Chapeau melon, renard gris et torpedo.



« La Place d’une autre » d'Aurélia Georges, avec Lyna Khoudri, Sabine Azéma et Maud Wyler.


 Il arrive, que ce soit dans les vieux pots que l’on fasse les meilleures soupes, en effet !

 Dans ce film d’époque, en costumes et décor surannés, où Aurélia Georges est partie comme en 14 revisiter la Première Guerre mondiale, pour nous conter cette histoire d’usurpation d’identité, on finit, sans toutefois oublier le décalage horaire et l’environnement social, notamment la condition de la femme en France au début du XXe siècle, par s’intéresser surtout aux personnages.  

 Etonnant duo d’actrices entre la jeune franco-algérienne Lyna Khoudri, remarquée récemment dans   « Papicha », « Haute couture » ou « Gagarine » et Sabine Azéma, irréprochable en vieille veuve calviniste, riche héritière d’un industriel du textile. 

 Dans ce mélo vintage, Nélie, une pauvre orpheline, fille sans père d’une modeste lingère, qui se retrouve infirmière-brancardière sur le front de l’est au début de la guerre -ce qui nous vaudra de belles scènes crépusculaires sur fond de forêt vosgienne-, va prendre la place de Rose, une jeune fille de bonne famille suisse, auprès d’Eléonore, grande bourgeoise nancéienne.

 Juste avant qu'il ne meure, le père de Rose, avait demandé à Eléonore, l’épouse de son vieil ami défunt, de recueillir sa fille, d’en faire sa lectrice et de l’établir dans le monde. 

 Ce que cette dernière s’était empressée d’accepter par retour de courrier.

 C’est dans ce but que Rose avait tenté de traverser la ligne des combats pour rejoindre au plus vite sa futur bienfaitrice, pour finalement être mortellement blessée en cour de route et mourir dans les bras de… Nélie.

 Mise au courant de la situation, cette dernière, sans aucune perspective d’avenir autre que de se retrouver à nouveau dans la rue à la fin des hostilités, n’hésite pas alors à usurper l’identité de Rose.

 Et cela marche si bien que Nélie, qui se retrouve fort à l’aise comme lectrice d’Eléonore, va prendre non seulement la place professionnelle de l’autre, mais aussi une place essentielle dans le coeur de son hôtesse !

 Patatras, c’est à ce moment-là que la vraie Rose, qui n’était pas tout à fait morte, fait son apparition et réclame la place qui lui revient de droit !

 Portraits de femmes vue par une femme, où les hommes font essentiellement de la figuration : en soldats, domestiques ou parents et amis appartenant à la même classe sociale qu’Eléonore, ce film historique, où le thriller le dispute au romanesque, malgré une dichotomie poussée des personnages et des situations, fonctionne avec efficacité : ici, la « gentille » Nélie, lectrice de Victor Hugo, au teint basané, s’oppose à la « méchante » Rose, de souche plus conforme, incarnée par Maud Wyler. 

Comme quoi, avec de vieilles recettes il est encore possible de repasser de bons plats !

https://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19595064&cfilm=279211.html


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Dix jours après son intervention chirurgicale du 2 septembre dernier, Vita a retrouvé toute sa vivacité ! Vita en toute intimité Contrôle positif de la vétérinaire, hier après-midi : les derniers points de suture tomberont d’eux-mêmes et la cicatrice n’est déjà plus qu’à peine visible. Entre temps, elle a perdu 200 grammes, qui ne correspondent pas exactement au poids des deux ovaires qui lui ont été retirés à l’occasion de sa stérilisation, mais à sa perte d’appétit au début de sa convalescence, passant ainsi de 4 kg à 3, 8 kg.
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par Jacky Barozzi 17 août 2025
A l’occasion des actuels travaux de réaménagement de la place Félix-Éboué (12e arr.) ont été mis au jour d’anciens rails de l’avenue Daumesnil. D’émouvants vestiges « archéologiques » qui datent de l’époque où la STCRP (Société des transports en commun de la région parisienne) gérait les transports de voyageurs en surface dans l'ancien département de la Seine de 1921 à 1941.
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Miam miam, ce jeudi soir mes deux papas m'ont amenée à la pizzeria Momo, place Saint-Paul (3e arr.), où l'on a retrouvé leurs amis Eric et Fabrice ! La vie parisienne de Vita En bonne Parisienne, Vita adore quand l'on reçoit à la maison et encore plus quand on sort dîner en ville...
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Matin calme, sans aucun tram à l'horizon. Promenade hygiénique Mardi 10 juin, à l’heure du déjeuner. Rentrant du bureau de tabac et tenant son chien en laisse, un homme traverse le boulevard Soult (12e) et s’en retourne à son domicile sur le trottoir d’en face, sans savoir qu’il est observé. Vita et moi sommes nous filmés par une caméra de contrôle, depuis un drone, un hélicoptère ? Non, juste Chedly nous photographiant depuis notre balcon, avec son smartphone…
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Heidi 1ère. Le choix de Vita Nous avions pourtant décidé de ne jamais remplacer notre première chienne Heidi, morte la veille de sa seizième année, il y a bien longtemps maintenant. Achetée, tout juste sevrée, par Chedly dans une boutique animalière des quais de Seine, elle était arrivée par surprise chez nous, sans que je fusse le moins du monde consulté au préalable. Heidi était une adorable bâtarde de Loulou de Poméranie et de Fox Terrier et ressemblait à un renard blanc au pelage parsemé de quelques taches beiges, principalement concentrées autour de la tête. Elle était particulièrement vive, joueuse et très sociable avec les humains, qui étaient cependant priés de lui témoigner un certain intérêt, et les autres chiens, avec une nette tendance à la domination. Sinon, gare aux représailles ! Heidi était une vraie reine dans son genre. Quand, contre toute attente et prévisions, Vita est finalement entrée dans nos vies, il y a six mois, elle m’a tout de suite fait penser à Heidi, mais dans un format sensiblement plus minuscule. Même énergie, même curiosité, même tendance à vouloir tout régenter et même obsession pour la nourriture : pas question que l’on prenne tranquillement le moindre repas sans payer le quota qu’elle estime lui être dû. Après quoi seulement, elle s’en retourne à ses croquettes. Elle est pourtant toujours la première servie mais la dernière à sortir de table (ou d’écuelle) ! Ainsi était également Heidi. Au point que très vite, je me suis dis que Vita était la réincarnation d’Heidi. Mais comment, unilatéralement ou conjointement, Chedly et moi, sommes nous parvenus, quasi au premier regard, et à près de quinze ans de distance, à trouver le genre de chien (en l’occurence et sans discussion possible une chienne), qui nous convienne aussi bien ? Mystère…