
« Partir un jour » de Amélie Bonnin, avec Juliette Armanet, Bastien Bouillon, François Rollin, Tewfik Jallab et Dominique Blanc.
Une ouverture tout en douceur à Cannes, avec un film qui n’est pas son genre.
Pensez, une simple romance sur les joies et les peines de coeur d’une famille modeste dans la France de Top chef et The Voice !
Premier long métrage d’une réalisatrice quasi inconnue, « Partir un Jour » d’Amélie Bonnin, présenté en hors-compétition, nous conte l’histoire de Cécile, fille unique d’un couple de restaurateurs pour routiers, alors qu’elle s’apprête à ouvrir son propre restaurant gastronomique à Paris.
Suite à l'infarctus de son père, elle doit retourner en catastrophe dans le village de son enfance (ou plutôt sur le parking de l’autoroute) où elle croise son amour de jeunesse.
Entre temps, elle a appris qu’elle est enceinte.
A part ça, aucun problème existentiel sérieux et pas le moindre écho de questions politiques mondiales à l’horizon, propres aux films présentés habituellement dans ce prestigieux et exigeant festival international.
Rien non plus d’exceptionnel dans le scénario et dans la mise en scène.
Ici, on se retrouve dans « La Famille Bélier », dix ans après que l’oiseau rare s’est envolé du foyer.
Du cinéma karaoké, où Louane cède la place à Juliette Armanet, qui ne chante plus exclusivement les chansons de Michel Sardou mais de Dalida et des 2Be3, entre autres.
Seule la play liste s’est renouvelée.
J’étais parti dubitatif à la projection de ce film que je subodorais passablement wokiste et j’ai découvert que l’on y boit et fume à volonté et que l’on y pratique le rodéo urbain.
Autant de sujets qui fâchent les ligues bien pensantes actuelles.
A l’arrivée, j’en suis sorti enchanté et en chantant !
Mais par quel mystère, ce film essentiellement populaire, s’est-il invité à Cannes ?
https://www.youtube.com/watch?v=qXg6QSuKrEU







