art et mécène Paul Marmottan (1856-1932), fit transformer en hôtel particulier et légua à sa mort à l’académie des Beaux-Arts, avec l’ensemble de ses collections : la sienne, cantonnée au Premier Empire, mais aussi celles de son père, consacrées aux primitifs italiens, allemands et espagnols. Le premier musée Marmottan ouvrit ses portes au public en 1934.

 Par la suite, grâce à des donations conséquentes (entre autres, celle de la fille du médecin personnel et commun à Manet, Monet, Pissarro, Sisley et Renoir et celle de l’un des fils de Monet), le Musée Marmottan devint l’un des hauts lieux de l’impressionnisme et le détenteur de la plus importante collection au monde d’œuvres de Claude Monet. Raison pour laquelle il a été rebaptisé Musée Marmottan-Monet à la fin du siècle dernier.
En plus des œuvres des prestigieux artistes déjà évoqués, on peut admirer également celles de Berthe Morisot, Edgar Degas, ou encore Henri Rouart.

 Outre ce fonds inestimable sur l’une des périodes les plus fastes de la peinture française, le musée organise des expositions temporaires non moins prestigieuses, telle Villa Flora, les temps enchantés (2015-2016), où fut présentée, pour la première fois à Paris, la collection particulière d’Arthur et Hedy Hahnloser-Bühler, richement constituée de chefs-d’œuvre de Bonnard, Cézanne, Manet, Matisse, Renoir, Vallotton, Vuillard, Van Gogh…  

 Divers ateliers pédagogiques sont proposés, les mercredis et pendant les vacances scolaires, aux enfants autour des collections permanentes ou des expositions temporaires en cours.

 Signalons enfin, la boutique-librairie, où le visiteur trouvera un large choix d'ouvrages consacrés aux impressionnistes, des catalogues d'exposition et des livres pour enfants, ainsi que de nombreux objets de papeterie et des cadeaux souvenirs inspirés des peintures de Claude Monet. 





Musée Dapper

5 bis, rue Paul-Valéry 

Tél. 01 45 00 91 75

Métro : Victor-Hugo, Charles-de-Gaulle-Étoile ou Kléber

http://www.dapper.fr






 Le musée Dapper, du nom d’un humaniste néerlandais du XVIIe siècle, Olfert Dapper, a été créé en 1986 par Michel Leveau (1930-2012), un industriel français, qui avait réuni l’une des plus importantes collections d’art africain, essentiellement de l’Afrique subsaharienne.

 Dirigé par son épouse, Christiane Falgayrettes-Leveau, originaire de Guyane, le musée, fort de son succès, a investi un nouveau lieu attenant à l’ancien en novembre 2000.  

 Il est désormais doté de trois salles d’exposition, d'une salle de spectacle, d'une librairie et d'un café. 

 Depuis son ouverture, plus de quarante expositions d’envergure y ont été organisées, privilégiant toujours ici l’aspect esthétique sur l’aspect ethnologique. 

 On se souvient tout particulièrement de celle sur la statuaire fang en 1991 ou sur les arts dogons en 1994.

 Et, plus récemment, de l’exposition Chefs-d'œuvre d'Afrique (2015-2016), qui présentait quelque 130 pièces majeures de la collection du musée Dapper, telles des sculptures du Gabon (Fang, Kota, Punu...), du Cameroun (Bangwa), du Bénin (Fon), ou encore du Mali (Dogon, Soninké).

 Outre ces expositions temporaires, des conférences, tables rondes, concerts, projections ou spectacles vivants sont également proposées au public. C’est ainsi que l’on a pu y entendre des musiciens tels que Guem (Algérie), Ballaké Sissoko (Mali) ou Omar Sosa (Cuba).

Ces dernières années, le musée Dapper s’est également ouvert à la création contemporaine. Les bronzes du sculpteur sénégalais Ousmane Sow ou les toiles colorées du peintre Wifredo Lam y ont été exposés.

 Editant ses propres catalogues d’expositions, disponibles à la librairie, le musée offre également un large choix de visites guidées et d’ateliers de création à destination aussi bien des adultes que des scolaires.






Palais Galliera, musée de la Mode de la Ville de Paris

10, avenue Pierre-1er-de-Serbie

Tél. 01 56 52 86 00

Métro : Iéna, Alma-Marceau ou Boissière

RER C : Pont-de-l'Alma

http://palaisgalliera.paris.fr






 Légué avec son jardin à la Ville de Paris, l’élégant palais Galliera, de style italianisant a été construit en 1878-1888 par l’architecte Paul-René-Léon Ginain pour abriter les collections d’art de la duchesse de Galliera.

 En 1977, le musée de la Mode de la Ville de Paris s’installe dans les murs du palais, héritant au passage des collections de costumes et d’accessoires conservées jusqu’alors au musée Carnavalet. Estimées aujourd'hui à 243.000 pièces, les collections du musée témoignent des canons de l’habillement en France, du XVIIIe siècle à nos jours. Les 7 000 pièces de haute couture parisienne portent les griffes d’une trentaine de couturiers et stylistes de renommée internationale : Dior, Balenciaga, Chanel, Grès, Carven, Fath, Balmain, Yves Saint Laurent, Courrèges, Paco Rabanne, Pierre Cardin, Christian Lacroix, John Galliano, Jean-Paul Gaultier... 

 Compte tenu de la grande fragilité de ses objets, le musée vit exclusivement au rythme de ses expositions temporaires et ne propose pas de présentation permanente de ses collections.

 Dernièrement, l’on a pu admirer à Galliera : Gabrielle Chanel, manifeste de mode (2021)  ou Les robes trésors de la Comtesse Greffulhe (2015-2016).

 Pour chacune de ses expositions temporaires, le musée propose des activités culturelles, pédagogiques et ludiques aux adultes, aux scolaires, et aux personnes handicapées.

 Le musée Galliera édite ses propres catalogues d’exposition. Il est aussi doté d’un centre de documentation riche de 15 000 ouvrages, ouvert uniquement aux professionnels et aux chercheurs,  et sur rendez-vous.




Musée Guimet

6, place d'Iéna

Tél. 01 56 52 53 00

Métro : Iéna ou Boissière 

http://www.guimet.fr






 En 1876, l’industriel lyonnais Émile Guimet (1836-1918) entreprit un tour du monde, avec des étapes au Japon, en Chine et en Inde, où il acquit d'importantes collections d'objets d’art. Se spécialisant plus encore par la suite dans l’art asiatique, il fit construire le musée de style « néo-grec » auquel son nom reste attaché et qui fut inauguré en 1889. 

 Placé sous la tutelle de la direction des Musées de France depuis 1927, il regroupe d'autres collections publiques et legs de particuliers. On y découvre désormais la plus grande collection d'art asiatique hors d'Asie.

 Entièrement rénové par les architectes Henri et Bruno Gaudin, le musée Guimet, dont le nom officiel est Musée national des arts asiatiques-Guimet (MNAAG), a pu rouvrir ses portes au public en 2001, après plus de trois ans de travaux. 

 Présentées dans des espaces plus lumineux et aérés, sur quatre niveaux, les collections - limitées aux objets archéologiques ou d'arts anciens (non ethnologiques),mais n'excluant pas pour autant l'art contemporain - sont réunies selon des critères géographiques : Afghanistan et Pakistan, Himalaya, Asie du Sud-Est, Asie centrale, Chine, Corée, Inde et Japon.

 Le musée possède une remarquable collection de textiles (3 800 pièces) couvrant la quasi totalité du continent asiatique sur une période de près de deux mille cinq cents ans,  et léguée par Krishnâ Riboud en 2003.

 Le musée Guimet gère également les galeries de l'hôtel d'Heidelbach (19, avenue d’Iéna) et le musée d'Ennery (59, avenue Foch), consacrés, eux aussi, à l'art asiatique. Il organise régulièrement des manifestations culturelles liées aux cultures de l'Asie : rétrospectives cinématographiques, récitals et concerts, spectacles de danse et de théâtre, ainsi que des expositions temporaires, comme L’étoffe des rêves de Lee Young-hee. Séoul-Paris (2019-2020) ou Tigres de papier, cinq siècles de peinture en Corée ou L'Empire de l'encre, calligraphies contemporaines japonaises, toutes deux présentées en 2015-2016.

 De nombreuses animations sont proposées à tous les publics, qui trouverons dans ces lieux particulièrement exotiques une bibliothèque, une librairie-boutique dotée d’une large sélection de livres et de produits inspirés des chefs-d’œuvre conservés au musée, et un restaurant au joli nom de Salon des porcelaines




Fondation Louis-Vuitton

8, avenue du Mahatma-Gandhi

Tél. 01 40 69 96 00

Métro : Porte-Maillot ou Les Sablons

RER C : Porte-Maillot

http://www.fondationlouisvuitton.fr





 Dernier né des musées parisiens, la Fondation Louis-Vuitton s’est installée dans le bâtiment futuriste conçu à la demande de Bernard Arnault par l'architecte Frank Gehry, à proximité du Jardin d’Acclimatation dans le Bois de Boulogne. 

 Inauguré en octobre 2014 et financé par le groupe LVMH, ce nouveau site est exclusivement dédié à l'art contemporain. 

 Onze galeries sont réparties sur les trois niveaux de ce véritable vaisseau de verre, construction emblématique du XXIe siècle. La collection d'art de la Fondation y prend tout son relief, permettant au visiteur de découvrir des œuvres de Jean-Michel Basquiat, Gerhard Richter, Bertrand Lavier, Christian Boltanski, Olafur Eliasson, Thomas Schütte, Pierre Huyghe...

 Grâce à son auditorium pouvant accueillir jusqu’à 1 000 personnes, la Fondation peut offrir au public, dans de bonnes conditions acoustiques, une programmation musicale éclectique, allant du pianiste chinois Lang Lang au groupe électro allemand Kraftwerk. 

 Ouverte également au spectacle vivant, au cinéma ou à la vidéo, cette scène a vocation à devenir un lieu de débats, de colloques ou de séminaires.

 En collaboration avec les institutions muséales internationales, la Fondation Louis Vuitton organise des expositions temporaires, telles Dernier né des musées parisiens, la Fondation Louis Vuitton s’est installée dans le bâtiment futuriste conçu à la demande de Bernard Arnault par l'architecte Frank Gehry, à proximité du Jardin d’Acclimatation dans le Bois de Boulogne. 

Inauguré en octobre 2014 et financé par le groupe LVMH, ce nouveau site est exclusivement dédié à l'art contemporain. 

Là, dans les onze galeries réparties sur trois niveaux de ce véritable vaisseau de verre, qui se veut emblématique du XXIe siècle, la collection d'art de la Fondation prend tout son relief et permet ainsi au visiteur de découvrir des œuvres de Jean-Michel Basquiat, Gerhard Richter, Bertrand Lavier, Christian Boltanski, Olafur Eliasson, Thomas Schütte, Pierre Huyghe...

Grâce à son auditorium pouvant accueillir jusqu’à 1 000 personnes, la Fondation peut offrir au public, dans de bonnes conditions acoustiques, une programmation musicale éclectique, allant du pianiste chinois Lang Lang au groupe électro allemand Kraftwerk. 

Ouverte également au spectacle vivant, au cinéma ou à la vidéo, cette scène a vocation à devenir un lieu de débats, de colloques ou de séminaires.

En collaboration avec les institutions muséales internationales, la Fondation Louis Vuitton se propose d’organiser ici des expositions temporaires, telles Au diapason du monde (2018) ou Les Clefs d’une passion (2015), où étaient présentées des œuvres majeures du XXe siècle, « fondatrices de la

modernité » : de Matisse à Rothko, en passant par Picabia, Mondrian ou Otto Dix.

 Signalons encore la librairie-boutique, où l’on peut trouver les catalogues édités par la Fondation ainsi qu’une ligne d’objets inspirés par les matériaux du bâtiment, et le restaurant Le Frank, aux fourneaux duquel sévit le chef étoilé Jean-Louis Nomicos.







Palais de Tokyo & Musée d'art moderne de la Ville de Paris


Palais de Tokyo

13, avenue du Président-Wilson

Tél. 01 81 97 35 88

http://www.palaisdetokyo.com


Musée d'art moderne de la Ville de Paris

11, avenue du Président-Wilson

Tél. 01 53 67 40 00

http://www.mam.paris.fr


Métro : Iéna ou Alma-Marceau 

RER C : Pont de l'Alma




Palais de Tokyo



 Deux musées d’art moderne pour un même site ! Le palais de Tokyo, bel édifice art déco construit à l’occasion de l’Exposition internationale de 1937, accueille, dans l'aile ouest, un centre d'art contemporain national - le Palais de Tokyo proprement dit -, tandis que l'aile est, qui appartient à la municipalité, abrite le Musée d'art moderne de la Ville de Paris.

 Le palais de Tokyo, agrandi et rénové en 2012, et augmentant de surface de 8 000 à 22 000 m², est devenu un lieu interdisciplinaire consacré à la création contemporaine sous toutes ses formes : peinture, sculpture, design, mode, vidéo, cinéma, littérature, danse. Plus qu’un musée, le site du palais de Tokyo, grande coquille courbe, très modulable, permet d'organiser tous types d'expositions ou de spectacles. Tout l’été 2016, l'on put y voir Rester vivant, imaginée par l’écrivain Michel Houellebecq.

 Situé juste à côté, le Musée d'art moderne de la Ville de Paris (MAMVP), possède un fonds de plus de 10 000 œuvres. Il présente au public, la collection d'art moderne et contemporain, municipale, allant  du fauvisme jusqu’à nos jours. De grandes expositions temporaires y ont été organisées, avec, entre autres, celle, immémoriale, consacrée à Mark Rothko (1999) ou, plus près de nous, à Sonia Delaunay (2014-2015) et Andy Warhol (2015-2016).

 Possédant un programme d’animation varié, à destination des adultes et des enfants, ces deux établissements, accessibles aux handicapés, mettent également à la disposition du public leurs divers points de restauration : le Tokyo eat et Monsieur Bleu au palais de Tokyo et une cafétéria au MAMVP, ainsi que leurs boutiques-librairies, particulièrement bien approvisionnées en livres d’art, catalogues d’expositions et objets dérivés.



Sonia Delaunay au Musée d'art moderne de la Ville de Paris




Musée du Vin

5, square Charles-Dickens

Tél. 01 45 25 70 89

Métro : Passy

http://www.museeduvinparis.com





 Dans une partie d’anciennes carrières de calcaire, exploitées depuis le XIIIe siècle, les frères de l’ordre des minimes du couvent de Passy (créé à la fin du XVe siècle par saint François de Paule), entreposaient le fruit de leurs récoltes. La colline de Chaillot était alors plantée essentiellement de vignes, dont les rues Vineuse et des Vignes voisines conservent encore la mémoire.

 C’est sous ces voutes hautement historiques, que le musée du Vin a été aménagé en 1984 par le Conseil des échansons de France, une confrérie bachique regroupant des amateurs de vin dont l’objectif est de défendre et promouvoir les meilleurs vins d’appellation d’origine contrôlée (AOC).

 Ici, une collection de plus de 2 000 outils (du début de notre ère au XIXe siècle) liés à la culture de la vigne, à la vinification et à la conservation du vin, mais aussi à sa dégustation, initie le visiteur à l’art du vin, sous toutes ses formes. On pourra même joindre la pratique à la théorie ! Le musée du Vin de Paris propose en effet un large éventail d’animations œnologiques, de cours de formation et de dégustation.

 De plus, son restaurant Les Echansons permet aux amateurs de cuisine française de goûter à des plats renouvelés selon les produits de saison et accompagnés d’un nectar choisi parmi les 200 bouteilles figurant sur la carte des vins.



par Jacky Barozzi 02 mai, 2024
Adopté par Mimi, le Chartreux de Corine, l'amie de ma petite soeur Marinette, du côté de Flayosc. Séjour dans le Sud, entre Flayosc (Var) et Cannes (Alpes-Maritimes) du 17 au 30 avril 2024.
par Jacky Barozzi 08 avr., 2024
Sandrine, assisse au soleil sur un banc du square Trousseau , au faubourg Saint-Antoine, observait, tout en achevant d’avaler un sandwich, des enfants jouant dans l’aire de jeux, au milieu du grand bac à sable. Une jeune femme blonde d‘une vingtaine d’années et son compagnon, un beur du même âge, accompagnés de leur gamin, se dirigèrent vers le kiosque à musique, au centre du jardin. Là, ils s’installèrent sur les marches. Le père sortit une balle de son sac à dos et la donna au garçon, qui courut rejoindre les autres enfants dans l’aire de jeux voisine du kiosque. Sandrine alluma une cigarette et fuma voluptueusement, les yeux mi-clos, le visage offert aux rayons du soleil. Plongées dans ses rêves, elle fut soudain ramenée à la réalité par la voix d’une jeune femme : – Pourrais-je vous emprunter votre briquet, s’il-vous-plait ? Rouvrant les yeux, Sandrine découvrit la blonde du kiosque. Elle tira un briquet de son sac, posé à côté d’elle sur le banc, et le tendit en souriant à la mère du petit garçon. Sans plus de façon, celle-ci repartit jusqu’au kiosque où elle donna à son tour le briquet à son conjoint. Malgré la distance, Sandrine perçu toute l’action : le jeune homme chauffa une barrette de cannabis et se confectionna un joint, qu’il alluma, avant de rendre le briquet à sa compagne. Celle-ci revint en direction de Sandrine et lui redonna son briquet – Merci beaucoup, dit-elle. – Il n’y a pas de quoi, répondit Sandrine, toujours souriante. 
par Jacky Barozzi 23 mars, 2024
Connaissez-vous, au voisinage du bois de Vincennes, l’hôpital Esquirol de Saint-Maurice ? Un haut-lieu de vie et de mémoire, qui vaut le détour ! Durant douze siècles, Saint-Maurice se dénomma Charenton-Saint-Maurice, jusqu’à ce qu’une ordonnance royale de Louis Philippe, du 25 décembre 1842, lui permit de n’en conserver que sa seule appellation dernière. Officiellement, pour la distinguer de la commune voisine, qui prit le nom de Charenton-le-Pont en 1810. En réalité, c’est parce que les habitants, du fait de la trop grande renommée de l’asile de Charenton, et trouvant qu’ils avaient de plus en plus de mal à marier leurs filles, voulurent, à défaut de se débarrasser de l’asile, en effacer le nom. Voilà pourquoi l’ancien asile de Charenton, devenu l’hôpital Esquirol, ne se trouve pas sur la commune de Charenton, mais sur celle de Saint-Maurice.
par Jacky Barozzi 12 mars, 2024
JARDIN DES PLANTES - 1633 5° arr., place Valhubert, rue Buffon, rue Geoffroy-Saint- Hilaire, rue Cuvier, M° Gare-d’Austerlitz, Jussieu ou Place-Monge C’est en 1614 que Guy de La Brosse, médecin ordinaire de Louis XIII, soumet à Jean Héroard, Premier médecin du roi, son projet de création d’un jardin où l’on cultiverait « toutes sortes d’herbes médicinales ». Il faut dire que les travaux des botanistes du XVI° siècle avaient attiré l’attention sur cette science nouvelle. Après la création du Jardin des plantes de Montpellier, en 1593, qui est le premier fondé en France, Henri IV et Sully songèrent à en établir un semblable à Paris qui possédait seulement un petit jardin de simples planté par l’apothicaire Nicolas Houel pour l’école des Apothicaires de la rue de l’Arbalète. L’édit de fondation du «Jardin royal des plantes médicinales » est promulgué en 1626 mais il reste encore à lui trouver un emplacement ! C’est Guy de La Brosse qui, en 1633, s’occupe de l’acquisition d’un vaste terrain, le clos Coypeau, situé au sud de l’abbaye Saint-Victor. D’une surface représentant environ le quart de sa superficie actuelle (qui est de 24 hectares), le jardin est séparé de la Seine par un entrepôt de bois et bordé de l’autre côté (vers l’actuelle rue Geoffroy-Saint-Hilaire) par des buttes artificielles faites de détritus et de gravats de construction. Guy de La Brosse s’attache immédiatement à aménager cette propriété royale, dont il est nommé intendant en 1635, pour en faire une école de botanique et d’histoire naturelle. L’espace est compartimenté en quatre zones distinctes, séparées par deux allées se coupant à angle droit. L’on y cultive des plantes usuelles, des arbres fruitiers, des arbustes et des plantes aquatiques. Sur les pentes des buttes artificielles qui bornent le jardin, Guy de La Brosse aménage un labyrinthe. En 1636, Vespasien Robin, démonstrateur en botanique, plante le robinier ou faux-acacia à partir d’un rejet dont son père Jean Robin, chargé du Jardin du roi dans l’île de la Cité (emplacement de la place Dauphine), se serait procuré les graines par l’intermédiaire d’un pépiniériste anglais. Le robinier du Jardin des plantes fut longtemps le deuxième plus vieil arbre de Paris, après le robinier du square René-Viviani planté vers 1601 par Jean Robin. Il est aujourd’hui mort et il ne reste qu’un tronc avec des rejets (extrémité ouest de la galerie de botanique) mais celui du square René-Viviani, avec ses 20 mètres de hauteur et ses 4 mètres de circonférence, existe toujours, soutenu par des étais. Dès 1640, le jardin est ouvert au public et, à la mort de son fondateur, l’année suivante, il compte 1 800 plants différents. C’est désormais le « Jardin du roi », développé à partir de 1693 par Fagon, Premier médecin de Louis XIV, puis par le botaniste Tournefort, qui plante l’érable de Crète en 1702 (labyrinthe, côté bibliothèque), et les trois frères de Jussieu qui parcourent le monde à la recherche de nouvelles espèces rares. C’est ainsi que Bernard de Jussieu rapporta d’Angleterre, en 1734, deux cèdres du Liban dont l’un subsiste sur les pentes du grand labyrinthe ; c’est lui aussi qui plantera en 1747 le premier pied de Sophora, qui provenait de Chine (devant la galerie de minéralogie). Entre 1732 et 1739 sont créées les premières serres chaudes françaises, pour abriter des plantes exotiques. Nommé intendant du Jardin du roi en 1739, Georges- Louis de Buffon le restera jusqu’à sa mort, en 1788. Il sut s’entourer des meilleurs savants, parmi lesquels les naturalistes Louis Daubenton (une colonne signale sa tombe près du sommet du labyrinthe) et Jean-Baptiste de Lamarck et le botaniste Antoine-Laurent de Jussieu, neveu des trois frères. Pour le jardin, il s’adjoignit les services d’André Thouin, nommé jardinier en chef en 1764, et pour la construction des bâtiments, ceux de l’architecte Edme Verniquet. C’est sous la direction de Buffon que le Jardin du roi va connaître son plus bel essor. L’intendant y habite, dans la maison dite « de Buffon » située dans l’angle sud-ouest du jardin (actuelle librairie).
par Jacky Barozzi 01 mars, 2024
Fontaine Hydrorrhage Jardin Tino-Rossi, quai Saint-Bernard (5e arr.) Métro : Gare d’Austerlitz ou Jussieu Transformé en jardin entre 1975 et 1980, le quai Saint-Bernard constitue désormais une belle promenade, entre les ponts d’Austerlitz et de Sully. C’est là qu’a été installé le musée de Sculptures en plein air de la Ville de Paris, consacré essentiellement aux œuvres de la seconde moitié du XXe siècle. Au centre, un rond-point constitué d’une succession de bassins semi-circulaires, abrite une bien singulière fontaine. Baptisée Hydrorrhage , celle-ci a été réalisée en 1975-1977 par l’architecte Daniel Badani et le sculpteur Jean-Robert Ipoustéguy. Derrière une imposante armure en forme de bouclier, on découvre un homme nu, harnaché d’un attirail relevant proprement de l’iconographie sado-masochiste, et suçotant une sorte de gland tout en se livrant à la masturbation ! Cette audacieuse œuvre, contemporaine de l’époque de la libération sexuelle, semble avoir dépassée les souhaits de son commanditaire. La municipalité a en effet récemment entouré d’un grillage et d’une haie d’arbustes l’ensemble des bassins, empêchant le visiteur de se rapprocher de cette fontaine, autrefois de plain-pied, et en a pudiquement détourné la gerbe principale, qui jaillissait du sexe du personnage et retombait dans le premier bassin depuis le gros tuyau recourbé au centre du bouclier, pour le remplacer par les deux inoffensifs jets d’eau du bassin, situés de part et d’autre du groupe en bronze. 
par Jacky Barozzi 29 févr., 2024
La Lutèce gallo-romaine reconstituée. JARDIN DES ARENES DE LUTECE ET SQUARE CAPITAN - 1892 5° arr., rue de Navarre, rue des Arènes, rue Monge, M° Place-Monge La Lutèce gallo-romaine, qui voit se reconstruire l’île de la Cité, se développe sur la rive gauche, à l’abri des inondations. Là, sur les pentes de la montagne Sainte- Geneviève, s’établit une cité à la romaine, de part et d’autre de la voie principale, le cardo, dont on retrouve le tracé dans la rue Saint-Jacques. Un peu à l’écart, adossé au versant oriental de la colline, est construit vers la fin du Ier siècle après J.-C. un édifice, connu sous le nom d’Arènes de Lutèce, qui servait en réalité tout aussi bien pour les jeux du cirque que pour les représentations théâtrales, comme en témoigne la scène qui vient interrompre les gradins sur un côté.
par Jacky Barozzi 25 févr., 2024
I nlassable piéton de Paris, pour lequel les errances dans la capitale furent longtemps le prétexte à ranimer son imaginaire mémoriel, Patrick Modiano serait-il brusquement rattrapé par le principe de réalité ? Dans son dernier roman, « La Danseuse », un récit de moins de cent pages, aux chapitres particulièrement aérés, il nous conte l’histoire d’une danseuse, jamais autrement nommée dans le livre, et de son jeune fils Pierre, rencontrés un demi siècle plus tôt. Situé en grande partie entre la Place Clichy (9e arr.) et la Porte de Champerret (17e arr.), ce court texte est ponctué de plusieurs paragraphes où le présent s’invite comme jamais auparavant dans les romans de notre auteur récemment nobélisé : « Qu’étaient devenus la danseuse et Pierre, et ceux que j’avais croisés à la même époque ? Voilà une question que je me posais souvent depuis près de cinquante ans et qui était restée jusque-là sans réponse. Et, soudain, ce 8 janvier 2023, il me sembla que cela n’avait plus aucune importance. Ni la danseuse ni Pierre n’appartenaient au passé mais dans un présent éternel. » Ici, le narrateur ne reconnait plus le Paris de sa jeunesse et s’y sent désormais étranger. Une ville où les Parisiens ont été remplacés par les touristes et où la nostalgie n’est plus ce qu’elle était. Une ville : « qui avait à ce point changé qu’elle ne m’évoquait plus aucun souvenir. Une ville étrangère. Elle ressemblait à un grand parc d’attraction ou à l’espace « duty-free » d’un aéroport. Beaucoup de monde dans les rues, comme je n’en avais jamais vu auparavant. Les passants marchaient par groupes d’une dizaine de personnes, traînant des valises à roulettes et la plupart portant des sacs à dos. D’où venaient ces centaines de milliers de touristes dont on se demandait s’ils n’étaient pas les seuls, désormais, à peupler les rues de Paris ? » Tandis que le narrateur traverse le boulevard Raspail (Patrick Modiano réside aujourd’hui dans le 6e arr.), il croise un fantôme du passé : « Je reconnus aussitôt Verzini. Et j’éprouvai un brusque malaise, celui d’être en présence de quelqu’un que je croyais mort depuis longtemps. » Après l’avoir accosté, les deux hommes décident de se réfugier dans un café, à l’angle du boulevard et de la rue du Cherche-Midi : « Nous étions assis à une table, l’un en face de l’autre, seuls dans la salle, ce qui m’étonnait. Depuis quelques temps, les cafés et les restaurants étaient bondés. Devant la plupart d’entre eux, il y avait même des files d’attente. » Le narrateur précisant : « Derrière la vitre, je voyais passer les groupes de touristes habituels depuis quelques mois, sac au dos et traînant leurs valises à roulettes. La plupart portaient des shorts, des tee-shirts et des casquettes de toile à visière. Aucun d’entre eux ne pénétrait dans le café où nous étions, comme si celui-ci appartenait encore à un autre temps qui le préservait de cette foule. » Et ajoutant, au moment où le narrateur et Verzini se séparent sur le trottoir : « Dehors, nous étions bousculés par le flot des touristes. Ils avançaient par groupes compacts et vous barraient le chemin. ''Nous reprendrons peut-être un jour notre conversation, me dit-il. C’est si loin, tout ça… Mais j’essaierai quand même de me souvenir…'' Il eut le temps de me faire un signe du bras avant d’être entraîné et de se perdre dans cette armée en déroute qui encombrait le boulevard. » Le narrateur ou Modiano lui-même, avouant, plus loin : « Nous vivions des temps difficiles depuis trois ans, comme je n’en avais jamais connu de ma vie. Et le monde avait changé si vite autour de moi que je m’y sentais un étranger. » Alors, texte testamentaire de notre auteur national, dans un Paris post covidien et de plus en plus airbnbisé ? Seul, l’avenir nous le dira…
par Jacky Barozzi 20 févr., 2024
12e arrondissement Musée des Arts forains 53, avenue des Terroirs de France Tél. : 01 43 40 16 22 Métro : Cour Saint-Émilion http://www.arts-forains.com
par Jacky Barozzi 20 févr., 2024
PARC DES BUTTES-CHAUMONT - 1867 19° arr., rue Manin, rue de Crimée, rue Botzaris, M° Buttes- Chaumont ou Botzaris Entre Belleville et La Villette, la butte de Chaumont, du latin calvus mons ou mont chauve, est de tout temps une colline aride et dénudée dont le sol calcaire interdit toute agriculture. Des moulins apparaissent dès le XVI° siècle sur les hauteurs de Belleville et de La Villette et on en dénombre six à la fin du XVII°sur la butte de Chaumont. A partir du XVIII° siècle, le gypse du sous-sol est exploité pour fournir de la pierre à plâtre destinée à la construction. Cette extraction, qui se fait en souterrain, entraîne des affaissements du terrain et, à la suite d’effondrements meurtriers, l’exploitation souterraine est interdite en 1779. Les carrières à plâtre sont détruites et comblées par éboulement mais l’exploitation va se poursuivre à ciel ouvert, de plus en plus intensive dans le premier tiers du XIX° siècle. En 1851, la carrière dite de l’Amérique, l’une des plus importantes, quasiment épuisée, est fermée. Le site offre à cette époque un aspect véritablement désolé. Aux pieds de la butte, du côté de La Villette, se trouve depuis la fin du XVIII° siècle le plus grand dépotoir d’ordures de la capitale, qui sert aussi pour l’équarrissage des chevaux. La nuit, les anciennes carrières sont le refuge des clochards et des rôdeurs. 
par Jacky Barozzi 18 févr., 2024
PARC FLORAL DE PARIS 1969 12° arr., bois de Vincennes, esplanade Saint-Louis, route de la Pyramide, M° Château-de-Vincennes. Entrée payante Le Parc floral a été inauguré en 1969 à l’occasion des Troisièmes Floralies internationales de Paris. Les deux premières éditions s’étaient tenues en 1959 et 1964 au Centre national des Industries et des Techniques (CNIT) de La Défense et le succès qu’elles avaient remporté avaient conduit les organisateurs à rechercher un emplacement mieux adapté. C’est ainsi que le Conseil de Paris décida en 1966 d’implanter ce nouveau “Parc d’activités culturelles de plein air” dans le bois de Vincennes, sur des terrains qui avaient été occupés par les anciens établissements militaires de la Pyramide et de la Cartoucherie. L’objectif était double : accueillir les Troisièmes Floralies internationales de Paris, qui seraient suivies d’autres expositions temporaires, mais aussi profiter de l’engouement pour l’art floral manifesté par le grand public pour le sensibiliser à l’art contemporain en exposant des œuvres en plein air. 
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