(Musée Gustave Moreau, photo RMN)


Jacques Barozzi










TRÉSORS DES MUSÉES PARISIENS










SOMMAIRE



INTRODUCTION


1er arrondissement :

- Musée du Barreau de Paris

- Musée en Herbe

- Centre national du Jeu de Paume

- Musée de l'Orangerie

 - Musée des Arts décoratifs


2e arrondissement :

- Cabinet des Médailles et Antiques 


3e arrondissement :

- Musée d'art et d'histoire du judaïsme

- Musée des Arts et Métiers

- Musée Carnavalet

- Musée de la Chasse et de la Nature

- Musée Cognacq-Jay

- Musée Picasso


4e arrondissement :

- Pavillon de l’Arsenal

- Maison européenne de la photographie

- Musée de la Magie

- Mémorial de la Shoah

- Maison de Victor Hugo


5e arrondissement :

- Musée de Cluny

- Musée Curie

- Muséum national d'histoire naturelle

- Institut du monde arabe

- Musée de la sculpture en plein air

- Musée de la préfecture de Police


6e arrondissement :

- Musée de la Bible et Terre Sainte

- Musée-Librairie du Compagnonnage

- Musée Dupuytren

- Musée d'histoire de la médecine

- Musée Eugène-Delacroix

- Musée du Luxembourg

- Musée de la Monnaie de Paris

- Musée Zadkine


7e arrondissement :

- Fondation Custodia

- Musée des Égouts de Paris

- Musée de la Légion d'honneur

- Musée Maillol

- Musée des Plans-reliefs

- Musée du Quai Branly

- Musée Rodin

- Musée Valentin-Haüy


8e arrondissement :

- Musée Nissim-de-Camondo

- Musée Cernuschi

- Palais de la découverte

- Musée du Petit Palais

- Musée Jacquemart-André


9e arrondissement :

- Musée de la franc-maçonnerie

- Musée Grévin

- Musée Gustave-Moreau

- Musée de la vie romantique


10e arrondissement :

- Musée du Chocolat 

- Musée de l’Éventail


11e arrondissement :

- Musée Édith-Piaf

- Musée du Fumeur


12e arrondissement :

- Musée des Arts forains

- Musée du Cinéma

- Musée de l’histoire de l’immigration


13e arrondissement :

- Manufacture des Gobelins


14e arrondissement :

- Catacombes de Paris

- Fondation Cartier pour l'art contemporain

- Fondation Henri Cartier-Bresson


15e arrondissement : 

- Musée Bourdelle

- Musée du Général-Leclerc-de-Hauteclocque-et-de-la-Libération-de-Paris – musée Jean-Moulin

- Musée Pasteur


16e arrondissement :

- Cité de l'Architecture et du Patrimoine

- Musée de l’Homme

- Musée national de la Marine

- Maison de Balzac

- Musée de la Contrefaçon

- Musée Dapper

- Palais Galliera, musée de la Mode de la Ville de Paris

- Musée Guimet

- Fondation Louis Vuitton

- Musée Marmottan Monet

- Palais de Tokyo et Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris

- Musée du Vin


17e arrondissement :

- Musée Jean-Jacques Henner


18e arrondissement :

- Halle Saint-Pierre, musée d'Art Brut et d'Art Singulier

- Espace Dalí

- Musée de Montmartre


19e arrondissement :

- Musée de la musique


20e arrondissement :

- Pavillon de l'Ermitage

- Pavillon Carré de Baudouin








INTRODUCTION




 Paris, où les dieux et déesses ont établi leurs adresses, Champs-Elysées, Champ-de-Mars, est également le séjour d’une multitude de muses qui y possèdent plus d’une centaine de maisons, appelées généralement "Musées" !

 Outre les plus courus d’entre eux, tels Versailles, le Louvre, Orsay ou Beaubourg, qui attirent des millions de visiteurs et suscitent, bon an mal an, une abondante moisson de publications, c’est aux trésors dont regorgent la plupart des autres musées parisiens que cet article et les suivants sont principalement consacrés.

 La lecture du sommaire n’est-elle pas déjà, à elle seule, un véritable inventaire à la Prévert ? La promesse, en tout cas, d’une grande diversité de découvertes, qui mène, par exemple, du musée des Arts premiers (Quai Branly) à la Fondation Cartier pour l'art contemporain ou bien du musée de la mode (Palais Galliera) à celui de la Contrefaçon !

 Musées nationaux, musées municipaux, musées privés, consacrés aux arts et lettres, aux sciences et aux techniques, aux divers patrimoines matériels ou mémoriels, anciens ateliers de peintres, sculpteurs, maisons d’écrivains… autant de lieux à découvrir tout à la fois pour notre plus grand plaisir et notre enrichissement personnel.

 Pourquoi va-t-on au musée ? Essentiellement pour y admirer les trésors qu’aucun particulier ne pourrait accumuler pour son propre usage, fût-il Crésus en personne. 

 Paris, capitale des arts, accueille en son sein, au travers de plus d’une centaine de musées divers et variés, l’un des plus beaux musées imaginaires qui puissent se concevoir.

 Mais, outre les collections permanentes, l’on vient aussi de plus en plus souvent en ces lieux pour les expositions temporaires qui y sont régulièrement organisées.

 Ces dernières sont autant d’occasions de satisfaire la curiosité du visiteur pour un créateur ou un  savant, une discipline artistique ou technique, une époque précise de l’histoire de l’art ou des sciences, dont tel ou tel musée s’est fait la spécialité et qu’il peut développer à volonté grâce à son fonds propre, enrichi des œuvres prêtées par d’autres musées ou collectionneurs privés.

 La fréquentation des musées nous offre également l’opportunité de découvrir l’intérieur de certains des plus beaux palais, privés ou nationaux, hôtels particuliers ou maisons-ateliers d’artistes de la capitale, et d’entrer dans l’intimité de leurs jardins secrets, de jouir de leurs divers points de vue sur la ville et son fleuve depuis leurs balcons et leurs terrasses.

 Ajoutons enfin que pour la plupart d’entre eux, tels les quatorze musées de la Ville de Paris, la visite de leurs collections permanentes est gratuite.

 Et, sans plus tarder, souhaitons aux lecteurs la bienvenue aux musées de Paris !





1er arrondissement





Musée du Barreau de Paris 

25, rue du Jour

Tél. 01 44 32 47 48

Métro : Étienne Marcel

 https://www.museedubarreaudeparis.com



 Dans la cave voûtée d'un hôtel particulier classé aux Monuments historiques, le musée du Barreau raconte, à travers ses collections permanentes, l'histoire de la justice et des avocats d' l'Antiquité à nos jours.

 Le musée du Barreau propose aux visiteurs de découvrir, sous la houlette d’un conférencier, les principaux procès de l’histoire de France, de l’Ancien Régime à l’après-guerre. De précieux documents originaux (manuscrits ou imprimés) abondamment illustrés de peintures, dessins, photos… permettent ainsi de mieux appréhender, entre autres, les procès révolutionnaires de Louis XVI et Marie-Antoinette, ou de revivre les grandes heures de l’affaire Dreyfus et le procès d’Émile Zola à la suite de son célèbre  « J’accuse ! »

 D’autres procès sont également évoqués, ceux du maréchal Ney, de Cambronne, de Madame Caillaux, de Villain (l’assassin de Jaurès) ou encore de Stavisky. 

 En fin de parcours, les vitrines du musée présentent les lettres d’adieu d’avocats tragiquement disparus pendant la Seconde Guerre mondiale, des documents évoquant la Résistance au Palais de Justice durant l’Occupation et les notes de plaidoirie de Jacques Isorni pour la défense de l’écrivain Robert Brasillach puis du Maréchal Pétain. 

 Le musée est ouvert au public en visite libre, les week-ends et jours fériés de 10 h à 18 h. Des visites guidées sont organisées pour des groupes de 10 à 25 personnes et sur réservation. Des visites en langues anglaise sont également proposées.





Musée en Herbe

23, rue de l'Arbre-Sec

Tél. 01 40 67 97 66

Métro : Les Halles, Châtelet ou Louvre-Rivoli

http://museeenherbe.com




 Créé en 1975, le Musée en Herbe est intergénérationnel et propose des expositions aux visiteurs de 3 à 103 ans ! 

 Afin d’initier les plus jeunes à la culture, les parcours artistiques sont proposés sous la forme d’un grand jeu dont ils sont les héros. Une méthode qui a fait ses preuves : en 2014, le musée a attiré plus de 100 000 visiteurs pour l’exposition Il était une fois la bande à Niki – Les nouveaux réalistes.

 En 2015, pour ses 40 ans, le Musée en Herbe en partenariat avec le musée Hergé de Louvain-la-Neuve en Belgique  a permis aux visiteurs de découvrir Tintin et Milou ainsi que tous les personnages des albums du dessinateur belge, à travers ses planches à dessin. Aussi, le visiteur a pu suivre les pas du célèbre reporter en Afrique, en Amérique, en Egypte, en Chine et au Tibet grâce aux œuvres d’art et objets ethnologiques originaux, prêtés par le musée du Quai-Branly ou par le musée du Louvre.

 En 2016, le Musée en Herbe inaugure son nouveau local au 23, rue de l'Arbre-Sec avec l’exposition L'art et le Chat. Une trentaine d’œuvres d'art prêtées par de grands musées y sont présentées "nez à nez" avec l’interprétation qu’en fait le Chat de Geluck. Le Matou philosophe rend un hommage appuyé à Picasso, César, Klein, Munch, Soulages, Keith Haring, Vasarely et bien d’autres.

 Enfin, des ateliers de création permettent aux enfants, à partir de 2 ans et demi, de mettre en pratique, tout en s’amusant, ce qu’ils ont pu voir dans les diverses expositions.

 Accessible aux handicapés, le musée est doté d'un point de vente et d’une librairie spécialisée, située à 20 mètres, au 43, rue de l'Arbre-Sec. Elle est spécialisée dans les ouvrages jeunesse, et plus spécifiquement dans l’art pour les enfants.




Galerie nationale du Jeu de Paume 

Jardin des Tuileries - place de la Concorde

Métro : Concorde 

Tél. 01  47  03  12  50

http://www.jeudepaume.org



 Dernier espace créé pour ce sport de raquettes, la salle du Jeu de Paume, de 80 mètres de longueur sur 13 mètres de largeur, a été inaugurée en 1862. 

 Située à l’extrémité ouest de la terrasse du jardin des Tuileries, en surplomb de la rue de Rivoli, elle a été conçue sur le modèle du bâtiment voisin de l’Orangerie, élevé dix ans plus tôt, côté Seine.

 Au début du XXe siècle, le tennis ayant définitivement supplanté le jeu de paume, le bâtiment fut alors transformé en galerie d’exposition. De 1922 à 1939, le Jeu de Paume était une simple annexe du musée du Luxembourg.

 Entre 1947 et 1986, le musée du Jeu de Paume devint le musée des Impressionnistes, une annexe du Louvre, jusqu’à l’ouverture du musée d’Orsay.

 En 1991, l'intérieur du bâtiment fut réaménagé d’après les plans de l’architecte Antoine Stinco. Depuis, la Galerie nationale du Jeu de Paume, à l’initiative de jack Lang, est entièrement dévolue à l’art moderne et contemporain.

 En 2004, Jean-Jacques Aillagon, ministre de la Culture et de la Communication, décide de fusionner le Centre national de la photographie, le Patrimoine photographique et la Galerie nationale du Jeu de Paume en un seul établissement. 

 Depuis, le Jeu de Paume est un centre d’art et un lieu de référence pour la diffusion de l’image des XXe et XXIe siècles : photographie, cinéma, vidéo, installation et création en ligne. 

 Avec une surface d’exposition de plus de 1 000 m2, répartie en neuf salles sur trois niveaux, le Jeu de Paume accueille une programmation variée d’expositions photographiques mais aussi de cycles de cinéma, de colloques, de séminaires et autres activités éducatives.

 Parmi les expositions de ces dernières années : Germaine Krull (2015), Gilles Caron (2014), Vivian Maier (2013), Ai Weiwei et Berenice Abbott (2012), Diane Arbus (2011), André Kertész (2010), Martin Parr et Robert Frank (2009), Lee Miller (2008) ou encore Cindy Sherman (2006). 

 Le musée édite ses propres catalogues d’exposition et la librairie du Jeu de Paume propose près de 10 000 titres concernant les arts plastiques, photographiques, cinématographiques et un fonds international de catalogues d’exposition.

 Un café et un lieu de restauration complètent ses installations.




Musée de l’Orangerie

Jardin des Tuileries - place de la Concorde

Métro : Concorde 

Tél : 01 44 50 43 00

http://www.musee-orangerie.fr



 L'Orangerie fut édifiée en 1852, par l'architecte Firmin Bourgeois et achevée par son successeur Ludovico Visconti, pour y abriter les orangers du jardin des Tuileries.

 Au début des années 1920, comme son voisin le Jeu de Paume, l’Orangerie devint une annexe du musée du Luxembourg. 

 Sur proposition de son ami Georges Clemenceau, Claude Monet décida d'y installer le grand ensemble mural des Nymphéas, auquel il oeuvrait depuis 1914 et dont il décida de faire don à la France en 1918. Il y travaillera pratiquement jusqu’à sa mort (1926).

 Le musée ouvrit ses portes au public en mai 1927.

 Le chef-d’œuvre de Monet occupait alors la moitié du bâtiment, de style classique et d’un seul niveau, tandis que l’autre moitié servait de lieu d’exposition. L'acquisition, dans les années 1960, de la Collection Jean Walter et Paul Guillaume modifia radicalement l'identité du musée, que l’architecte Olivier Lahalle réaménagea sur deux niveaux. Les derniers travaux, achevés en 2006 et conduits par l'architecte Olivier Brochet, permettent désormais d'admirer dans un cadre plus lumineux : Monet, bien sûr, mais aussi quelques unes des œuvres marquantes des principaux peintres du XXe siècle : Renoir, Cézanne, Derain, Modigliani, Picasso, Gauguin, le Douanier Rousseau, Marie Laurencin, Utrillo, Sisley, Matisse, Van Dongen, Soutine.





Musée des Arts décoratifs

107, rue de Rivoli

Tél. : 01 44 55 57 50

Métro : Palais-Royal - Musée-du-Louvre ou Tuileries

http://www.lesartsdecoratifs.fr



 Les Arts décoratifs sont répartis dans 3 lieux à Paris.

 Le site Rivoli est installé dans le palais du Louvre, mais est complètement indépendant du musée du Louvre. Il accueille notamment le musée de la Publicité. Inauguré en 1978 sous l’appellation "musée de l'Affiche", il occupe une partie des pavillons de Rohan et de Marsan. Depuis les premières réclames apparues dans la presse au XVIIIe siècle jusqu’aux derniers spots actuels, la publicité a souvent fait appel aux meilleurs artistes. Le musée de la Publicité possède un fonds de plus de 100 000 affiches, d'annonces passées dans les périodiques (30 000 quotidiens et magazines), de 20 000 films publicitaires, de spots radiophoniques et d’objets promotionnels.

 En raison de la fragilité de son patrimoine, il ne le présente qu'à l'occasion d'expositions temporaires, comme : La Belle Époque de Jules Chéret : de l’affiche au décor (2010), ou Ricard SA, depuis 1932 (2012). Et, plus près de nous, Affichistes et caricaturistes (2016), qui révélait le rôle déterminant des caricaturistes durant les années de crise de l’affiche française, entre 1900 et 1918.


par Jacky Barozzi 14 juin 2025
La paysanne de Paris Native de la campagne varoise (83), Vita aime la nature. Outre ses nombreuses sorties dans le quartier et sa promenade quasi quotidienne au bois de Vincennes, elle dispose d’un petit jardin méditerranéen privé, aménagé sur le balcon en arc de cercle, qui surplombe les arbres du boulevard Soult, à l’angle de la rue de la Nouvelle-Calédonie, et ceux de la cour du lycée Paul-Valéry. Là prospèrent pas moins de deux oliviers, un figuier, un citronnier, un laurier à fleurs aux trois tons de rose, un chèvrefeuille, des lavandes…
par Jacky Barozzi 13 juin 2025
Miam miam, ce jeudi soir mes deux papas m'ont amenée à la pizzeria Momo, place Saint-Paul (3e arr.), où l'on a retrouvé leurs amis Eric et Fabrice ! La vie parisienne de Vita En bonne Parisienne, Vita adore quand l'on reçoit à la maison et encore plus quand on sort dîner en ville...
par Jacky Barozzi 11 juin 2025
Matin calme, sans aucun tram à l'horizon. Promenade hygiénique Mardi 10 juin, à l’heure du déjeuner. Rentrant du bureau de tabac et tenant son chien en laisse, un homme traverse le boulevard Soult (12e) et s’en retourne à son domicile sur le trottoir d’en face, sans savoir qu’il est observé. Vita et moi sommes nous filmés par une caméra de contrôle, depuis un drone, un hélicoptère ? Non, juste Chedly nous photographiant depuis notre balcon, avec son smartphone…
par Jacky Barozzi 10 juin 2025
Séance d'échauffement à la musique des tam tam africains de la sportive Vita au bois de Vincennes. La déesse du stade S’il ne vente, pleut, neige ou grêle, Chedly ou moi menons quotidiennement Vita au bois de Vincennes. Là, sur la large prairie jouxtant le temple bouddhiste du lac Daumesnil, elle peut se dépenser à loisir et en toute liberté durant une bonne heure ou deux. Lieu de rendez-vous des proches résidents à chien de Paris, Charenton, Saint-Moritz ou Saint-Mandé, elle y rencontre les principaux candidats susceptibles d’entrer en compétition avec elle. N’hésitant pas à aller aboyer crânement sous le nez des plus grands et des plus costauds canidés de l’assemblée et les encourager à lui courir après. Lorsqu’à la suite de quelques brefs départs et retours d’excitation et d’échauffement, l’un ou l’autre des partenaires putatifs de Vita se décide enfin à la pourchasser, on assiste alors à un double départ en trombe pour de grandes courses circulaires endiablées à travers tout le vaste espace verdoyant et herbeux environnant. Enivrée par sa propre vitesse, il lui arrive parfois de mal contrôler ses virages et de se renverser sur le dos, les quatre pattes en l’air. L’occasion pour le poursuivant d’en profiter pour la plaquer au sol et où la course à pattes se transforme en une lutte au corps à corps, déloyale et déséquilibrée. C’est alors que, ses longues jambes aux cuisses musculeuses ne lui servant plus à rien, Vita gigotant en tous sens, n’hésite pas à montrer au molosse qui la surplombe dangereusement l’entièreté de son appareillage dentaire. En appelant désespérément à l’aide l’un ou l’autre de ses deux accompagnateurs humains dont elle semble fort opportunément se ressouvenir de l'existence.
par Jacky Barozzi 9 juin 2025
Heidi 1ère. Le choix de Vita Nous avions pourtant décidé de ne jamais remplacer notre première chienne Heidi, morte la veille de sa seizième année, il y a bien longtemps maintenant. Achetée, tout juste sevrée, par Chedly dans une boutique animalière des quais de Seine, elle était arrivée par surprise chez nous, sans que je fusse le moins du monde consulté au préalable. Heidi était une adorable bâtarde de Loulou de Poméranie et de Fox Terrier et ressemblait à un renard blanc au pelage parsemé de quelques taches beiges, principalement concentrées autour de la tête. Elle était particulièrement vive, joueuse et très sociable avec les humains, qui étaient cependant priés de lui témoigner un certain intérêt, et les autres chiens, avec une nette tendance à la domination. Sinon, gare aux représailles ! Heidi était une vraie reine dans son genre. Quand, contre toute attente et prévisions, Vita est finalement entrée dans nos vies, il y a six mois, elle m’a tout de suite fait penser à Heidi, mais dans un format sensiblement plus minuscule. Même énergie, même curiosité, même tendance à vouloir tout régenter et même obsession pour la nourriture : pas question que l’on prenne tranquillement le moindre repas sans payer le quota qu’elle estime lui être dû. Après quoi seulement, elle s’en retourne à ses croquettes. Elle est pourtant toujours la première servie mais la dernière à sortir de table (ou d’écuelle) ! Ainsi était également Heidi. Au point que très vite, je me suis dis que Vita était la réincarnation d’Heidi. Mais comment, unilatéralement ou conjointement, Chedly et moi, sommes nous parvenus, quasi au premier regard, et à près de quinze ans de distance, à trouver le genre de chien (en l’occurence et sans discussion possible une chienne), qui nous convienne aussi bien ? Mystère…
par Jacky Barozzi 8 juin 2025
Vita part en croisière Elle connaissait déjà l’avion, le TGV et le RER et le tram et le bus et le métro et l’auto, mais, malgré trois séjours à la mer, elle n’avait jamais pris le bateau. C’est désormais chose faite ! Vita à l’honneur de vous annoncer qu’en ce dimanche de Pentecôte, elle est partie en croisière sur la Marne, avec ses deux papas adorés. Ce fut un agréable aller-retour entre Joinville-le-Pont et Neuilly-Plaisance d'environ trois heures par un bel après-midi printanier…
par Jacky Barozzi 3 juin 2025
Vita, la pile Duracel, qui nous use sans que l'on s'en serve ! Haute tension Est-ce un tic, est-ce un toc ? Plutôt un trop plein d’énergie. Vita est une pile qui ne s’use jamais, une cocotte minute à explosions récurrentes. Plusieurs fois dans la journée, elle a son quart-d’heure de folie. Après avoir tournoyé un temps en tentant d’attraper vainement sa queue et en aboyant, elle se lance soudainement dans une course effrénée à travers toutes les pièces de l’appartement. Reproduisant une sarabande à la circularité éclatée, en bondissant sur les canapés du salon, le lit de la chambre, replongeant aussitôt sur le parquet, slalomant entre les meubles, réduisant en accordéon les tapis rencontrés sur son passage. Ainsi, plusieurs fois à la suite. Quoi que l’on dise, quoi que l’on fasse, rien ne l’arrête, on a juste à se garer des voitures pour ne pas risquer de se la prendre de plein fouet dans les jambes. Ni Dieu ni maître, plus rien alors ne semble exister pour elle, hors l’ivresse de la vitesse ! Une vitesse aux dérapages incontrôlés qui parfois la fait se renverser, faire un tour latéral complet sur elle-même, pour aussitôt se rétablir sur ses jambes et reprendre le cours de sa danse frénétique et barbare, venue de quel instinct perdu et retrouvé ? On a plus qu'à attendre que ça passe, puis constater les dégâts du tsunami domestique qui s’est abattu sur la maison et tout remettre en place avant la prochaine séance…
par Jacky Barozzi 2 juin 2025
Devant le placard à friandise : "Sésame ouvre-toi !" Vita est une grosse vilaine Vita, de temps en temps se reçoit une petite fessée bien méritée. Mais toujours avec un journal roulé, jamais à la main, dévolue, elle, à la caresse. Il ne faut pas brouiller les messages, disent les vétérinaires. Vita a droit à sa friandise après avoir fait son pipi et son caca dehors. Cela, elle l'a bien compris et si en remontant à la maison on oublie par hasard de lui donner sa récompense, elle se pointe devant le placard à friandises, dans l’entrée, et nous regarde d’un air quémandeur, lourd de reproche. On lui dit aussi, « c’est bien », avec une caresse, ou « ça non ! », en haussant le ton, selon qu’elle fait bien ou mal. Mais le journal roulé, un gratuit pas très épais, elle le craint et le plus souvent nous avons juste à l’en menacer, pour qu’elle file à sa couche et nous tourne le dos, vexée. Pour un bref moment. Car comme tous les chiens, Vita, dotée néanmoins d'une bonne mémoire, vit l’instant présent, et n’est pas rancunière. Elle est bien vite submergée par l’affection qu’elle semble nous porter et qu’elle nous manifeste avec beaucoup d’enthousiasme à chaque fois. Notamment lorsque l’un ou l’autre d'entre nous rentre à la maison après un plus ou moins long temps d’absence. Il parait que les chiens n'ont pas vraiment la notion du temps ? Mais il faut bien avouer que Vita est, fondamentalement, une petite chienne adorable !
par Jacky Barozzi 1 juin 2025
Le narrateur et son héroïne. Les aventures de Vita Premier bain Bien que nous l’ayons emmenée plusieurs fois à la mer, Vita ne s’était jusqu’alors jamais baignée. Tout juste trempé les pieds. Hier après-midi (mardi 27 mai 2025, le lendemain de son huitième mois d’anniversaire), tandis que je la promenais dans le bois de Vincennes, elle est tombée dans la rivière et n’arrivait plus à remonter. J’ai dû la tirer en l’empoignant par son harnais. Voilà comment cela s’est passé. Parvenu dans un coin solitaire de la forêt, je l’avais détachée. Comme à son habitude, elle s’est mise à gambader partout. Curieuse et casse cou, téméraire mais pas suicidaire, elle s’était précipitée pour aller laper l’eau, plus goûteuse, de la rivière (artificielle, créée sous Napoléon III), placée quelques centimètres au-dessous du niveau du sol et bordée de gros cailloux mousseux. Malgré une approche précautionneuse, elle a glissé et plongé directement dans l’eau, plouf ! Elle n’avait plus pied et tentait, en me regardant d’un air désespéré, de grimper sur la rive en s’agrippant à la terre boueuse et reglissant aussitôt dans l’eau. Quand je l’ai retirée, elle était entièrement trempée et ressemblait à un gros rat efflanqué aux poils collés par paquets. Elle s’est violemment ébrouée et s’est roulée illico dans la terre ocre et poudreuse de l’allée jouxtant la rivière. Autant dire qu’à son retour, à la maison, à deux pas du bois, elle a eu droit à un nouveau… bain mais avec shampoing cette fois-ci !
par Jacky Barozzi 27 mai 2025
Avril en Catalogne Agréable séjour à Villanova i la Geltrú, du 2 au 23 avril 2025, avec Chedly et notre chienne Vita.