Paris en cage.




Mon village à l’heure olympique




   Paris, lundi 22 juillet 2024



   Cet après-midi j’ai voulu prendre le 87, à quelques pas de chez moi à la Porte Dorée pour aller voir un film dans un cinéma du Quartier Latin, où j’ai mes habitudes.

   L’occasion de voir également comment on peut circuler dans la capitale à J-4.

   Cette ligne de bus, qui relie la Pelouse de Reuilly (12e) au Champ-de-Mars (7e) ne fonctionne déjà plus qu’en « service partiel ».

   Désormais, elle finit sa course à la Bastille.

   Le chauffeur de la RATP nous suggère fort courtoisement de poursuivre la route à pied et d’aller tenter notre chance sur l’autre rive.








   En traversant la Seine, déserte, j’ai l’impression d’être revenu à l’époque du Covid-19.

   Impossible alors pour le piéton que je suis, de pénétrer dans l’Île-Saint-Louis.

   Dans le cadre des Jeux olympiques de Paris 2024 deux périmètres ont été mis en place pour sécuriser les sites de compétition et la cérémonie d’ouverture. 

   Une zone rouge : située à proximité des sites de compétitions, elle est accessible aux piétons et aux cyclistes sans Pass Jeux et une zone grise, qui elle en revanche est interdite à la circulation des piétons, cyclistes et véhicules du 18 juillet au 26 juillet 13 heures. 








   Pour entrer, il faut impérativement détenir ce fameux QR code du Pass Jeux.

   Mais comment faire lorsqu’on a pas de portable, comme moi, et que l’on est un simple flâneur des rues, alors qu’il faut impérativement, pour accéder à la zone grise : « y être résident, y travailler ou visiteur ponctuel » ?

   





   Ici, le fleuve, aux ponts que les bus ne peuvent plus traverser, et flanqué tout du long d’une large double zone revêt des allures de mur de Berlin du temps de la Guerre Froide.


Des démarches trop kafkaïennes pour le léZard

https://www.leparisien.fr/jo-paris-2024/jo-paris-2024-comment-obtenir-votre-pass-jeux-en-quelques-clics-22-07-2024-DCNMB2EKOVCGFEGGFGMCUYDGS4.php




Les bouquinistes ont remballé leurs boîtes.




   Parvenu enfin sur la Rive gauche, en suivant sagement le grillage, au terme d’un parcours étroitement balisé et un encadrement policier particulièrement serré, il m’a semblé alors être téléporté dans le Paris d’avant ma naissance, celui de l’Occupation !





   A part qu'ici, les occupants sont des touristes venus du monde entier.





   Au carrefour des boulevards Saint-Michel et Saint-Germain, si t'as pas ton pass tu te casses !







   Le boul'mich, voie piétonne !






   Au Pont au Change on ne passe pas !








   Piétons et cyclistes doivent faire un détour.







   Un parcours du combattant pour aller retraverser la Seine, entre Notre-Dame et la préfecture de police.







   Coup d'Etat ?

   Non, dispositif de haute sécurité !







   La preuve, la préfecture de police participe aussi à la fête.






   En direction de l'Hôtel-de-Ville pour prendre le métro.








   Les Parisiens "humiliés, occupés mais libérés" sont invités à faire gratuitement la fête à l'Hôtel-de-Ville.

  Merci, je préfère rentrer chez moi par la ligne 1, automatique et fluide, quoique bondée !



(à suivre...)


Texte et photos : © Jacques Barozzi



par Jacky Barozzi 16 octobre 2025
Les impressions d'automne de Vita Née dans le Var le 26 septembre 2024, Vita s'est installée à son domicile parisien de la Porte Dorée (12e arr.) l'hiver suivant. Depuis, elle se livre à de longues promenades sportives dans le bois de Vincennes voisin, où elle jouit de pas moins de mille hectares de forêt ! Après le printemps et l'été, elle découvre, toujours avec autant de plaisir et d'étonnement son domaine à l'automne...
par Jacky Barozzi 10 octobre 2025
Le cimetière des gloires nationales Le 9 octobre, Robert Badinter, ancien ministre de la Justice de François Mitterrand, a fait son entrée au Panthéon. Sinon son corps, du moins son cercueil. Sa dépouille, quant à elle, demeure dans le carré juif du cimetière de Bagneux (Hauts-de-Seine), afin que son épouse, Élisabeth Badinter, puisse le rejoindre le moment venu. En guise de corps, cinq objets ont été déposés dans le cercueil : sa robe d’avocat, une copie de son discours sur l’abolition de la peine de mort et trois livres : Choses Vues de Victor Hugo, Condorcet : Un intellectuel en politique , ouvrage écrit en commun avec Élisabeth Badinter et Idiss , son livre écrit en hommage à sa grand-mère. Quand le corps n’est pas là, la « panthéonisation », plus symbolique que réelle, ne perd t-elle pas en grande partie son sens ? D’autant plus que ce n’est pas la première fois que l’on assiste à une entrée au Panthéon sans corps. Construit au XVIIIe siècle par décision de Louis XV en tant qu'église dédiée à sainte Geneviève et destinée à abriter les reliques de la sainte, le Panthéon fut transformé au début de la Révolution française (1789-1799) en un monument funéraire en l'honneur des grands personnages de l'histoire contemporaine, pour accueillir en premier lieu la dépouille du comte Honoré-Gabriel Riqueti de Mirabeau, mort en 1791 (il en sera retiré quelques mois plus tard à la suite de la découverte de sa correspondance secrète avec le Roi). D’autres personnalités, à peine admises, en ont également été retirées par la suite, tels Louis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau, Auguste Marie Henri Picot de Dampierre et Jean-Paul Marat. Seuls deux illustres écrivains traverseront la période révolutionnaire : François Marie Arouet dit Voltaire entré au Panthéon en 1791, ainsi que Jean-Jacques Rousseau entré en 1794.
par Jacky Barozzi 15 septembre 2025
L’INNOCENTE Il y a des moments où Vita, parfaitement éveillée, reste sagement assise sur le canapé du salon, guettant de haut nos moindres faits et gestes. Elle habituellement si vive, toujours dans nos jambes à nous suivre dans toutes les pièces ou a nous apporter l’un de ses jouets favoris. C’est alors que l’on s’inquiète : « Qu’est-ce que tu as encore fait », lui demande t-on alors d’un ton ferme ? « Moi », semble t-elle répondre, d’un air innocent et comme surprise par notre question !!! Bon, pour cette fois-ci, c’est apparemment vrai, ainsi que nous avons pu le constater après une inspection minutieuse des moindres recoins de la maison…
par Jacky Barozzi 12 septembre 2025
Dix jours après son intervention chirurgicale du 2 septembre dernier, Vita a retrouvé toute sa vivacité ! Vita en toute intimité Contrôle positif de la vétérinaire, hier après-midi : les derniers points de suture tomberont d’eux-mêmes et la cicatrice n’est déjà plus qu’à peine visible. Entre temps, elle a perdu 200 grammes, qui ne correspondent pas exactement au poids des deux ovaires qui lui ont été retirés à l’occasion de sa stérilisation, mais à sa perte d’appétit au début de sa convalescence, passant ainsi de 4 kg à 3, 8 kg.
par Jacky Barozzi 2 septembre 2025
Vita dolorosa Entrée au cabinet vétérinaire à 9 heures ce mardi 2 septembre, Vita en est ressortie à 17 heures. Entre temps, ses deux ovaires lui ont été retirées sous anesthésie : adieu chaleurs, pertes sanglantes et perspectives d’enfantement ! Nous l’avons récupérée, encore groggy, après un long instant de réanimation. Pour l’heure, elle a une cicatrice de trois centimètres au niveau du nombril, protégée par un sparadrap et elle est entièrement emmitouflée dans une sorte de justaucorps élastique de ton chair, qui lui donne une allure de momie égyptienne. Contrôle dans deux jours et retrait définitif du pansement une semaine après. Avec juste un traitement anti douleur à lui administrer le matin, durant trois jours. Autant vous dire que Vita ne s’est pas fait prier pour retourner dare dare à la maison où elle a retrouvé son coussin avec plaisir… 
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A l’occasion des actuels travaux de réaménagement de la place Félix-Éboué (12e arr.) ont été mis au jour d’anciens rails de l’avenue Daumesnil. D’émouvants vestiges « archéologiques » qui datent de l’époque où la STCRP (Société des transports en commun de la région parisienne) gérait les transports de voyageurs en surface dans l'ancien département de la Seine de 1921 à 1941.
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Miam miam, ce jeudi soir mes deux papas m'ont amenée à la pizzeria Momo, place Saint-Paul (3e arr.), où l'on a retrouvé leurs amis Eric et Fabrice ! La vie parisienne de Vita En bonne Parisienne, Vita adore quand l'on reçoit à la maison et encore plus quand on sort dîner en ville...