« Abuela » de Paco Plaza, avec Almudena Amor et Vera Valdez.


 Pas spécialement porté sur les films de genre, en général, et d’horreur, en particulier, j’ai eu néanmoins l’envie d’aller voir « Abuela » (Grand-mère), le dernier film du cinéaste espagnol Paco Plaza, grand spécialiste en la matière et dont les précédents films, « REC » ou « Verónica » font toujours référence auprès des amateurs.

 Ayant remporté le Prix du Jury au festival international du film fantastique de Gérardmer 2022, cette histoire de possession entre une jeune et jolie mannequin de 25 ans et sa grand-mère madrilène, qui tient plus du film d’auteur que du film d’horreur selon la critique, avait piqué ma curiosité. 

 L’occasion de découvrir un spécimen de ce genre cinématographique que je connais mal et de revoir le Madrid post movida.

 Susana, dont les parents se sont tués dans un accident d’auto alors qu’elle n’était qu’une jeune enfant et qui a été élevée par sa grand-mère Pilar, doit subitement interrompre son travail à Paris, où elle s’est installée, pour venir s’occuper de cette dernière, qui vient d’être victime d’un accident la laissant quasi paralysée et mutique.

 De retour dans le vieil appartement de Madrid où elle a grandi, de vieux souvenirs resurgissent alors dans sa mémoire, tandis que le comportement de sa grand-mère devient de plus en plus étrange…

 Née le même jour qu'elle, celles-ci doivent fêter prochainement leur anniversaire.

 C’est ainsi que le processus narratif se met en place.

 Rien de bien vraiment épouvantable, en effet, dans ce huis-clos où la réalité sociale qui transforme la jeune femme en assistante tout à la fois ménagère et médicale de son aïeule est à la limite plus effrayante que l’aspect irrationnel nimbant le film.

 Une sempiternelle histoire de mort qui saisit le vif afin de se régénérer…

 La confrontation entre les deux actrices que plus d’un demi siècle sépare, toutes deux mises à nue pour les besoins du scénario : l’une arborant fièrement de superbes seins fermes et pointus en forme de poire, l’autre décharnée et irrémédiablement flétrie, loin d’être pathétique met paradoxalement en valeur la beauté singulière de la plus vieille en regard de celle de la plus jeune.

 Un film en définitive plus esthétique qu’horrible !

https://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19595882&cfilm=286148.html


Une jeune beauté et une vieille beauté sont sur un bateau, devinez laquelle tombe à l'eau ?







« Inexorable » de Fabrice Du Welz, avec Benoît Poelvoorde, Alba Gaia Bellugi et Mélanie Doutey.


 Autre spécialiste du film d’horreur et ancien primé du festival international du film fantastique de Gérardmer, le cinéaste belge Fabrice Du Welz nous propose aujourd’hui un film d’épouvante qui s’apparente plutôt à un thriller finissant de manière grand guignolesque ! 

 Avec un Benoît Poelvoorde en écrivain à succès, avec femme et enfant, vivant dans un superbe château au milieu d’une vaste forêt, dont la vie paisible et laborieuse va se trouver fortement perturbée par l’arrivée d’une fan aux allures de Lolita perverse et passablement dérangée.

 L’inexorabilité d'un scénario, psychologiquement lourdingue, ne donnant suite ici qu’à une succession de plans télescopés et une conclusion excessive, sinon improbable.

 L’horreur n’étant pas dans le genre du film proprement dit mais dans le film lui-même, hélas !

https://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19590114&cfilm=286122.html





par Jacky Barozzi 22 décembre 2025
Salon de l'Hôtel-de-Ville, 2002. De gauche à droite : Mourad, Chedly et Jacky.
par Jacky Barozzi 23 novembre 2025
Mon immeuble s'est réveillé sous la neige. 18, bd Soult - 12e arr., 5 h du matin.
par Jacky Barozzi 20 novembre 2025
Bonjour tristesse à l’Hôtel de Ville ! A l’occasion du dixième anniversaire des attentats du 13 novembre 2015, un jardin en hommage à la mémoire des victimes vient d’être inauguré sur la place Saint-Gervais (4e arr.), au proche voisinage de l’Hôtel de Ville. Là, où s’élève devant la haute façade de l’église Saint-Gervais-Saint-Protais, un orme centenaire, présent et sans cesse renouvelé depuis le Moyen Âge, marquant symboliquement l’emplacement où la justice était jadis rendue. Ce nouveau jardin de 3 500 m2, plus minéral que végétal, s’organise autour de six grands blocs de granit bleu, symbolisant chacun les lieux des attentats : le Stade de France, Le Carillon / Le Petit Cambodge, La Bonne Bière / Le Casa Nostra, La Belle Équipe, Le Comptoir Voltaire et le Bataclan. Sur chaque bloc, sont gravées les noms des 132 victimes. Sans remettre en cause l’idée de trouver un site unique afin de rendre un hommage collectif à ces victimes, dont le nom figure déjà sur des plaques apposées devant chacun des lieux où les attentats se sont déroulés, on peut s’interroger sur l’opportunité de sanctuariser ainsi un espace géographique au coeur même de la capitale. Un enclos spécifique au cimetière du Père-Lachaise n’aurait-il pas mieux convenu ? Et pourquoi les seules victimes de cet attentat en particulier et non pas les nombreuses autres victimes d’attentats, des guerres civiles ou des divers combats de libération, qui ont ensanglanté l’histoire de la capitale ? A ce train-là, Paris tout entier ne serait plus qu’un vaste cimetière sous la lune !
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Les impressions d'automne de Vita Née dans le Var le 26 septembre 2024, Vita s'est installée à son domicile parisien de la Porte Dorée (12e arr.) l'hiver suivant. Depuis, elle se livre à de longues promenades sportives dans le bois de Vincennes voisin, où elle jouit de pas moins de mille hectares de forêt ! Après le printemps et l'été, elle découvre, toujours avec autant de plaisir et d'étonnement son domaine à l'automne...
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Le cimetière des gloires nationales Le 9 octobre, Robert Badinter, ancien ministre de la Justice de François Mitterrand, a fait son entrée au Panthéon. Sinon son corps, du moins son cercueil. Sa dépouille, quant à elle, demeure dans le carré juif du cimetière de Bagneux (Hauts-de-Seine), afin que son épouse, Élisabeth Badinter, puisse le rejoindre le moment venu. En guise de corps, cinq objets ont été déposés dans le cercueil : sa robe d’avocat, une copie de son discours sur l’abolition de la peine de mort et trois livres : Choses Vues de Victor Hugo, Condorcet : Un intellectuel en politique , ouvrage écrit en commun avec Élisabeth Badinter et Idiss , son livre écrit en hommage à sa grand-mère. Quand le corps n’est pas là, la « panthéonisation », plus symbolique que réelle, ne perd t-elle pas en grande partie son sens ? D’autant plus que ce n’est pas la première fois que l’on assiste à une entrée au Panthéon sans corps. Construit au XVIIIe siècle par décision de Louis XV en tant qu'église dédiée à sainte Geneviève et destinée à abriter les reliques de la sainte, le Panthéon fut transformé au début de la Révolution française (1789-1799) en un monument funéraire en l'honneur des grands personnages de l'histoire contemporaine, pour accueillir en premier lieu la dépouille du comte Honoré-Gabriel Riqueti de Mirabeau, mort en 1791 (il en sera retiré quelques mois plus tard à la suite de la découverte de sa correspondance secrète avec le Roi). D’autres personnalités, à peine admises, en ont également été retirées par la suite, tels Louis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau, Auguste Marie Henri Picot de Dampierre et Jean-Paul Marat. Seuls deux illustres écrivains traverseront la période révolutionnaire : François Marie Arouet dit Voltaire entré au Panthéon en 1791, ainsi que Jean-Jacques Rousseau entré en 1794.
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L’INNOCENTE Il y a des moments où Vita, parfaitement éveillée, reste sagement assise sur le canapé du salon, guettant de haut nos moindres faits et gestes. Elle habituellement si vive, toujours dans nos jambes à nous suivre dans toutes les pièces ou a nous apporter l’un de ses jouets favoris. C’est alors que l’on s’inquiète : « Qu’est-ce que tu as encore fait », lui demande t-on alors d’un ton ferme ? « Moi », semble t-elle répondre, d’un air innocent et comme surprise par notre question !!! Bon, pour cette fois-ci, c’est apparemment vrai, ainsi que nous avons pu le constater après une inspection minutieuse des moindres recoins de la maison…
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Dix jours après son intervention chirurgicale du 2 septembre dernier, Vita a retrouvé toute sa vivacité ! Vita en toute intimité Contrôle positif de la vétérinaire, hier après-midi : les derniers points de suture tomberont d’eux-mêmes et la cicatrice n’est déjà plus qu’à peine visible. Entre temps, elle a perdu 200 grammes, qui ne correspondent pas exactement au poids des deux ovaires qui lui ont été retirés à l’occasion de sa stérilisation, mais à sa perte d’appétit au début de sa convalescence, passant ainsi de 4 kg à 3, 8 kg.
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Vita dolorosa Entrée au cabinet vétérinaire à 9 heures ce mardi 2 septembre, Vita en est ressortie à 17 heures. Entre temps, ses deux ovaires lui ont été retirées sous anesthésie : adieu chaleurs, pertes sanglantes et perspectives d’enfantement ! Nous l’avons récupérée, encore groggy, après un long instant de réanimation. Pour l’heure, elle a une cicatrice de trois centimètres au niveau du nombril, protégée par un sparadrap et elle est entièrement emmitouflée dans une sorte de justaucorps élastique de ton chair, qui lui donne une allure de momie égyptienne. Contrôle dans deux jours et retrait définitif du pansement une semaine après. Avec juste un traitement anti douleur à lui administrer le matin, durant trois jours. Autant vous dire que Vita ne s’est pas fait prier pour retourner dare dare à la maison où elle a retrouvé son coussin avec plaisir… 
par Jacky Barozzi 17 août 2025
A l’occasion des actuels travaux de réaménagement de la place Félix-Éboué (12e arr.) ont été mis au jour d’anciens rails de l’avenue Daumesnil. D’émouvants vestiges « archéologiques » qui datent de l’époque où la STCRP (Société des transports en commun de la région parisienne) gérait les transports de voyageurs en surface dans l'ancien département de la Seine de 1921 à 1941.
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Vita en été Née en septembre 2024, Vita découvre les plaisirs de la sieste, au centre du lit de ses deux humains adorés, dans la chambre fraîche aux volets clos...