« Les Crimes du Futur » de David Cronenberg, avec Viggo Mortensen, Léa Seydoux et Kristen Stewart.


 Je me suis pas mal ennuyé et quelque peu assoupi à la projection du dernier film de Cronenberg, en compétition officielle à Cannes.

 Là encore, la critique professionnelle a adoré et le public beaucoup moins.

 Là encore, les spécialistes du genre diront que je suis passé à côté, et ils n’auront pas tort…

 Mêlant l’horreur à la science-fiction, le film nous conte, dans l’ambiance post apocalyptique d’une station balnéaire avec cargo échoué au large, les tribulations des derniers humains après totale mutation.

 Une esthétique de bande-dessinée, pour un message écologique somme toute sommaire, malgré une narration laborieusement menée et compliquée à souhait.

 Ici, les crimes du futur ont déjà commencé puisqu’on y voit une mère tuer son enfant. 

 Un fils dont on ne sait pas trop bien comment elle l’a eu, qui ne se nourrissait que de plastic et dont l’autopsie nous révèlera qu’il était entièrement toxique.

 Dans le monde hyper pollué que le cinéaste canadien nous donne à voir, on ne pratique plus

« l’amour à l’ancienne ».

 La jouissance ne s’obtient désormais qu’à travers l’acte chirurgical : en ouvrant les corps, tranchant les chairs et en enfonçant profondément les bistouris !

 Là, avec la complicité de sa partenaire Caprice (Léa Seydoux), Saul Tenser (Viggo Mortensen), célèbre artiste performer, met en scène la métamorphose de ses organes dans des spectacles d’avant-garde.

 Jusqu’à ce que Caprice elle-même se montre désireuse d’être ouverte à son tour et de bénéficier des bienfaits de cette chirurgie esthétique particulièrement érotique.

 Et que Timlin (Kristen Stewart), une enquêtrice du Bureau du Registre National des Organes, veuille se joindre à leur jeu.

 Ainsi, le cinéaste canadien accouche t-il d’une pornographie renouvelée et particulièrement... pénible, où le spectateur pourra néanmoins admirer la plastique parfaite et les tétons pulpeux de Léa Seydoux.

 Plus complexes en revanche sont les attitudes de Viggo Mortensen, qui mange sans plaisir et avec douleur, assis dans un fauteuil « programmé», ou dort recroquevillé dans un lit, tout aussi programmé, à la manière des personnages flous et hurlants de Francis Bacon. 

 Sommes-nous frappés d'obsolescence, se demande Caprice au début du film ?

 Là où « Titane » renouvelait le genre, l'année dernière à Cannes, « Les Crimes du Futur » , en plastic, le plombe, ce qui est un comble !

https://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19596334&cfilm=292500.html



Un triolisme de science-fiction !

par Jacky Barozzi 15 septembre 2025
L’INNOCENTE Il y a des moments où Vita, parfaitement éveillée, reste sagement assise sur le canapé du salon, guettant de haut nos moindres faits et gestes. Elle habituellement si vive, toujours dans nos jambes à nous suivre dans toutes les pièces ou a nous apporter l’un de ses jouets favoris. C’est alors que l’on s’inquiète : « Qu’est-ce que tu as encore fait », lui demande t-on alors d’un ton ferme ? « Moi », semble t-elle répondre, d’un air innocent et comme surprise par notre question !!! Bon, pour cette fois-ci, c’est apparemment vrai, ainsi que nous avons pu le constater après une inspection minutieuse des moindres recoins de la maison…
par Jacky Barozzi 12 septembre 2025
Dix jours après son intervention chirurgicale du 2 septembre dernier, Vita a retrouvé toute sa vivacité ! Vita en toute intimité Contrôle positif de la vétérinaire, hier après-midi : les derniers points de suture tomberont d’eux-mêmes et la cicatrice n’est déjà plus qu’à peine visible. Entre temps, elle a perdu 200 grammes, qui ne correspondent pas exactement au poids des deux ovaires qui lui ont été retirés à l’occasion de sa stérilisation, mais à sa perte d’appétit au début de sa convalescence, passant ainsi de 4 kg à 3, 8 kg.
par Jacky Barozzi 2 septembre 2025
Vita dolorosa Entrée au cabinet vétérinaire à 9 heures ce mardi 2 septembre, Vita en est ressortie à 17 heures. Entre temps, ses deux ovaires lui ont été retirées sous anesthésie : adieu chaleurs, pertes sanglantes et perspectives d’enfantement ! Nous l’avons récupérée, encore groggy, après un long instant de réanimation. Pour l’heure, elle a une cicatrice de trois centimètres au niveau du nombril, protégée par un sparadrap et elle est entièrement emmitouflée dans une sorte de justaucorps élastique de ton chair, qui lui donne une allure de momie égyptienne. Contrôle dans deux jours et retrait définitif du pansement une semaine après. Avec juste un traitement anti douleur à lui administrer le matin, durant trois jours. Autant vous dire que Vita ne s’est pas fait prier pour retourner dare dare à la maison où elle a retrouvé son coussin avec plaisir… 
par Jacky Barozzi 17 août 2025
A l’occasion des actuels travaux de réaménagement de la place Félix-Éboué (12e arr.) ont été mis au jour d’anciens rails de l’avenue Daumesnil. D’émouvants vestiges « archéologiques » qui datent de l’époque où la STCRP (Société des transports en commun de la région parisienne) gérait les transports de voyageurs en surface dans l'ancien département de la Seine de 1921 à 1941.
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par Jacky Barozzi 10 juillet 2025
Les jardinières de l’Hôtel de Ville Une nouvelle « forêt urbaine » a été aménagée et ouverte au public sur le parvis de la Mairie de Paris. Une forêt, croyez-vous ? « Mal nommer les choses c'est ajouter au malheur du monde » disait déjà Albert Camus. Disons, qu'ici, tout au plus, il s'agit de deux charmants bosquets ! Beaux et inattendus comme un double décor de cinéma, plus artificiel que naturel toutefois. Ces bosquets ont été créés en lisière de la Seine et de la rue de Rivoli, sur un peu plus du quart de la surface totale d’environ 9000m2 de l’ancienne place dont la partie centrale est restée quant à elle inchangée. Entièrement dallée de granit avec, en son centre, la représentation de la nef, emblème de Paris, celle-ci avait été réaménagée en 1982, à l’occasion du centenaire de la reconstruction de l’Hôtel de Ville.
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