L’Oiseau de feu, détail de la fontaine Stravinsky, par Jean Tinguely et Niki de Saint-Phalle, place Igor-Stravinsky (4e arr.).





L'air de Paris





Aigle, Opéra Garnier, place de l'Opéra (9e arr.).






Aigle, détail de la Colonne Vendôme, place Vendôme (1er arr.).



   "L'aigle vole au soleil, le vautour à la tombe,

L'hirondelle au printemps, et la prière au ciel !"


Victor Hugo,

Les feuilles d'automne.




Hibou, cimetière du Père-Lachaise 1ère div. (20e arr.).




Hiboux, cimetière du Père-Lachaise 4e div. (20e arr.).



   Les Hiboux


   "Sous les ifs noirs qui les abritent,

Les hiboux se tiennent rangés,

Ainsi que des dieux étrangers,

Dardant leur oeil rouge. Ils méditent."


Charles Baudelaire,

Les fleurs du mal.




Abeilles, cimetière du Père-Lachaise 4e div. (20e arr.).





L'abeille, symbole d'un grand parfumeur, rue du Faubourg-Saint-Honoré (8e arr.).





Abeille, trottoir de la rue du Retrait (20e arr.).




   


   "Seigneur, préservez-moi, préservez ceux que j’aime,

Frères, parents, amis, et mes ennemis même

Dans le mal triomphant,

De jamais voir, Seigneur, l’été sans fleurs vermeilles,

La cage sans oiseaux, la ruche sans abeilles,

La maison sans enfants !…


   O vous dont le travail est joie,

Vous qui n’avez pas d’autre proie

Que les parfums, souffles du ciel ;

Vous qui fuyez quand vient décembre,

Vous qui dérobez aux fleurs l’ambre

Pour donner aux hommes le miel…"


Victor Hugo,

L’abeille.






Cygnes, cimetière du Père-Lachaise 11e div. (20e arr.).





Poule, rue Saint-Blaise (20e arr.).





Coq, Colonne de Juillet (détail), par Antoine-Louis Barye, place de la Bastille (4e arr.).




   "Vous prenez un melon de Honfleur pour le torse,

   Pour les deux jambes, deux asperges d'Argenteuil,

      Pour la tête, un piment de Bayonne. Pour l'oeil

         Une groseille de Bar-le-Duc. Pour la queue

      Un poireau de Rouen, tordant sa gerbe bleue,

         Pour l'oreille, ô Soissons, un petit haricot,

                     Ça y est : c'est un coq !"


   Edmond Rostand,

   Chantecler.




Coq, détail du monument à la gloire de l'expansion coloniale française de Jean-Baptiste Belloc, Jardin d’Agronomie Tropicale René-Dumont, bois de Vincennes (12e arr.).




   "Un coq y paraissait en pompeux équipage,

Qui changeant tout à coup et d'état et de nom,

Par tous les conviés s'est appelé chapon."


Nicolas Boileau,

Satire.




Pélican, céramique, 32, rue Saint-Antoine (4e arr.).




   « Voilà celui qui reposa sur le sein de notre Pélican ; ce fut lui que, du haut de la croix, Jésus élut pour le grand devoir »

Dante,

évoquant saint Jean dans Le Paradis de La divine Comédie.




Flamand rose, céramique, 32, rue Saint-Antoine (4e arr.).




Corbeau, Monument à Jean de La Fontaine (détail), par Charles Correia, 1984, jardin du Ranelagh (16e arr.).




Perroquet, 5, cour du Commerce-Saint-André (6e arr.).






Perroquet, papier collé, par Louiz, rue Jean-Giono (13 arr.).






Oiseau, par Niki de Saint-Phalle, cimetière du Montparnasse, 18e div. (14e arr.).




   "Le poète est semblable aux oiseaux de passage

   Qui ne bâtissent point leur nid sur le rivage.

   Qui ne se posent point sur les rameaux des bois ;

   Nonchalamment bercés sur le courant de l'onde,

   Ils passent en chantant loin du bord, et le monde

      Ne connaît rien d'eux que leur voix."

   

   Alphonse de Lamartine,

   Nouvelles méditations.




Papillon, rue Jourdain (20e arr.).




   ...

   le papillon empaillé

   devient un papapillon empapaillé

   le papillon empapaillé

   devient un grandpapapillon grandempapaillé


   Hans Arp,

   Bestiaire sans prénom.





Texte et photos : © Jacques Barozzi

par Jacky Barozzi 23 novembre 2025
Mon immeuble s'est réveillé sous la neige. 18, bd Soult - 12e arr., 5 h du matin.
par Jacky Barozzi 20 novembre 2025
Bonjour tristesse à l’Hôtel de Ville ! A l’occasion du dixième anniversaire des attentats du 13 novembre 2015, un jardin en hommage à la mémoire des victimes vient d’être inauguré sur la place Saint-Gervais (4e arr.), au proche voisinage de l’Hôtel de Ville. Là, où s’élève devant la haute façade de l’église Saint-Gervais-Saint-Protais, un orme centenaire, présent et sans cesse renouvelé depuis le Moyen Âge, marquant symboliquement l’emplacement où la justice était jadis rendue. Ce nouveau jardin de 3 500 m2, plus minéral que végétal, s’organise autour de six grands blocs de granit bleu, symbolisant chacun les lieux des attentats : le Stade de France, Le Carillon / Le Petit Cambodge, La Bonne Bière / Le Casa Nostra, La Belle Équipe, Le Comptoir Voltaire et le Bataclan. Sur chaque bloc, sont gravées les noms des 132 victimes. Sans remettre en cause l’idée de trouver un site unique afin de rendre un hommage collectif à ces victimes, dont le nom figure déjà sur des plaques apposées devant chacun des lieux où les attentats se sont déroulés, on peut s’interroger sur l’opportunité de sanctuariser ainsi un espace géographique au coeur même de la capitale. Un enclos spécifique au cimetière du Père-Lachaise n’aurait-il pas mieux convenu ? Et pourquoi les seules victimes de cet attentat en particulier et non pas les nombreuses autres victimes d’attentats, des guerres civiles ou des divers combats de libération, qui ont ensanglanté l’histoire de la capitale ? A ce train-là, Paris tout entier ne serait plus qu’un vaste cimetière sous la lune !
par Jacky Barozzi 16 octobre 2025
Les impressions d'automne de Vita Née dans le Var le 26 septembre 2024, Vita s'est installée à son domicile parisien de la Porte Dorée (12e arr.) l'hiver suivant. Depuis, elle se livre à de longues promenades sportives dans le bois de Vincennes voisin, où elle jouit de pas moins de mille hectares de forêt ! Après le printemps et l'été, elle découvre, toujours avec autant de plaisir et d'étonnement son domaine à l'automne...
par Jacky Barozzi 10 octobre 2025
Le cimetière des gloires nationales Le 9 octobre, Robert Badinter, ancien ministre de la Justice de François Mitterrand, a fait son entrée au Panthéon. Sinon son corps, du moins son cercueil. Sa dépouille, quant à elle, demeure dans le carré juif du cimetière de Bagneux (Hauts-de-Seine), afin que son épouse, Élisabeth Badinter, puisse le rejoindre le moment venu. En guise de corps, cinq objets ont été déposés dans le cercueil : sa robe d’avocat, une copie de son discours sur l’abolition de la peine de mort et trois livres : Choses Vues de Victor Hugo, Condorcet : Un intellectuel en politique , ouvrage écrit en commun avec Élisabeth Badinter et Idiss , son livre écrit en hommage à sa grand-mère. Quand le corps n’est pas là, la « panthéonisation », plus symbolique que réelle, ne perd t-elle pas en grande partie son sens ? D’autant plus que ce n’est pas la première fois que l’on assiste à une entrée au Panthéon sans corps. Construit au XVIIIe siècle par décision de Louis XV en tant qu'église dédiée à sainte Geneviève et destinée à abriter les reliques de la sainte, le Panthéon fut transformé au début de la Révolution française (1789-1799) en un monument funéraire en l'honneur des grands personnages de l'histoire contemporaine, pour accueillir en premier lieu la dépouille du comte Honoré-Gabriel Riqueti de Mirabeau, mort en 1791 (il en sera retiré quelques mois plus tard à la suite de la découverte de sa correspondance secrète avec le Roi). D’autres personnalités, à peine admises, en ont également été retirées par la suite, tels Louis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau, Auguste Marie Henri Picot de Dampierre et Jean-Paul Marat. Seuls deux illustres écrivains traverseront la période révolutionnaire : François Marie Arouet dit Voltaire entré au Panthéon en 1791, ainsi que Jean-Jacques Rousseau entré en 1794.
par Jacky Barozzi 15 septembre 2025
L’INNOCENTE Il y a des moments où Vita, parfaitement éveillée, reste sagement assise sur le canapé du salon, guettant de haut nos moindres faits et gestes. Elle habituellement si vive, toujours dans nos jambes à nous suivre dans toutes les pièces ou a nous apporter l’un de ses jouets favoris. C’est alors que l’on s’inquiète : « Qu’est-ce que tu as encore fait », lui demande t-on alors d’un ton ferme ? « Moi », semble t-elle répondre, d’un air innocent et comme surprise par notre question !!! Bon, pour cette fois-ci, c’est apparemment vrai, ainsi que nous avons pu le constater après une inspection minutieuse des moindres recoins de la maison…
par Jacky Barozzi 12 septembre 2025
Dix jours après son intervention chirurgicale du 2 septembre dernier, Vita a retrouvé toute sa vivacité ! Vita en toute intimité Contrôle positif de la vétérinaire, hier après-midi : les derniers points de suture tomberont d’eux-mêmes et la cicatrice n’est déjà plus qu’à peine visible. Entre temps, elle a perdu 200 grammes, qui ne correspondent pas exactement au poids des deux ovaires qui lui ont été retirés à l’occasion de sa stérilisation, mais à sa perte d’appétit au début de sa convalescence, passant ainsi de 4 kg à 3, 8 kg.
par Jacky Barozzi 2 septembre 2025
Vita dolorosa Entrée au cabinet vétérinaire à 9 heures ce mardi 2 septembre, Vita en est ressortie à 17 heures. Entre temps, ses deux ovaires lui ont été retirées sous anesthésie : adieu chaleurs, pertes sanglantes et perspectives d’enfantement ! Nous l’avons récupérée, encore groggy, après un long instant de réanimation. Pour l’heure, elle a une cicatrice de trois centimètres au niveau du nombril, protégée par un sparadrap et elle est entièrement emmitouflée dans une sorte de justaucorps élastique de ton chair, qui lui donne une allure de momie égyptienne. Contrôle dans deux jours et retrait définitif du pansement une semaine après. Avec juste un traitement anti douleur à lui administrer le matin, durant trois jours. Autant vous dire que Vita ne s’est pas fait prier pour retourner dare dare à la maison où elle a retrouvé son coussin avec plaisir… 
par Jacky Barozzi 17 août 2025
A l’occasion des actuels travaux de réaménagement de la place Félix-Éboué (12e arr.) ont été mis au jour d’anciens rails de l’avenue Daumesnil. D’émouvants vestiges « archéologiques » qui datent de l’époque où la STCRP (Société des transports en commun de la région parisienne) gérait les transports de voyageurs en surface dans l'ancien département de la Seine de 1921 à 1941.
par Jacky Barozzi 15 août 2025
Vita en été Née en septembre 2024, Vita découvre les plaisirs de la sieste, au centre du lit de ses deux humains adorés, dans la chambre fraîche aux volets clos...
par Jacky Barozzi 10 juillet 2025
Les jardinières de l’Hôtel de Ville Une nouvelle « forêt urbaine » a été aménagée et ouverte au public sur le parvis de la Mairie de Paris. Une forêt, croyez-vous ? « Mal nommer les choses c'est ajouter au malheur du monde » disait déjà Albert Camus. Disons, qu'ici, tout au plus, il s'agit de deux charmants bosquets ! Beaux et inattendus comme un double décor de cinéma, plus artificiel que naturel toutefois. Ces bosquets ont été créés en lisière de la Seine et de la rue de Rivoli, sur un peu plus du quart de la surface totale d’environ 9000m2 de l’ancienne place dont la partie centrale est restée quant à elle inchangée. Entièrement dallée de granit avec, en son centre, la représentation de la nef, emblème de Paris, celle-ci avait été réaménagée en 1982, à l’occasion du centenaire de la reconstruction de l’Hôtel de Ville.