Dans Paris la verte pas une auto ne roule. Boulevard Soult (12e). Sur la droite, mon immeuble.




Contre toute attente !


   


   Paris, jeudi 8 août 2024


   On craignait le pire et finalement tout se passe plutôt bien.

   La ville est propre comme jamais auparavant et les transports en commun fonctionnent de manière satisfaisante.

   Les Parisiens ont fui la capitale en masse, l'abandonnant tout entière aux touristes, aux policiers, nationaux et municipaux, ainsi qu'aux militaires de l'opération sentinelle.

   Sans oublier les milliers de bénévoles venus du monde entier pour prêter main forte au bon déroulement des JO.

   Les voleurs à la tire, joueurs de bonneteau et vendeurs africains de tour Eiffel ont disparu du Champ-de-Mars ou de l'esplanade du Trocadéro et les tentes sauvages des SDF n'hantent plus le paysage urbain !

   Partout, la ville est paisible et calme et leurs nouveaux habitants temporaires sont souriants et semblent visiblement heureux.

   Au point que j'en ai déjà la nostalgie en songeant que la première phase des festivités s'achève dimanche prochain et que dès le 15 août, les Parisiens vont commencer à refluer... 

   Chronique d'une journée ordinaire par temps non ordinaire.







   Porte de Vincennes, ligne 1.

   Avec des trains toutes les deux minutes, le trafic est fluide et les rames sont climatisées...







   Je descends à la station Louvre-Rivoli, au coeur du Paris touristique où, en l'absence des bobos à vélo habituels, le piéton est redevenu prioritaire.







   Sous la Canopée des Halles, sport et commerce cohabitent en toute harmonie.








   Ici, entre deux achats, le public est même invité à participer à une compétition sportive...







    Juste à côté, dans le jardin Nelson-Mandela, d'autres peuvent bénéficier de la fraîcheur des brumisateurs...








   Tandis que des papas poules surveillent leur progéniture dans l'aire de jeux mise à la disposition des plus jeunes.








   Plus loin, à l'ombre de Saint-Eustache, des Africains dansent...








   Je regagne le forum des Halles, en sous-sol, pour aller voir "Tigresse" d'un talentueux cinéaste roumain (compte-rendu du film à la rubrique dédiée de ce blog).

   Personne dans la file d'attente et guère plus dans la salle...

   






   Plus tard, je constate que les terrasses du quartier sont toujours prises d'assaut, alors que j'ai pu lire dans le quotidien de ce matin : "Une bavette d’aloyau à 16 euros fin mai, proposée à 19,90 euros en cette période de Jeux olympiques ; un demi de bière un peu moins digeste après 36 % d’augmentation en l’espace de deux mois ; un steak frites lesté de 4 euros… L’étude des prix menée par Le Parisien aux abords de certains sites de compétition olympiques est formelle : des restaurateurs ont grassement augmenté leurs tarifs."







   Une inflation du diable, probablement...







   Pour les enfants du Paradis ?







   Cela ne semble guère importuner la clientèle internationale de cet établissement communautaire gay !






   A Beaubourg, la façade du Centre Pompidou est entièrement recouverte par un écran géant...








   Ici, culture et commerce oblige, les images mouvantes et colorées sont sponsorisées par la marque Nike.








   De là, via le bus, le métro et le funiculaire, je prends mon envol et me retrouve au pied du Sacré-Coeur de Montmartre (18e).







   Ici, Jeux olympiques ou pas, le touriste est en territoire conquis de longue date.







   A part que la place du Tertre a été transformée en un immense réfectoire...








   Et que les peintres et les caricaturistes n'y occupent plus qu'une portion congrue en bout de place.







(à suivre…)


Texte et photos : © Jacques Barozzi




par Jacky Barozzi 16 octobre 2025
Les impressions d'automne de Vita Née dans le Var le 26 septembre 2024, Vita s'est installée à son domicile parisien de la Porte Dorée (12e arr.) l'hiver suivant. Depuis, elle se livre à de longues promenades sportives dans le bois de Vincennes voisin, où elle jouit de pas moins de mille hectares de forêt ! Après le printemps et l'été, elle découvre, toujours avec autant de plaisir et d'étonnement son domaine à l'automne...
par Jacky Barozzi 10 octobre 2025
Le cimetière des gloires nationales Le 9 octobre, Robert Badinter, ancien ministre de la Justice de François Mitterrand, a fait son entrée au Panthéon. Sinon son corps, du moins son cercueil. Sa dépouille, quant à elle, demeure dans le carré juif du cimetière de Bagneux (Hauts-de-Seine), afin que son épouse, Élisabeth Badinter, puisse le rejoindre le moment venu. En guise de corps, cinq objets ont été déposés dans le cercueil : sa robe d’avocat, une copie de son discours sur l’abolition de la peine de mort et trois livres : Choses Vues de Victor Hugo, Condorcet : Un intellectuel en politique , ouvrage écrit en commun avec Élisabeth Badinter et Idiss , son livre écrit en hommage à sa grand-mère. Quand le corps n’est pas là, la « panthéonisation », plus symbolique que réelle, ne perd t-elle pas en grande partie son sens ? D’autant plus que ce n’est pas la première fois que l’on assiste à une entrée au Panthéon sans corps. Construit au XVIIIe siècle par décision de Louis XV en tant qu'église dédiée à sainte Geneviève et destinée à abriter les reliques de la sainte, le Panthéon fut transformé au début de la Révolution française (1789-1799) en un monument funéraire en l'honneur des grands personnages de l'histoire contemporaine, pour accueillir en premier lieu la dépouille du comte Honoré-Gabriel Riqueti de Mirabeau, mort en 1791 (il en sera retiré quelques mois plus tard à la suite de la découverte de sa correspondance secrète avec le Roi). D’autres personnalités, à peine admises, en ont également été retirées par la suite, tels Louis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau, Auguste Marie Henri Picot de Dampierre et Jean-Paul Marat. Seuls deux illustres écrivains traverseront la période révolutionnaire : François Marie Arouet dit Voltaire entré au Panthéon en 1791, ainsi que Jean-Jacques Rousseau entré en 1794.
par Jacky Barozzi 15 septembre 2025
L’INNOCENTE Il y a des moments où Vita, parfaitement éveillée, reste sagement assise sur le canapé du salon, guettant de haut nos moindres faits et gestes. Elle habituellement si vive, toujours dans nos jambes à nous suivre dans toutes les pièces ou a nous apporter l’un de ses jouets favoris. C’est alors que l’on s’inquiète : « Qu’est-ce que tu as encore fait », lui demande t-on alors d’un ton ferme ? « Moi », semble t-elle répondre, d’un air innocent et comme surprise par notre question !!! Bon, pour cette fois-ci, c’est apparemment vrai, ainsi que nous avons pu le constater après une inspection minutieuse des moindres recoins de la maison…
par Jacky Barozzi 12 septembre 2025
Dix jours après son intervention chirurgicale du 2 septembre dernier, Vita a retrouvé toute sa vivacité ! Vita en toute intimité Contrôle positif de la vétérinaire, hier après-midi : les derniers points de suture tomberont d’eux-mêmes et la cicatrice n’est déjà plus qu’à peine visible. Entre temps, elle a perdu 200 grammes, qui ne correspondent pas exactement au poids des deux ovaires qui lui ont été retirés à l’occasion de sa stérilisation, mais à sa perte d’appétit au début de sa convalescence, passant ainsi de 4 kg à 3, 8 kg.
par Jacky Barozzi 2 septembre 2025
Vita dolorosa Entrée au cabinet vétérinaire à 9 heures ce mardi 2 septembre, Vita en est ressortie à 17 heures. Entre temps, ses deux ovaires lui ont été retirées sous anesthésie : adieu chaleurs, pertes sanglantes et perspectives d’enfantement ! Nous l’avons récupérée, encore groggy, après un long instant de réanimation. Pour l’heure, elle a une cicatrice de trois centimètres au niveau du nombril, protégée par un sparadrap et elle est entièrement emmitouflée dans une sorte de justaucorps élastique de ton chair, qui lui donne une allure de momie égyptienne. Contrôle dans deux jours et retrait définitif du pansement une semaine après. Avec juste un traitement anti douleur à lui administrer le matin, durant trois jours. Autant vous dire que Vita ne s’est pas fait prier pour retourner dare dare à la maison où elle a retrouvé son coussin avec plaisir… 
par Jacky Barozzi 17 août 2025
A l’occasion des actuels travaux de réaménagement de la place Félix-Éboué (12e arr.) ont été mis au jour d’anciens rails de l’avenue Daumesnil. D’émouvants vestiges « archéologiques » qui datent de l’époque où la STCRP (Société des transports en commun de la région parisienne) gérait les transports de voyageurs en surface dans l'ancien département de la Seine de 1921 à 1941.
par Jacky Barozzi 15 août 2025
Vita en été Née en septembre 2024, Vita découvre les plaisirs de la sieste, au centre du lit de ses deux humains adorés, dans la chambre fraîche aux volets clos...
par Jacky Barozzi 10 juillet 2025
Les jardinières de l’Hôtel de Ville Une nouvelle « forêt urbaine » a été aménagée et ouverte au public sur le parvis de la Mairie de Paris. Une forêt, croyez-vous ? « Mal nommer les choses c'est ajouter au malheur du monde » disait déjà Albert Camus. Disons, qu'ici, tout au plus, il s'agit de deux charmants bosquets ! Beaux et inattendus comme un double décor de cinéma, plus artificiel que naturel toutefois. Ces bosquets ont été créés en lisière de la Seine et de la rue de Rivoli, sur un peu plus du quart de la surface totale d’environ 9000m2 de l’ancienne place dont la partie centrale est restée quant à elle inchangée. Entièrement dallée de granit avec, en son centre, la représentation de la nef, emblème de Paris, celle-ci avait été réaménagée en 1982, à l’occasion du centenaire de la reconstruction de l’Hôtel de Ville.
par Jacky Barozzi 14 juin 2025
La paysanne de Paris Native de la campagne varoise (83), Vita aime la nature. Outre ses nombreuses sorties dans le quartier et sa promenade quasi quotidienne au bois de Vincennes, elle dispose d’un petit jardin méditerranéen privé, aménagé sur le balcon en arc de cercle, qui surplombe les arbres du boulevard Soult, à l’angle de la rue de la Nouvelle-Calédonie, et ceux de la cour du lycée Paul-Valéry. Là prospèrent pas moins de deux oliviers, un figuier, un citronnier, un laurier à fleurs aux trois tons de rose, un chèvrefeuille, des lavandes…
par Jacky Barozzi 13 juin 2025
Miam miam, ce jeudi soir mes deux papas m'ont amenée à la pizzeria Momo, place Saint-Paul (3e arr.), où l'on a retrouvé leurs amis Eric et Fabrice ! La vie parisienne de Vita En bonne Parisienne, Vita adore quand l'on reçoit à la maison et encore plus quand on sort dîner en ville...