6e arrondissement 





Musée Bible et Terre Sainte

Institut Catholique de Paris

19 rue d'Assas

Tél. 01 45 44 09 55

Métro : Rennes

https://bibleterresainte.wordpress.com/le-musee/





 Fondée en 1957, l’association Bible et Terre Sainte a pour objectif principal de diffuser les connaissances archéologiques et historiques des pays de la Bible.

 Administrée par un conseil composé de membres bénévoles, elle possède une très riche collection d’objets qui illustrent la vie quotidienne en Palestine au cours des âges. Enrichie régulièrement de dons et legs, celle-ci existe depuis les années 1960, grâce à des acquisitions faites lors de leurs séjours en Palestine par le chanoine Leconte et l’abbé Starcky. Mgr Haubtmann, recteur de l’Institut Catholique de Paris, l’y accueillit en 1969.

 Le musée présente environ 600 objets (parmi les 3000 qu’elle possède au total) mis en valeur dans un cadre muséographique entièrement rénové, qui a rouvert ses portes en septembre 2016.

 On peut y découvrir, entre autres, un masque en pierre datant de 7000 avant J.C., des jarres du 1er siècle de Jordanie, des tablettes de pierre gravées d’inscriptions cunéiformes, un papyrus égyptien extrait du Livre des Respirations, un fragment de manuscrit de la Mer morte, des lampes à huile…

 L'accès est gratuit et, en période scolaire, le musée est ouvert au public uniquement les samedis après-midi.





Musée-Librairie du Compagnonnage

10, rue Mabillon 

Tél. 01 43 26 25 03

Métro : Mabillon

https://paris.compagnonsdutourdefrance.org








 Libre d’accès, ce petit musée privé a été aménagé à l’emplacement de l'ancien siège des Compagnons Charpentiers du Devoir de Liberté dits aussi « Indiens ». 

 Un compagnon vous y contera l'histoire du compagnonnage et vous informera sur les outils et les chefs-d'œuvre exposés. 

 Une librairie met également à la disposition du visiteur divers ouvrages sur le compagnonnage et ses métiers.

 Sur la façade du musée une plaque rend hommage à Lucien Térion, président des Compagnons charpentiers du devoir de Liberté de Paris, déporté politique mort pour la France au camp de Mauthausen le 3 mai 1945.





Musée d'histoire de la médecine

12, rue de l'Ecole de Médecine

Tél. 01 76 53 16 93

Métro : Odéon

https://u-paris.fr/musee-de-lhistoire-de-la-medecine/







 Les plus anciennes collections d’instruments médicaux d’Europe sont exposées dans une vaste galerie de style 1900 de l’université Paris-Descartes. Eclairées par la lumière zénithale d’un grande verrière, elles sont présentées, sur deux niveaux, dans les nombreuses vitrines en enfilade, sous la protection des bustes des principaux chirurgiens et médecins français.

 Réunies pour l’essentiel au XVIIIe siècle par le doyen Lafaye, les collections ont été complétées par de nombreuses pièces relevant de l’art opératoire couvrant tout le XIXe siècle.

 C’est ainsi que l’on peut admirer ici, entre autres curiosités : des tire-balles du XVIIIe, les bistouris du professeur Récamier, des appareils de radioscopie et volta-faradique, des trépans à manivelle ou encore des mannequins anatomiques.





Musée national Eugène-Delacroix

6, rue de Furstenberg 

Tél. 01 44 41 86 50

Métro : Saint-Germain-des-Prés ou Mabillon

http://www.musee-delacroix.fr







 Eugène Delacroix occupa, de décembre 1857 à sa mort en août 1863, une partie du premier étage de l’immeuble sur cour : d’anciens communs du prestigieux palais abbatial voisin, datant probablement de la fin du XVIIe siècle. 

 Un escalier indépendant desservait directement l’appartement loué par Delacroix, qui bénéficiait de surcroit de la jouissance exclusive du petit jardin clos d’environ 500 m2 avec la possibilité d’y construire un atelier. On accède depuis la très romantique place de Furstenberg à cette demeure bucolique, située au cœur de Saint-Germain-des-Prés. En 1971, le musée Eugène-Delacroix devint un musée national, puis fut rattaché au Louvre, en 2004.

 Gravures, dessins et peintures de l’artiste ornent son ancien salon, sa bibliothèque et sa chambre, désormais dépourvus de meubles. Des vitrines d’exposition contiennent divers objets personnels, notamment ceux ramenés de son voyage au Maroc en 1832, ainsi que des documents et autres lettres autographes.

 Parmi les tableaux majeurs que conserve le musée, citons la Madeleine au désert, exposée au Salon de 1845, L’Éducation de la Vierge, peinte à Nohant en 1842 et aussi les trois uniques essais de fresques que Delacroix réalisa à Valmont en 1834.

 Des expositions temporaires sont présentées dans l’atelier sur deux niveau qu’il s’était fait construire, telles Delacroix et Eugène L’homme derrière l’artiste (2019), Eugène Delacroix le plus légitime des fils de Shakespeare (2014) ou Fantin-Latour, Manet, Baudelaire : L’hommage à Delacroix (2012).

Le musée organise des visites individuelles, des ateliers de dessin pour les scolaires et divers spectacles et conférences.





Musée du Luxembourg

19, rue de Vaugirard

Tél. 01 40 13 62 00

Métro : Saint-Sulpice ou Mabillon

RER B : Luxembourg

http://museeduluxembourg.fr






 Installée dans une aile de l'Orangerie - ajoutée à la fin du XIXe siècle et ouverte directement sur la rue de Vaugirard -, le musée du Luxembourg, riche d’une tradition muséale ancienne, est un lieu d’exposition temporaire plutôt qu’un musée à proprement parler.

 Sa programmation, jadis ouverte aux impressionnistes et à la jeune peinture française de l’époque, s’est sensiblement modifiée. Depuis 2010, le Sénat a délégué la gestion du musée à la Réunion des musées nationaux avec la mission d’y organiser des expositions privilégiant trois axes de programmation, en lien avec l’histoire du lieu : « la Renaissance en Europe », « Art et pouvoir » et « le Palais, le Jardin et le Musée : le Luxembourg au cœur de Paris, capitale des arts ».

 Rénové en 2012 par les architectes Shigeru Ban et Jean de Gastines, il est doté d’un espace restaurant et d’une boutique-librairie.

 L’actuel musée du Luxembourg a renoué avec les expositions de prestige, telles Les Nabis et le décor (2019), Rubens portraits princiers (2018), Chefs-d’œuvre des musées de Budapest (2016), ou encore Fragonard amoureux. Galant et libertin (2015-2016).




Musée de la Monnaie de Paris

11 Quai de Conti

Tél. 01 40 46 56 66

Métro : Pont-Neuf, Odéon ou Saint-Michel

https://www.monnaiedeparis.fr





 

La Monnaie de Paris est la plus ancienne institution de France et une des entreprises les plus anciennes au monde. Elle fut créée en 864, par Charles II,  dit "le Chauve". Du fait de sa mission régalienne de frappe de la monnaie courante, ses divers ateliers ont longtemps été situés sur la rive droite, à proximité immédiate des résidences successives des rois de France, lieux de conservation par excellence du trésor. 

 C’est à Louis XV que l’on doit le bâtiment actuel, achevé en 1775 sur l’autre rive de la Seine, selon les plans de l’architecte Jacques-Denis Antoine. 

 Aujourd’hui encore, la Monnaie de Paris assure toujours la frappe des euros français, pour laquelle elle détient le monopole, mais aussi de plusieurs autres devises étrangères.

 Depuis 1973, dans son usine de Pessac, en Gironde, elle a produit environ 800 millions de pièces courantes chaque année (francs, puis euros) et produit aussi les pièces de monnaie d’autres pays de la zone euro : Malte, Chypre, Luxembourg, Monaco, Andorre, etc. Elle réalise aussi les monnaies

- autour de 500 millions de pièces - du Sultanat d’Oman, de Namibie, du Bangladesh, de Thaïlande, de Costa Rica, de l’Uruguay, du Guatemala, d’Etats d’Afrique de l’Ouest, de Madagascar, de Tunisie, du Liban…

 Le site parisien de la Monnaie de Paris, composé de son splendide Palais et de sa manufacture toujours en activité, regroupe 300 salariés (sur 500 pour les deux sites). Là sont fabriquées chaque année 100 000 médailles, 120 000 pièces en or et 130 000 décorations officielles.

 Outre la découverte des trésors patrimoniaux de ce trésor national et l’achat de pièces de collection, le visiteur peut revenir trois à quatre fois par an pour découvrir les expositions d’art contemporain qui y sont régulièrement organisées, telle Take Me (I’m Yours), conçue par Christian Boltanski et Hans Ulrich Obrist (2015). 

 Il peut même y goûter des plats gastronomiques, en cassant un peu sa tirelire, au restaurant trois étoiles du chef Guy Savoy !




Musée Zadkine

100bis rue d’Assas

Tél. 01 55 42 77 20

Métro : Notre-Dame-des-Champs ou Vavin

RER B : Port-Royal

www.zadkine.paris.fr



 Le sculpteur d’origine russe Ossip Zadkine vint s’installa en 1928 rue d’Assas, où il vécut et travailla jusqu'à sa mort, en 1967. la maison et ses divers ateliers, légués à la Ville de Paris par sa veuve, l'artiste peintre Valentine Prax, conservent de nombreuses traces de ces quarante années, à commencer par son oeuvre.

 Ouvert en 1982 et entièrement rénové en 2012, le musée offre désormais une plus grande linéarité pour la présentation de sa collection permanente. Le visiteur peut admirer en parcourant plusieurs salles et le jardin, les statues en bois, en pierre ou en bronze du sculpteur, mais aussi ses dessins, ses photographies ou encore ses tapisseries.

 Au-delà de la mise en relief de certains aspects du travail d’Ossip Zadkine, les expositions temporaires permettent de découvrir les oeuvres d'artistes contemporains :  Julio Villani (2011), Frédérique Lucien (2011), Wang Keping (2010). L'exposition présentée de février à juin 2016 était consacrée aux dessins et gravures réalisés par Zadkine durant la guerre de 1914-1918, alors qu'il avait signé son engagement volontaire. Citons encore Ossip Zadkine - l'instinct de la matière (2018-2019).  

 Accessible aux handicapés, le musée propose également des activités culturelles de groupe, pour les adultes et les scolaires. 



par Jacky Barozzi 23 novembre 2025
Mon immeuble s'est réveillé sous la neige. 18, bd Soult - 12e arr., 5 h du matin.
par Jacky Barozzi 20 novembre 2025
Bonjour tristesse à l’Hôtel de Ville ! A l’occasion du dixième anniversaire des attentats du 13 novembre 2015, un jardin en hommage à la mémoire des victimes vient d’être inauguré sur la place Saint-Gervais (4e arr.), au proche voisinage de l’Hôtel de Ville. Là, où s’élève devant la haute façade de l’église Saint-Gervais-Saint-Protais, un orme centenaire, présent et sans cesse renouvelé depuis le Moyen Âge, marquant symboliquement l’emplacement où la justice était jadis rendue. Ce nouveau jardin de 3 500 m2, plus minéral que végétal, s’organise autour de six grands blocs de granit bleu, symbolisant chacun les lieux des attentats : le Stade de France, Le Carillon / Le Petit Cambodge, La Bonne Bière / Le Casa Nostra, La Belle Équipe, Le Comptoir Voltaire et le Bataclan. Sur chaque bloc, sont gravées les noms des 132 victimes. Sans remettre en cause l’idée de trouver un site unique afin de rendre un hommage collectif à ces victimes, dont le nom figure déjà sur des plaques apposées devant chacun des lieux où les attentats se sont déroulés, on peut s’interroger sur l’opportunité de sanctuariser ainsi un espace géographique au coeur même de la capitale. Un enclos spécifique au cimetière du Père-Lachaise n’aurait-il pas mieux convenu ? Et pourquoi les seules victimes de cet attentat en particulier et non pas les nombreuses autres victimes d’attentats, des guerres civiles ou des divers combats de libération, qui ont ensanglanté l’histoire de la capitale ? A ce train-là, Paris tout entier ne serait plus qu’un vaste cimetière sous la lune !
par Jacky Barozzi 16 octobre 2025
Les impressions d'automne de Vita Née dans le Var le 26 septembre 2024, Vita s'est installée à son domicile parisien de la Porte Dorée (12e arr.) l'hiver suivant. Depuis, elle se livre à de longues promenades sportives dans le bois de Vincennes voisin, où elle jouit de pas moins de mille hectares de forêt ! Après le printemps et l'été, elle découvre, toujours avec autant de plaisir et d'étonnement son domaine à l'automne...
par Jacky Barozzi 10 octobre 2025
Le cimetière des gloires nationales Le 9 octobre, Robert Badinter, ancien ministre de la Justice de François Mitterrand, a fait son entrée au Panthéon. Sinon son corps, du moins son cercueil. Sa dépouille, quant à elle, demeure dans le carré juif du cimetière de Bagneux (Hauts-de-Seine), afin que son épouse, Élisabeth Badinter, puisse le rejoindre le moment venu. En guise de corps, cinq objets ont été déposés dans le cercueil : sa robe d’avocat, une copie de son discours sur l’abolition de la peine de mort et trois livres : Choses Vues de Victor Hugo, Condorcet : Un intellectuel en politique , ouvrage écrit en commun avec Élisabeth Badinter et Idiss , son livre écrit en hommage à sa grand-mère. Quand le corps n’est pas là, la « panthéonisation », plus symbolique que réelle, ne perd t-elle pas en grande partie son sens ? D’autant plus que ce n’est pas la première fois que l’on assiste à une entrée au Panthéon sans corps. Construit au XVIIIe siècle par décision de Louis XV en tant qu'église dédiée à sainte Geneviève et destinée à abriter les reliques de la sainte, le Panthéon fut transformé au début de la Révolution française (1789-1799) en un monument funéraire en l'honneur des grands personnages de l'histoire contemporaine, pour accueillir en premier lieu la dépouille du comte Honoré-Gabriel Riqueti de Mirabeau, mort en 1791 (il en sera retiré quelques mois plus tard à la suite de la découverte de sa correspondance secrète avec le Roi). D’autres personnalités, à peine admises, en ont également été retirées par la suite, tels Louis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau, Auguste Marie Henri Picot de Dampierre et Jean-Paul Marat. Seuls deux illustres écrivains traverseront la période révolutionnaire : François Marie Arouet dit Voltaire entré au Panthéon en 1791, ainsi que Jean-Jacques Rousseau entré en 1794.
par Jacky Barozzi 15 septembre 2025
L’INNOCENTE Il y a des moments où Vita, parfaitement éveillée, reste sagement assise sur le canapé du salon, guettant de haut nos moindres faits et gestes. Elle habituellement si vive, toujours dans nos jambes à nous suivre dans toutes les pièces ou a nous apporter l’un de ses jouets favoris. C’est alors que l’on s’inquiète : « Qu’est-ce que tu as encore fait », lui demande t-on alors d’un ton ferme ? « Moi », semble t-elle répondre, d’un air innocent et comme surprise par notre question !!! Bon, pour cette fois-ci, c’est apparemment vrai, ainsi que nous avons pu le constater après une inspection minutieuse des moindres recoins de la maison…
par Jacky Barozzi 12 septembre 2025
Dix jours après son intervention chirurgicale du 2 septembre dernier, Vita a retrouvé toute sa vivacité ! Vita en toute intimité Contrôle positif de la vétérinaire, hier après-midi : les derniers points de suture tomberont d’eux-mêmes et la cicatrice n’est déjà plus qu’à peine visible. Entre temps, elle a perdu 200 grammes, qui ne correspondent pas exactement au poids des deux ovaires qui lui ont été retirés à l’occasion de sa stérilisation, mais à sa perte d’appétit au début de sa convalescence, passant ainsi de 4 kg à 3, 8 kg.
par Jacky Barozzi 2 septembre 2025
Vita dolorosa Entrée au cabinet vétérinaire à 9 heures ce mardi 2 septembre, Vita en est ressortie à 17 heures. Entre temps, ses deux ovaires lui ont été retirées sous anesthésie : adieu chaleurs, pertes sanglantes et perspectives d’enfantement ! Nous l’avons récupérée, encore groggy, après un long instant de réanimation. Pour l’heure, elle a une cicatrice de trois centimètres au niveau du nombril, protégée par un sparadrap et elle est entièrement emmitouflée dans une sorte de justaucorps élastique de ton chair, qui lui donne une allure de momie égyptienne. Contrôle dans deux jours et retrait définitif du pansement une semaine après. Avec juste un traitement anti douleur à lui administrer le matin, durant trois jours. Autant vous dire que Vita ne s’est pas fait prier pour retourner dare dare à la maison où elle a retrouvé son coussin avec plaisir… 
par Jacky Barozzi 17 août 2025
A l’occasion des actuels travaux de réaménagement de la place Félix-Éboué (12e arr.) ont été mis au jour d’anciens rails de l’avenue Daumesnil. D’émouvants vestiges « archéologiques » qui datent de l’époque où la STCRP (Société des transports en commun de la région parisienne) gérait les transports de voyageurs en surface dans l'ancien département de la Seine de 1921 à 1941.
par Jacky Barozzi 15 août 2025
Vita en été Née en septembre 2024, Vita découvre les plaisirs de la sieste, au centre du lit de ses deux humains adorés, dans la chambre fraîche aux volets clos...
par Jacky Barozzi 10 juillet 2025
Les jardinières de l’Hôtel de Ville Une nouvelle « forêt urbaine » a été aménagée et ouverte au public sur le parvis de la Mairie de Paris. Une forêt, croyez-vous ? « Mal nommer les choses c'est ajouter au malheur du monde » disait déjà Albert Camus. Disons, qu'ici, tout au plus, il s'agit de deux charmants bosquets ! Beaux et inattendus comme un double décor de cinéma, plus artificiel que naturel toutefois. Ces bosquets ont été créés en lisière de la Seine et de la rue de Rivoli, sur un peu plus du quart de la surface totale d’environ 9000m2 de l’ancienne place dont la partie centrale est restée quant à elle inchangée. Entièrement dallée de granit avec, en son centre, la représentation de la nef, emblème de Paris, celle-ci avait été réaménagée en 1982, à l’occasion du centenaire de la reconstruction de l’Hôtel de Ville.