Visite aux sites majeurs





   Paris, mardi 23 juillet 2024



   A J-3, il m’avait paru opportun de rendre visite à trois sites olympiques majeurs parisiens : Champ-de-Mars (7e), Trocadéro (16e) et Concorde (8e).

   Un repérage d’avant la bataille, bercé par le vroum vroum des hélicoptères en patrouille au-dessus de nos têtes et les nombreux militaires de l’opération sentinelle sur le terrain.

   On peut encore traverser quelques ponts, mais les abords de la Seine sont tous en zone grise, des deux côtés des rives, et on ne peut y accéder sans un ausweis !

   Et pour l’obtenir, il faut être résident ou travailler dans la portion de ladite zone.

   Bref, le Parisien ne peut plus se balader librement dans la ville à l'heure qu'il est et tous les quais de la Seine, bas et hauts, lui sont fermés.







   Je suis d’abord allé au Champ-de-Mars, qui est entièrement fermé au public.

   Pour l'occasion, l'Ecole Militaire a subit un rafraichissement de façade, mais le Grand Palais éphémère et les jardins qui lui font face, ont été reconvertis en Arena Champ de Mars, où se tiendront principalement les tournois de judo et de lutte.

   Tandis que dans son prolongement, le Stade tour Eiffel, sera dévolu au volley-ball de plage. 







   Un Grand Palais éphémère de plus en plus durable...







   Ici, pas besoin de QR code pour entrer, mais seulement d'un billet d'accès.

   Tandis que pour le promeneur parisien venu s'aérer dans les jardins, c'est le début d'un long et labyrinthique marathon !







    Suivez les parois de planches, svp !







   C'est encore loin, la Tour Eiffel, demandent-elles ?






   Au passage, vues sur les pelouses que l'on ne peut plus fouler !








   Aux pieds de la Dame de Fer, seuls les visiteurs munis de billets peuvent y accéder.






   Quelques tas de barrières neuves en réserve, en cas de besoin !








   Attention, impasse !

   Toutes les voies latérales au Champ-de-Mars sont barrées et impossibilité de rejoindre les quais.

   

   De là, j’ai voulu m’approcher du Trocadero.

   Mission impossible !

   

   Là aussi, tout le secteur est inaccessible.

   Adieu jardin et fontaine du Trocadéro, chers aux Parisiens par temps de canicule !

   Ici, seuls les spectateurs pourront assister aux épreuves de triathlon et para-triathlon, de cyclisme sur route, marathon, marche et natation en eau libre 10 km.  

   

   J’ai dû me rabattre sur la rue de l’Université, en zone rouge, et j’ai débouché sur l’esplanade des Invalides.

   






   Pavane pour une Esplanade défunte, entourée de murailles en planches et qui sera réservée au tir à l’arc.

   Encore autant d’hectares d’espace vert interdits aux Parisiens cet été…







   Ensuite, j’ai essayé de me rapprocher d’autres sites olympiques en prenant le métro.

   Peine perdue, pleins de stations sont fermées.

   Ainsi, sur la ligne 1, on passe directement de la station Franklin-Roosevelt à celle du Palais-Royal : Champs-Elysées, Concorde et Tuileries sont cadenassées.

   Partout des policiers, des gendarmes et des agents de sécurité, qui contrôlent toutes les rues perpendiculaires aux quais, nous réitérent d’un air plus ou moins bonasse leurs no pasaran ! 

   J’ai croisé des cohortes de touristes hagards, le nez sur leur smartphone et cherchant désespérément comment se déplacer.

   Je me demande si la préfecture de Police a eu recours à l’IA pour établir son plan de circulation et de sécurité ou ci celui-ci est le résultat de nos plus brillants polytechniciens ?

   Quoiqu'il en soit, sur le terrain le résultat est proprement hallucinant !

 


 (à suivre…)


Texte et photos : © Jacques Barozzi





par Jacky Barozzi 15 septembre 2025
L’INNOCENTE Il y a des moments où Vita, parfaitement éveillée, reste sagement assise sur le canapé du salon, guettant de haut nos moindres faits et gestes. Elle habituellement si vive, toujours dans nos jambes à nous suivre dans toutes les pièces ou a nous apporter l’un de ses jouets favoris. C’est alors que l’on s’inquiète : « Qu’est-ce que tu as encore fait », lui demande t-on alors d’un ton ferme ? « Moi », semble t-elle répondre, d’un air innocent et comme surprise par notre question !!! Bon, pour cette fois-ci, c’est apparemment vrai, ainsi que nous avons pu le constater après une inspection minutieuse des moindres recoins de la maison…
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Dix jours après son intervention chirurgicale du 2 septembre dernier, Vita a retrouvé toute sa vivacité ! Vita en toute intimité Contrôle positif de la vétérinaire, hier après-midi : les derniers points de suture tomberont d’eux-mêmes et la cicatrice n’est déjà plus qu’à peine visible. Entre temps, elle a perdu 200 grammes, qui ne correspondent pas exactement au poids des deux ovaires qui lui ont été retirés à l’occasion de sa stérilisation, mais à sa perte d’appétit au début de sa convalescence, passant ainsi de 4 kg à 3, 8 kg.
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Vita dolorosa Entrée au cabinet vétérinaire à 9 heures ce mardi 2 septembre, Vita en est ressortie à 17 heures. Entre temps, ses deux ovaires lui ont été retirées sous anesthésie : adieu chaleurs, pertes sanglantes et perspectives d’enfantement ! Nous l’avons récupérée, encore groggy, après un long instant de réanimation. Pour l’heure, elle a une cicatrice de trois centimètres au niveau du nombril, protégée par un sparadrap et elle est entièrement emmitouflée dans une sorte de justaucorps élastique de ton chair, qui lui donne une allure de momie égyptienne. Contrôle dans deux jours et retrait définitif du pansement une semaine après. Avec juste un traitement anti douleur à lui administrer le matin, durant trois jours. Autant vous dire que Vita ne s’est pas fait prier pour retourner dare dare à la maison où elle a retrouvé son coussin avec plaisir… 
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A l’occasion des actuels travaux de réaménagement de la place Félix-Éboué (12e arr.) ont été mis au jour d’anciens rails de l’avenue Daumesnil. D’émouvants vestiges « archéologiques » qui datent de l’époque où la STCRP (Société des transports en commun de la région parisienne) gérait les transports de voyageurs en surface dans l'ancien département de la Seine de 1921 à 1941.
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