
« Nino » de Pauline Loquès, avec Théodore Pellerin, William Lebghil, Salomé Dewaels, Jeanne Balibar et Mathieu Amalric.
Il y a plus d'une ressemblance entre « Cléo de 5 à 7 » d’Agnès Varda (1961) et « Nino » de Pauline Loquès.
Outre le fait que c’est leur premier long métrage, c’est la même idée de départ : l’annonce fracassante d’une maladie mortelle dans la vie de leur héros.
Seuls diffèrent le sexe de leur personnage principal, l’époque et l’espace géographique parisien dans lesquels ils évoluent : la génération post existentialiste du Montparnasse-Saint-Germain-des-Prés pour l’une, l’est parisien de la génération bobo pour l’autre.
Sinon, on constate une semblable fluidité et limpidité du scénario, une même liberté erratique des comédiens à travers les rues de la ville, un même charme et une égale adéquation avec leur rôle, le même état de déréalisation face à leur présence au monde et une identique perception régénérée des sentiments amicaux et amoureux…
A part que le premier film était original et bien dans l’esprit de la Nouvelle Vague et le second une réactualisation sensible et réussie sur le même thème.
https://www.youtube.com/watch?v=aoEq4nvZLXo



