« Santosh » de Sandhya Suri, avec Shahana Goswami, Sanjay Bishnoi et Sunita Rajwar.


   Présenté dans la sélection Un certain regard au dernier festival de Cannes, où il a été particulièrement remarqué, « Santosh » est le premier long métrage de fiction de la réalisatrice anglaise d’origine indienne, mariée à un Français, Sandhya Suri.

   Son film nous conte l’histoire d’une jeune femme qui avait tout pour être heureuse.

   Fille d’un modeste cordonnier d’une région rurale du nord de l’Inde, élevée au sein d’une famille hindoue aimante et respectueuse de ses désirs, ayant fait de surcroit un mariage d’amour, Santosh était bien partie dans la vie.

   Jusqu’à ce que son policier de mari, hélas, soit tué au cours d’une émeute !

   Rejetée par sa belle-famille, qui n’a pas envie de la prendre en charge, comme l’impose pourtant la tradition, Santosh va devoir se confronter à la réalité et, partant, nous la donner à voir dans toute sa crudité.

   Croyant pouvoir saisir opportunément sa chance, grâce à une récente loi de compensation qui lui permet de bénéficier du poste de son défunt époux, cette belle femme, moderne et déterminée, va endosser, au sens propre du terme, l’uniforme de celui-ci.

   C’est alors qu’elle va être amenée à s’intéresser au triste sort d’une jeune fille de 15 ans qui, tout comme elle, s’apprêtait à connaître une belle histoire d’amour partagée.

   N’appartenant malheureusement pas à le bonne caste, celle-ci sera violée, assassinée et jetée au fond d’un puits.

   Evoluant dans un univers exclusivement masculin, où les quelques rares femmes qui y sont admises doivent imiter le comportement des hommes pour pouvoir progresser dans la carrière, Santosh va-t-elle suivre les conseils de l’inspectrice Sharma ?

   Celle-ci la prend sous son aile et lui enseigne qu’il existe deux catégories d’intouchables en Inde : ceux que l’on ne voudrait tout naturellement pas toucher et ceux que l’on ne doit impérativement pas toucher ! 

   Et que la police, bien évidemment, est au service de ces derniers.

   Dur dilemme qui s’impose alors à notre héroïne.

   Doit-elle se conformer à son mentor et se salir les mains pour garder son autonomie ?

   Présenté comme un thriller, « Santosh » est surtout un superbe film politique et social, qui ouvre malgré tout une porte (illusoire ?) sur les chemins de la liberté…

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par Jacky Barozzi 15 septembre 2025
L’INNOCENTE Il y a des moments où Vita, parfaitement éveillée, reste sagement assise sur le canapé du salon, guettant de haut nos moindres faits et gestes. Elle habituellement si vive, toujours dans nos jambes à nous suivre dans toutes les pièces ou a nous apporter l’un de ses jouets favoris. C’est alors que l’on s’inquiète : « Qu’est-ce que tu as encore fait », lui demande t-on alors d’un ton ferme ? « Moi », semble t-elle répondre, d’un air innocent et comme surprise par notre question !!! Bon, pour cette fois-ci, c’est apparemment vrai, ainsi que nous avons pu le constater après une inspection minutieuse des moindres recoins de la maison…
par Jacky Barozzi 12 septembre 2025
Dix jours après son intervention chirurgicale du 2 septembre dernier, Vita a retrouvé toute sa vivacité ! Vita en toute intimité Contrôle positif de la vétérinaire, hier après-midi : les derniers points de suture tomberont d’eux-mêmes et la cicatrice n’est déjà plus qu’à peine visible. Entre temps, elle a perdu 200 grammes, qui ne correspondent pas exactement au poids des deux ovaires qui lui ont été retirés à l’occasion de sa stérilisation, mais à sa perte d’appétit au début de sa convalescence, passant ainsi de 4 kg à 3, 8 kg.
par Jacky Barozzi 2 septembre 2025
Vita dolorosa Entrée au cabinet vétérinaire à 9 heures ce mardi 2 septembre, Vita en est ressortie à 17 heures. Entre temps, ses deux ovaires lui ont été retirées sous anesthésie : adieu chaleurs, pertes sanglantes et perspectives d’enfantement ! Nous l’avons récupérée, encore groggy, après un long instant de réanimation. Pour l’heure, elle a une cicatrice de trois centimètres au niveau du nombril, protégée par un sparadrap et elle est entièrement emmitouflée dans une sorte de justaucorps élastique de ton chair, qui lui donne une allure de momie égyptienne. Contrôle dans deux jours et retrait définitif du pansement une semaine après. Avec juste un traitement anti douleur à lui administrer le matin, durant trois jours. Autant vous dire que Vita ne s’est pas fait prier pour retourner dare dare à la maison où elle a retrouvé son coussin avec plaisir… 
par Jacky Barozzi 17 août 2025
A l’occasion des actuels travaux de réaménagement de la place Félix-Éboué (12e arr.) ont été mis au jour d’anciens rails de l’avenue Daumesnil. D’émouvants vestiges « archéologiques » qui datent de l’époque où la STCRP (Société des transports en commun de la région parisienne) gérait les transports de voyageurs en surface dans l'ancien département de la Seine de 1921 à 1941.
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Vita en été Née en septembre 2024, Vita découvre les plaisirs de la sieste, au centre du lit de ses deux humains adorés, dans la chambre fraîche aux volets clos...
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Les jardinières de l’Hôtel de Ville Une nouvelle « forêt urbaine » a été aménagée et ouverte au public sur le parvis de la Mairie de Paris. Une forêt, croyez-vous ? « Mal nommer les choses c'est ajouter au malheur du monde » disait déjà Albert Camus. Disons, qu'ici, tout au plus, il s'agit de deux charmants bosquets ! Beaux et inattendus comme un double décor de cinéma, plus artificiel que naturel toutefois. Ces bosquets ont été créés en lisière de la Seine et de la rue de Rivoli, sur un peu plus du quart de la surface totale d’environ 9000m2 de l’ancienne place dont la partie centrale est restée quant à elle inchangée. Entièrement dallée de granit avec, en son centre, la représentation de la nef, emblème de Paris, celle-ci avait été réaménagée en 1982, à l’occasion du centenaire de la reconstruction de l’Hôtel de Ville.
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Miam miam, ce jeudi soir mes deux papas m'ont amenée à la pizzeria Momo, place Saint-Paul (3e arr.), où l'on a retrouvé leurs amis Eric et Fabrice ! La vie parisienne de Vita En bonne Parisienne, Vita adore quand l'on reçoit à la maison et encore plus quand on sort dîner en ville...
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