« Simone, le voyage du siècle » de Olivier Dahan, avec Elsa Zylberstein, Rebecca Marder, Judith Chemla, Élodie Bouchez, Olivier Gourmet et la participation de François Rollin, Sylvie Testud et Philippe Torreton. 


 Après la môme Piaf (Marion Cotillard) et Grace de Monaco (Nicole Kidman), Olivier Dahan s’est attaqué à la vie de Simone Veil (Rebecca Marder et Elsa Zylberstein).

 Un biopic de 2h 20min, depuis l’enfance jusqu’à la fin de parcours de cette femme d’exception, morte à 89 ans, et qui a fait son entrée au Panthéon avec son époux le 1er juillet 2018, sur décision du président Emmanuel Macron.

 Un sacré film et une sacrée bonne femme, pour laquelle le cinéaste n’a pas hésité à déployer tout son talent !

 Frisant le style hagiographique et l’imagerie d’Epinal, assorti d’un lyrisme musical envahissant, Olivier Dahan parvient néanmoins à nous restituer le portrait le plus complet et le plus fidèle possible de son héroïne, sorte de sainte laïque ayant rencontré trop tôt son tragique destin.

 Il fallait bien ça, ainsi qu’une distribution flamboyante, pour nous conter l’histoire singulière de Simone Veil, née Simone Jacob, à Nice en 1927, et envoyée en déportation à Auschwitz à l’âge de 16 ans.

 De retour des camps avec ses soeurs Madeleine et Denise, où elle perdit son père, son frère et sa mère (émouvante prestation d’Élodie Bouchez), elle reprit ses études, se maria avec Antoine Veil, eut trois garçons, et entama la carrière de magistrate puis de femme politique que l’on saît : depuis sa loi dépénalisant le recours à l'interruption volontaire de grossesse (IVG), sous Giscard, en tant que ministre de la Santé, son élection à la présidence du Parlement européen, fonction qu’elle occupa de 1979 à 1982, son siège au Conseil constitutionnel de 1998 à 2007 et son élection à l'Académie française en 2008.

 Autant d’étapes que ce voyage du siècle au long cours nous fait parcourir au moyen d’une narration éclatée, et où l’on découvre avec émotion, entre pudeur et colère, une Simone Veil combative et pugnace.

 Si la critique s’est montrée plutôt mitigée, le public, lui, ne s’y est pas trompé, en plébiscitant le film, qui a déjà dépassé le million d’entrées.

https://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19597263&cfilm=271339.html




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Dix jours après son intervention chirurgicale du 2 septembre dernier, Vita a retrouvé toute sa vivacité ! Vita en toute intimité Contrôle positif de la vétérinaire, hier après-midi : les derniers points de suture tomberont d’eux-mêmes et la cicatrice n’est déjà plus qu’à peine visible. Entre temps, elle a perdu 200 grammes, qui ne correspondent pas exactement au poids des deux ovaires qui lui ont été retirés à l’occasion de sa stérilisation, mais à sa perte d’appétit au début de sa convalescence, passant ainsi de 4 kg à 3, 8 kg.
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Vita dolorosa Entrée au cabinet vétérinaire à 9 heures ce mardi 2 septembre, Vita en est ressortie à 17 heures. Entre temps, ses deux ovaires lui ont été retirées sous anesthésie : adieu chaleurs, pertes sanglantes et perspectives d’enfantement ! Nous l’avons récupérée, encore groggy, après un long instant de réanimation. Pour l’heure, elle a une cicatrice de trois centimètres au niveau du nombril, protégée par un sparadrap et elle est entièrement emmitouflée dans une sorte de justaucorps élastique de ton chair, qui lui donne une allure de momie égyptienne. Contrôle dans deux jours et retrait définitif du pansement une semaine après. Avec juste un traitement anti douleur à lui administrer le matin, durant trois jours. Autant vous dire que Vita ne s’est pas fait prier pour retourner dare dare à la maison où elle a retrouvé son coussin avec plaisir… 
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A l’occasion des actuels travaux de réaménagement de la place Félix-Éboué (12e arr.) ont été mis au jour d’anciens rails de l’avenue Daumesnil. D’émouvants vestiges « archéologiques » qui datent de l’époque où la STCRP (Société des transports en commun de la région parisienne) gérait les transports de voyageurs en surface dans l'ancien département de la Seine de 1921 à 1941.
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