Le monument aux morts du cimetière du Père-Lachaise, oeuvre du sculpteur Paul-Albert Bartholomé (1848-1928). Erigé entre 1887 et1899 à l’extrémité de l’allée principale et dédié à tous les morts sans distinction, célèbres ou anonymes (détail).






C’est la Toussaint, allons au cimetière ! les jardins des morts y sont particulièrement vivants, colorés et fleuris. A Paris, ce sont d’exceptionnels espaces naturels, propices à la promenade et à la méditation. Du fait des nombreuses célébrités qui y reposent et de leur richesse et diversité en matière d’art funéraire, ce sont aussi, tout à la fois, de véritables jardins-panthéons et des musées en plein air. L’occasion de retracer pour les lecteurs leur histoire, d’en évoquer les tombes les plus visitées et de recenser les personnalités qui y ont élu domicile ces dernières années.





LE CIMETIERE DU PERE-LACHAISE


Entrée principale : 8, boulevard de Ménilmontant

20e arrondissement.

Métro : Père-Lachaise.



   Ouvert depuis le 21 mai 1804, le cimetière de l'Est, communément appelé cimetière du Père-Lachaise, est la nécropole la plus prestigieuse et la plus visitée de la capitale. 

Un million de personnes y ont été inhumées à ce jour et plus de deux millions de visiteurs s'y rendent chaque année. 

   Entre 1824 et 1850, six agrandissements successifs permettent au Père-Lachaise d'atteindre sa surface actuelle, soit 44 hectares. 

   Aujourd'hui le cimetière totalise 70 000 concessions environ.

   Paradis des oiseaux et des chats, et tout récemment des renards, c’est aujourd'hui le plus grand jardin intramuros de Paris. 

   Il est ombragé de plus de 4 200 arbres, essentiellement des érables, des frênes, des thuyas et des marronniers auxquels s'ajoutent quelques platanes, robiniers, hêtres, tilleuls, acacias, sophoras, noyers...

   L'heureuse harmonie qui règne ici entre la nature et la sculpture fait de la nécropole un remarquable musée en plein air de l'art funéraire et de la sculpture. 

   La partie la plus ancienne du cimetière, la plus proche de l'entrée principale, a été classée en 1962 au titre des sites historiques et pittoresques. 

   Là, 33 000 tombes sont inscrites à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques. 

   A l'intérieur de ce secteur, une zone importante d'environ dix hectares, la plus accidentée de la nécropole, est dite romantique en raison des nombreux représentants de ce courant qui y sont inhumés, tels Chopin ou Géricault.

   Tandis qu’ont été classés monuments historiques : Le mur des Fédérés, Le monument aux morts du sculpteur Bartholomé, ainsi que les tombes d'Héloîse et Abélard, de Molière et de La Fontaine ou de l'abbé Delille.


   

Tombe de l'acteur Gaspard Ulliel, 44e div.



   Ici, aux tombes cultes d’Edith Piaf, d’Oscar Wilde, de Jim Morrison, d’Yves Montand et Simone Signoret ou de l’inamovible mage Allan Kardec se sont adjointes durant la dernière décennie celles de :

La chanteuse Patachou (1918-2015), dans la 2e division ; du cinéaste Claude Chabrol (1930-2010) et du chanteur Manu Solo (1963-2010), 10e div. ; de l’auteur-compositeur-interprète et comédien Alain Bashung (1947-2009), 13e div. ; du metteur en scène de théâtre et d'opéra et cinéaste Patrice Chéreau (1944-2013), 16e div. ; de l’auteur-compositeur-interprète et comédien Jacques Higelin (1940-2018), 20e div. ; de l’humoriste Sylvie Joly (1934-2015), 25e div. ; du Compagnon de la Libération et collectionneur d’art Daniel Cordier (1920-2020), 27e div. ; du chanteur Gérard Berliner (1956-2010), du saxophoniste et chanteur camerounais Manu Dibango (1933-2020) et de l’acteur Gaspard Ulliel (1984-2022), 44e div. ; de l’actrice Annie Girardot (1931-2011), de la cinéaste Chantal Akerman (1950-2015), du chanteur Michel  Delpech (1946-2016), de la comédienne et chanteuse Marie Laforêt (1939-2019) et de l’actrice et chanteuse Anna Karina (1940-2019), 49e div. ; du comédien Claude Brasseur (1936-2020), qui a rejoint son père Pierre Brasseur (1905-1972), 59e div. ; du parolier et chanteur Georges Moustaki (1934-2013), 95e div. et du chanteur fantaisiste Henri Salvador (1917-2008), 97e div.




Anna Karina, 49e div. du Père-Lachaise.





LE CIMETIERE DU MONTPARNASSE


Entrée principale : 3, boulevard Edgar-Quinet.

14e arrondissement.

Métro : Edgar-Quinet.



   Le cimetière du Sud, communément appelé cimetière du Montparnasse, a ouvert ses portes le 25 juillet 1824.

   Avec ses 19 hectares, la deuxième nécropole intramuros de Paris est aussi l'un des plus importants espaces verts de la capitale.

   On y dénombre 1 200 arbres, essentiellement des tilleuls, des sophoras, des thuyas, des érables, des frênes et des conifères. 

   Depuis son ouverture, plus de 300 000 personnes ont été enterrées à Montparnasse. Le cimetière compte aujourd'hui 35 000 sépultures et un millier de morts y sont inhumés chaque année.





Jane Birkin (1946-2023), 11e div. du cimetière du Montparnasse.





   Là, parmi les tombes du poète Baudelaire, de Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir, de Serge Gainsbourg ou de Marguerite Duras sont apparues, plus récemment, celles de : l’ancien président de la République Jacques Chirac (1932-2019), 1re div. ; de la créatrice de mode Sonia Rykiel (1930-2016), 2e div. ; de l’éditrice et écrivaine Régine Deforges (1935-2014) et de sa belle-soeur la comédienne Anne Wiazemsky (1947-2017) ; de la poétesse Andrée Chedid (1920-2011), 3e div. ; de la comédienne Caroline Cellier (1945-2020), qui a rejoint son époux Jean Poiret (1926-1992) ; du cinéaste Alain Resnais (1922-2014) ; du dessinateur Georges Wolinski (1934-2015), tué dans l’attentat contre Charlie Hebdo et sa femme la journaliste et romancière Maryse Wolinski (1943-2021), 4e div. ; de l’actrice Michèle Morgan (1920-2016), qui a rejoint son compagnon, le réalisateur Gérard Oury (1919-2006) ; et de la tombe familiale de Simone Veil (1927-2017), dont la dépouille a été transférée au Panthéon en 2018 en compagnie de celle de son mari, 5e div. ; de la chanteuse Juliette Greco (1927-2020) et son dernier mari, le pianiste et compositeur Gérard Jouannest (1933-2018) ; de l’auteur-compositeur et chanteur Christophe (1945-2020), de son vrai nom Daniel Bevilacqua, l’une des premières victimes du coronavirus et de l’écrivain et explorateur Jean Raspail (1925-2020), 7e div. ; du violoniste Didier Lockwood (1956-2018) et du journaliste Henry Chapier (1931-2019), 8e div. ; de la cinéaste Agnès Varda (1928-2019), qui a rejoint son mari, le cinéaste Jacques Demy (1931-1990) ; du journaliste Jean Daniel (1920-2020) ; du psychanalyste et écrivain Jean-Bertrand Pontalis (1924-2013) ; de l’auteur de bande dessinée Jean Giraud alias Mœbius (1938-2012) et de la comédienne Sophie Desmarets (1922-2012), 9e div. ; la journaliste Claude Sarraute (1927-2023), qui a rejoint son époux, le philosophe et académicien Jean-François Revel (1924-2006) et de l’helléniste et académicienne Jacqueline de Romilly (1913-2010), 10e div. ; du comédien Laurent Terzieff (1935-2010) ; de l’actrice Mireille Darc (1938-2017) ; de l’écrivain Georges-Emmanuel Clancier (1914-2018) ; de l’écrivain Michel Ragon (1924-2020) ; de l’actrice et chanteuse Jane Birkin (1946-2023), 11e div. ; la danseuse et chanteuse Zizi Jeanmaire (1924-2020), qui a rejoint son mari le chorégraphe et danseur Roland Petit (1924-2011) ; du cinéaste Eric Rohmer, pseudonyme de Maurice Schérer (1920-2010) ; du peintre Pierre Soulages (1919-2022), 13e div. ; du journaliste politique Jean-Pierre El Kabbach (1937- 2023), 18e div. (emplacement provisoire) ; du comédien Jean Piat (1924-2018) ; de l’écrivain Stéphane Hessel (1917-2013) ; de l’historienne et académicienne Hélène Carrère d'Encausse (1929-2023), 27e div.





Agnès Varda et Jacques Demy, 9e div. du cimetière du Montparnasse.








LE CIMETIERE DE MONTMARTRE


Entrée principale :

20, avenue Rachel. 18e arrondissement

Métro : Place-de-Clichy



   Le cimetière du Nord, communément appelé cimetière de Montmartre, a ouvert ses portes le 1er janvier 1825.

   D'une superficie de près de 11 hectares, il s'étend à l'ombre de quelque 750 arbres, essentiellement des érables, auxquels s'ajoutent quelques marronniers, tilleuls et thuyas. 

   Cette paisible nécropole vallonnée, où Berlioz aimait tant venir se promener et où il repose désormais, ainsi que Stendhal, Alexandre Dumas fils, Sacha Guitry, Jacques Offenbach, Louis Jouvet, François Truffaut ou Dalida, a accueilli dernièrement les tombes de : l’acteur franco-britannique Michael Lonsdale (1931-2020), 4e div. ; l’animateur de radio et créateur des Francofolies de la Rochelle Jean-Louis Foulquier (1943-2013) ; le couturier Pierre Cardin (1922-2020), 5e div. ; le compositeur-interprète Pierre Barouh (1934-2016), 9e div. ; le chanteur Dick Rivers, de son vrai nom Hervé Forneri (1945-2019), 11e div. ; le musicien et compositeur Fred Chichin (1954-2007), créateur avec sa compagne la chanteuse Catherine Ringer du groupe rock des Rita Mitsouko ; de l’éditeur et écrivain Jean-Marc Roberts (1951-2013), 12e div. ; de l’acteur Jean-Claude Brialy (1933-2007), qui s’est installé pour l’éternité au voisinage de La Dame aux Camélias, 15e div. ; de la dessinatrice de bandes dessinées Claire Bretécher (1940-2020), 20e div. ; du peintre Georges Mathieu (1921-2012) ; du cinéaste Jacques Rivette (1928-2016) ; de la comédienne et chanteuse Jeanne Moreau (1928-2017), 21e div. ; du réalisateur de télévision Marcel Bluwal (1925-2021) ; de la chanteuse France Gall (1947-2018), qui repose désormais auprès de son époux Michel Berger (1947-1992) et de leur fille Pauline, morte en 1997, à l'âge de 19 ans, 29e div. ; du dessinateur et caricaturiste Maurice Sinet dit Siné (1928-2016) ; de l’écrivain et scénariste Patrick Cauvin, pseudonyme de Claude Klotz (1932-2010) ; du chanteur Daniel Darc (1959-2013), 30e div. ; du comédien Michel Galabru (1922-2016) et de la journaliste radio Marie Laurentin dite Ménie Grégoire (1919-2014), 32e div.

 


 

France Gall et Michel Berger, 29e div. du cimetière de Montmartre.





   Sans oublier le célèbre cabaretier Michou (1931-2020), au centre du cimetière Saint-Vincent (18e arr.) et l’actrice Emmanuelle Riva (1927-2017), dans la 4e div. du cimetière de Charonne (20e arr.).




Pour en savoir plus

https://www.lelezarddeparis.fr/cimetières




Michou, cimetière Saint-Vincent à Montmartre.




Texte et photos : © Jacques Barozzi





par Jacky Barozzi 14 juin 2025
La paysanne de Paris Native de la campagne varoise (83), Vita aime la nature. Outre ses nombreuses sorties dans le quartier et sa promenade quasi quotidienne au bois de Vincennes, elle dispose d’un petit jardin méditerranéen privé, aménagé sur le balcon en arc de cercle, qui surplombe les arbres du boulevard Soult, à l’angle de la rue de la Nouvelle-Calédonie, et ceux de la cour du lycée Paul-Valéry. Là prospèrent pas moins de deux oliviers, un figuier, un citronnier, un laurier à fleurs aux trois tons de rose, un chèvrefeuille, des lavandes…
par Jacky Barozzi 13 juin 2025
Miam miam, ce jeudi soir mes deux papas m'ont amenée à la pizzeria Momo, place Saint-Paul (3e arr.), où l'on a retrouvé leurs amis Eric et Fabrice ! La vie parisienne de Vita En bonne Parisienne, Vita adore quand l'on reçoit à la maison et encore plus quand on sort dîner en ville...
par Jacky Barozzi 11 juin 2025
Matin calme, sans aucun tram à l'horizon. Promenade hygiénique Mardi 10 juin, à l’heure du déjeuner. Rentrant du bureau de tabac et tenant son chien en laisse, un homme traverse le boulevard Soult (12e) et s’en retourne à son domicile sur le trottoir d’en face, sans savoir qu’il est observé. Vita et moi sommes nous filmés par une caméra de contrôle, depuis un drone, un hélicoptère ? Non, juste Chedly nous photographiant depuis notre balcon, avec son smartphone…
par Jacky Barozzi 10 juin 2025
Séance d'échauffement à la musique des tam tam africains de la sportive Vita au bois de Vincennes. La déesse du stade S’il ne vente, pleut, neige ou grêle, Chedly ou moi menons quotidiennement Vita au bois de Vincennes. Là, sur la large prairie jouxtant le temple bouddhiste du lac Daumesnil, elle peut se dépenser à loisir et en toute liberté durant une bonne heure ou deux. Lieu de rendez-vous des proches résidents à chien de Paris, Charenton, Saint-Moritz ou Saint-Mandé, elle y rencontre les principaux candidats susceptibles d’entrer en compétition avec elle. N’hésitant pas à aller aboyer crânement sous le nez des plus grands et des plus costauds canidés de l’assemblée et les encourager à lui courir après. Lorsqu’à la suite de quelques brefs départs et retours d’excitation et d’échauffement, l’un ou l’autre des partenaires putatifs de Vita se décide enfin à la pourchasser, on assiste alors à un double départ en trombe pour de grandes courses circulaires endiablées à travers tout le vaste espace verdoyant et herbeux environnant. Enivrée par sa propre vitesse, il lui arrive parfois de mal contrôler ses virages et de se renverser sur le dos, les quatre pattes en l’air. L’occasion pour le poursuivant d’en profiter pour la plaquer au sol et où la course à pattes se transforme en une lutte au corps à corps, déloyale et déséquilibrée. C’est alors que, ses longues jambes aux cuisses musculeuses ne lui servant plus à rien, Vita gigotant en tous sens, n’hésite pas à montrer au molosse qui la surplombe dangereusement l’entièreté de son appareillage dentaire. En appelant désespérément à l’aide l’un ou l’autre de ses deux accompagnateurs humains dont elle semble fort opportunément se ressouvenir de l'existence.
par Jacky Barozzi 9 juin 2025
Heidi 1ère. Le choix de Vita Nous avions pourtant décidé de ne jamais remplacer notre première chienne Heidi, morte la veille de sa seizième année, il y a bien longtemps maintenant. Achetée, tout juste sevrée, par Chedly dans une boutique animalière des quais de Seine, elle était arrivée par surprise chez nous, sans que je fusse le moins du monde consulté au préalable. Heidi était une adorable bâtarde de Loulou de Poméranie et de Fox Terrier et ressemblait à un renard blanc au pelage parsemé de quelques taches beiges, principalement concentrées autour de la tête. Elle était particulièrement vive, joueuse et très sociable avec les humains, qui étaient cependant priés de lui témoigner un certain intérêt, et les autres chiens, avec une nette tendance à la domination. Sinon, gare aux représailles ! Heidi était une vraie reine dans son genre. Quand, contre toute attente et prévisions, Vita est finalement entrée dans nos vies, il y a six mois, elle m’a tout de suite fait penser à Heidi, mais dans un format sensiblement plus minuscule. Même énergie, même curiosité, même tendance à vouloir tout régenter et même obsession pour la nourriture : pas question que l’on prenne tranquillement le moindre repas sans payer le quota qu’elle estime lui être dû. Après quoi seulement, elle s’en retourne à ses croquettes. Elle est pourtant toujours la première servie mais la dernière à sortir de table (ou d’écuelle) ! Ainsi était également Heidi. Au point que très vite, je me suis dis que Vita était la réincarnation d’Heidi. Mais comment, unilatéralement ou conjointement, Chedly et moi, sommes nous parvenus, quasi au premier regard, et à près de quinze ans de distance, à trouver le genre de chien (en l’occurence et sans discussion possible une chienne), qui nous convienne aussi bien ? Mystère…
par Jacky Barozzi 8 juin 2025
Vita part en croisière Elle connaissait déjà l’avion, le TGV et le RER et le tram et le bus et le métro et l’auto, mais, malgré trois séjours à la mer, elle n’avait jamais pris le bateau. C’est désormais chose faite ! Vita à l’honneur de vous annoncer qu’en ce dimanche de Pentecôte, elle est partie en croisière sur la Marne, avec ses deux papas adorés. Ce fut un agréable aller-retour entre Joinville-le-Pont et Neuilly-Plaisance d'environ trois heures par un bel après-midi printanier…
par Jacky Barozzi 3 juin 2025
Vita, la pile Duracel, qui nous use sans que l'on s'en serve ! Haute tension Est-ce un tic, est-ce un toc ? Plutôt un trop plein d’énergie. Vita est une pile qui ne s’use jamais, une cocotte minute à explosions récurrentes. Plusieurs fois dans la journée, elle a son quart-d’heure de folie. Après avoir tournoyé un temps en tentant d’attraper vainement sa queue et en aboyant, elle se lance soudainement dans une course effrénée à travers toutes les pièces de l’appartement. Reproduisant une sarabande à la circularité éclatée, en bondissant sur les canapés du salon, le lit de la chambre, replongeant aussitôt sur le parquet, slalomant entre les meubles, réduisant en accordéon les tapis rencontrés sur son passage. Ainsi, plusieurs fois à la suite. Quoi que l’on dise, quoi que l’on fasse, rien ne l’arrête, on a juste à se garer des voitures pour ne pas risquer de se la prendre de plein fouet dans les jambes. Ni Dieu ni maître, plus rien alors ne semble exister pour elle, hors l’ivresse de la vitesse ! Une vitesse aux dérapages incontrôlés qui parfois la fait se renverser, faire un tour latéral complet sur elle-même, pour aussitôt se rétablir sur ses jambes et reprendre le cours de sa danse frénétique et barbare, venue de quel instinct perdu et retrouvé ? On a plus qu'à attendre que ça passe, puis constater les dégâts du tsunami domestique qui s’est abattu sur la maison et tout remettre en place avant la prochaine séance…
par Jacky Barozzi 2 juin 2025
Devant le placard à friandise : "Sésame ouvre-toi !" Vita est une grosse vilaine Vita, de temps en temps se reçoit une petite fessée bien méritée. Mais toujours avec un journal roulé, jamais à la main, dévolue, elle, à la caresse. Il ne faut pas brouiller les messages, disent les vétérinaires. Vita a droit à sa friandise après avoir fait son pipi et son caca dehors. Cela, elle l'a bien compris et si en remontant à la maison on oublie par hasard de lui donner sa récompense, elle se pointe devant le placard à friandises, dans l’entrée, et nous regarde d’un air quémandeur, lourd de reproche. On lui dit aussi, « c’est bien », avec une caresse, ou « ça non ! », en haussant le ton, selon qu’elle fait bien ou mal. Mais le journal roulé, un gratuit pas très épais, elle le craint et le plus souvent nous avons juste à l’en menacer, pour qu’elle file à sa couche et nous tourne le dos, vexée. Pour un bref moment. Car comme tous les chiens, Vita, dotée néanmoins d'une bonne mémoire, vit l’instant présent, et n’est pas rancunière. Elle est bien vite submergée par l’affection qu’elle semble nous porter et qu’elle nous manifeste avec beaucoup d’enthousiasme à chaque fois. Notamment lorsque l’un ou l’autre d'entre nous rentre à la maison après un plus ou moins long temps d’absence. Il parait que les chiens n'ont pas vraiment la notion du temps ? Mais il faut bien avouer que Vita est, fondamentalement, une petite chienne adorable !
par Jacky Barozzi 1 juin 2025
Le narrateur et son héroïne. Les aventures de Vita Premier bain Bien que nous l’ayons emmenée plusieurs fois à la mer, Vita ne s’était jusqu’alors jamais baignée. Tout juste trempé les pieds. Hier après-midi (mardi 27 mai 2025, le lendemain de son huitième mois d’anniversaire), tandis que je la promenais dans le bois de Vincennes, elle est tombée dans la rivière et n’arrivait plus à remonter. J’ai dû la tirer en l’empoignant par son harnais. Voilà comment cela s’est passé. Parvenu dans un coin solitaire de la forêt, je l’avais détachée. Comme à son habitude, elle s’est mise à gambader partout. Curieuse et casse cou, téméraire mais pas suicidaire, elle s’était précipitée pour aller laper l’eau, plus goûteuse, de la rivière (artificielle, créée sous Napoléon III), placée quelques centimètres au-dessous du niveau du sol et bordée de gros cailloux mousseux. Malgré une approche précautionneuse, elle a glissé et plongé directement dans l’eau, plouf ! Elle n’avait plus pied et tentait, en me regardant d’un air désespéré, de grimper sur la rive en s’agrippant à la terre boueuse et reglissant aussitôt dans l’eau. Quand je l’ai retirée, elle était entièrement trempée et ressemblait à un gros rat efflanqué aux poils collés par paquets. Elle s’est violemment ébrouée et s’est roulée illico dans la terre ocre et poudreuse de l’allée jouxtant la rivière. Autant dire qu’à son retour, à la maison, à deux pas du bois, elle a eu droit à un nouveau… bain mais avec shampoing cette fois-ci !
par Jacky Barozzi 27 mai 2025
Avril en Catalogne Agréable séjour à Villanova i la Geltrú, du 2 au 23 avril 2025, avec Chedly et notre chienne Vita.