A l’entrée orientale du jardin des Plantes (5e arr.), un impressionnant mammouth reconstitué monte la garde à l’entrée de la galerie de Paléontologie.




Dans la jungle de… Paris


Dans la jungle, terrible jungle 

Le lion est mort ce soir 

Et les hommes tranquilles s'endorment 

Le lion est mort ce soir 


Tout est sage dans le village 

Le lion est mort ce soir 

Plus de rage, plus de carnage 

Le lion est mort ce soir 


L'indomptable, le redoutable 

Le lion est mort ce soir 

Viens ma belle, viens ma gazelle 

Le lion est mort ce soir 


Dans la jungle, terrible jungle 

Le lion est mort ce soir 

Dans la jungle, terrible jungle 

Le lion est mort ce soir 


Henri Salvador 

Label EMI





Au jardin des Tuileries (1er arr.), un impressionnant Tigre terrassant un crocodile, en bronze, a été réalisé en 1869 par le sculpteur Auguste Nicolas Cain (1821-1894)…



…Plus loin, c’est le spectacle d’une Tigresse portant un paon à ses petits, réalisée en 1873-1876, que le même artiste nous donne à contempler.




Sur l’esplanade Valery Giscard d’Estaing (7e arr.), trois magistrales oeuvres en fonte, commandées en 1877 pour la cascade de l’ancien palais du Trocadéro, à l’occasion de l’Exposition Universelle de 1878, ont été installées ici lors de l’ouverture du musée d’Orsay : le Cheval à la herse, signé par Pierre Rouillard (1820-1881)...



...le Rhinocéros d’Alfred Jacquemart (1824-1896)...



Et un Eléphant pris au piège, dû à Emmanuel Frémiet (1824-1910).




Sur la façade de l’Institut de paléontologie humaine, boulevard Saint-Marcel (13e arr.), créé en 1910, une frise représente un Inuit découpant un orignal, oeuvre du sculpteur Constant Ambroise Roux (1869-1942)…




…Tandis que juste à côté, nous pouvons contempler, du même artiste, deux indigènes agacer lascivement un spectaculaire orang outan entravé et endormi : gare au réveil ! 



   



Singe, hôtel de Cluny, 6, place Paul-Painlevé (5e arr.).




Les trois singes


Tous les matins

J’entends trois singes un peu zinzins En grande discussion

Sur le toit de ma maison Lundi

L’un dit

Il est bien ce toit

Mardi

M’a dit

Et toi, tu aimes ton toit ? Mercredi

Mère me dit

Chasse-les, toi

Jeudi

Je dis

Partez, vous êtes chez moi

Le vendredi

Le vent me dit

Qu’ils sont partis

Samedi

Ca me dit

Qu’ils ont bien ri

Et dimanche

Ils mangent

Avec moi


Chanson enfantine.




Gorilles, médaillon de la faculté de médecine, par Henri Lagriffoul, 45, rue des Saints-Pères (6e arr.).






Horus et les talismans, dieu protecteur contre les animaux sauvages, médaillon de la faculté de médecine, par Henri Lagriffoul, 45, rue des Saints-Pères (6e arr.).




   Oui Oui


   Quand Dieu m’a créé, Il m’a créé

   Quand Dieu a créé le singe, Il était endormi

   Quand Il a créé la girafe, Il était ivre

   Quand Il a créé les stupéfiants, Il était défoncé

   Et quand Il a créé le suicide, Il était au plus bas !


   Charles Bukowski




Cabaret le Zèbre, 63, boulevard de Belleville (11e arr.).




   "L'ombre du zèbre n'a pas de rayures."


   René Char.




Girafe, rue du Jourdain (20e arr.).




   La Girafe


   La girafe et la girouette,

Vent du sud et vent de l’est,

Tendent leur cou vers l’alouette,

Vent du nord et vent de l’ouest.


   Toutes deux vivent près du ciel,

Vent du sud et vent de l’est,

À la hauteur des hirondelles,

Vent du nord et vent de l’ouest.


   Et l’hirondelle pirouette,

Vent du sud et vent de l’est,

En été sur les girouettes,

Vent du nord et vent de l’ouest.


   L’hirondelle, fait, des paraphes,

Vent du sud et vent de l’est,

Tout l’hiver autour des girafes,

Vent du nord et vent de l’ouest.


   Robert Desnos



Panthère noire, rue du Retrait (20e arr.).




A la porte Dorée, à l’orée du bois de Vincennes (12e arr.), deux couples de panthères montent fièrement la garde de part et d’autre de la grille donnant accès au palais, créé à l’occasion de l’Exposition coloniale internationale de 1931. Transformé par la suite en musée des Arts africains et océaniens, puis musée national de l’histoire de l’Immigration en 2007, sa façade s’orne d’un monumental bas-relief, dû au sculpteur Alfred Janniot (1889-1969)…



…Vantant sur plus de 1 130 m² les richesses tant matérielles que naturelles de nos anciennes colonies, ce bas-relief, comme on peut en juger sur ce détail, est à lui seul tout un bestiaire !





Texte et photos : © Jacques Barozzi


par Jacky Barozzi 12 septembre 2025
Dix jours après son intervention chirurgicale du 2 septembre dernier, Vita a retrouvé toute sa vivacité ! Vita en toute intimité Contrôle positif de la vétérinaire, hier après-midi : les derniers points de suture tomberont d’eux-mêmes et la cicatrice n’est déjà plus qu’à peine visible. Entre temps, elle a perdu 200 grammes, qui ne correspondent pas exactement au poids des deux ovaires qui lui ont été retirés à l’occasion de sa stérilisation, mais à sa perte d’appétit au début de sa convalescence, passant ainsi de 4 kg à 3, 8 kg.
par Jacky Barozzi 2 septembre 2025
Vita dolorosa Entrée au cabinet vétérinaire à 9 heures ce mardi 2 septembre, Vita en est ressortie à 17 heures. Entre temps, ses deux ovaires lui ont été retirées sous anesthésie : adieu chaleurs, pertes sanglantes et perspectives d’enfantement ! Nous l’avons récupérée, encore groggy, après un long instant de réanimation. Pour l’heure, elle a une cicatrice de trois centimètres au niveau du nombril, protégée par un sparadrap et elle est entièrement emmitouflée dans une sorte de justaucorps élastique de ton chair, qui lui donne une allure de momie égyptienne. Contrôle dans deux jours et retrait définitif du pansement une semaine après. Avec juste un traitement anti douleur à lui administrer le matin, durant trois jours. Autant vous dire que Vita ne s’est pas fait prier pour retourner dare dare à la maison où elle a retrouvé son coussin avec plaisir… 
par Jacky Barozzi 17 août 2025
A l’occasion des actuels travaux de réaménagement de la place Félix-Éboué (12e arr.) ont été mis au jour d’anciens rails de l’avenue Daumesnil. D’émouvants vestiges « archéologiques » qui datent de l’époque où la STCRP (Société des transports en commun de la région parisienne) gérait les transports de voyageurs en surface dans l'ancien département de la Seine de 1921 à 1941.
par Jacky Barozzi 15 août 2025
Vita en été Née en septembre 2024, Vita découvre les plaisirs de la sieste, au centre du lit de ses deux humains adorés, dans la chambre fraîche aux volets clos...
par Jacky Barozzi 10 juillet 2025
Les jardinières de l’Hôtel de Ville Une nouvelle « forêt urbaine » a été aménagée et ouverte au public sur le parvis de la Mairie de Paris. Une forêt, croyez-vous ? « Mal nommer les choses c'est ajouter au malheur du monde » disait déjà Albert Camus. Disons, qu'ici, tout au plus, il s'agit de deux charmants bosquets ! Beaux et inattendus comme un double décor de cinéma, plus artificiel que naturel toutefois. Ces bosquets ont été créés en lisière de la Seine et de la rue de Rivoli, sur un peu plus du quart de la surface totale d’environ 9000m2 de l’ancienne place dont la partie centrale est restée quant à elle inchangée. Entièrement dallée de granit avec, en son centre, la représentation de la nef, emblème de Paris, celle-ci avait été réaménagée en 1982, à l’occasion du centenaire de la reconstruction de l’Hôtel de Ville.
par Jacky Barozzi 14 juin 2025
La paysanne de Paris Native de la campagne varoise (83), Vita aime la nature. Outre ses nombreuses sorties dans le quartier et sa promenade quasi quotidienne au bois de Vincennes, elle dispose d’un petit jardin méditerranéen privé, aménagé sur le balcon en arc de cercle, qui surplombe les arbres du boulevard Soult, à l’angle de la rue de la Nouvelle-Calédonie, et ceux de la cour du lycée Paul-Valéry. Là prospèrent pas moins de deux oliviers, un figuier, un citronnier, un laurier à fleurs aux trois tons de rose, un chèvrefeuille, des lavandes…
par Jacky Barozzi 13 juin 2025
Miam miam, ce jeudi soir mes deux papas m'ont amenée à la pizzeria Momo, place Saint-Paul (3e arr.), où l'on a retrouvé leurs amis Eric et Fabrice ! La vie parisienne de Vita En bonne Parisienne, Vita adore quand l'on reçoit à la maison et encore plus quand on sort dîner en ville...
par Jacky Barozzi 11 juin 2025
Matin calme, sans aucun tram à l'horizon. Promenade hygiénique Mardi 10 juin, à l’heure du déjeuner. Rentrant du bureau de tabac et tenant son chien en laisse, un homme traverse le boulevard Soult (12e) et s’en retourne à son domicile sur le trottoir d’en face, sans savoir qu’il est observé. Vita et moi sommes nous filmés par une caméra de contrôle, depuis un drone, un hélicoptère ? Non, juste Chedly nous photographiant depuis notre balcon, avec son smartphone…
par Jacky Barozzi 10 juin 2025
Séance d'échauffement à la musique des tam tam africains de la sportive Vita au bois de Vincennes. La déesse du stade S’il ne vente, pleut, neige ou grêle, Chedly ou moi menons quotidiennement Vita au bois de Vincennes. Là, sur la large prairie jouxtant le temple bouddhiste du lac Daumesnil, elle peut se dépenser à loisir et en toute liberté durant une bonne heure ou deux. Lieu de rendez-vous des proches résidents à chien de Paris, Charenton, Saint-Moritz ou Saint-Mandé, elle y rencontre les principaux candidats susceptibles d’entrer en compétition avec elle. N’hésitant pas à aller aboyer crânement sous le nez des plus grands et des plus costauds canidés de l’assemblée et les encourager à lui courir après. Lorsqu’à la suite de quelques brefs départs et retours d’excitation et d’échauffement, l’un ou l’autre des partenaires putatifs de Vita se décide enfin à la pourchasser, on assiste alors à un double départ en trombe pour de grandes courses circulaires endiablées à travers tout le vaste espace verdoyant et herbeux environnant. Enivrée par sa propre vitesse, il lui arrive parfois de mal contrôler ses virages et de se renverser sur le dos, les quatre pattes en l’air. L’occasion pour le poursuivant d’en profiter pour la plaquer au sol et où la course à pattes se transforme en une lutte au corps à corps, déloyale et déséquilibrée. C’est alors que, ses longues jambes aux cuisses musculeuses ne lui servant plus à rien, Vita gigotant en tous sens, n’hésite pas à montrer au molosse qui la surplombe dangereusement l’entièreté de son appareillage dentaire. En appelant désespérément à l’aide l’un ou l’autre de ses deux accompagnateurs humains dont elle semble fort opportunément se ressouvenir de l'existence.
par Jacky Barozzi 9 juin 2025
Heidi 1ère. Le choix de Vita Nous avions pourtant décidé de ne jamais remplacer notre première chienne Heidi, morte la veille de sa seizième année, il y a bien longtemps maintenant. Achetée, tout juste sevrée, par Chedly dans une boutique animalière des quais de Seine, elle était arrivée par surprise chez nous, sans que je fusse le moins du monde consulté au préalable. Heidi était une adorable bâtarde de Loulou de Poméranie et de Fox Terrier et ressemblait à un renard blanc au pelage parsemé de quelques taches beiges, principalement concentrées autour de la tête. Elle était particulièrement vive, joueuse et très sociable avec les humains, qui étaient cependant priés de lui témoigner un certain intérêt, et les autres chiens, avec une nette tendance à la domination. Sinon, gare aux représailles ! Heidi était une vraie reine dans son genre. Quand, contre toute attente et prévisions, Vita est finalement entrée dans nos vies, il y a six mois, elle m’a tout de suite fait penser à Heidi, mais dans un format sensiblement plus minuscule. Même énergie, même curiosité, même tendance à vouloir tout régenter et même obsession pour la nourriture : pas question que l’on prenne tranquillement le moindre repas sans payer le quota qu’elle estime lui être dû. Après quoi seulement, elle s’en retourne à ses croquettes. Elle est pourtant toujours la première servie mais la dernière à sortir de table (ou d’écuelle) ! Ainsi était également Heidi. Au point que très vite, je me suis dis que Vita était la réincarnation d’Heidi. Mais comment, unilatéralement ou conjointement, Chedly et moi, sommes nous parvenus, quasi au premier regard, et à près de quinze ans de distance, à trouver le genre de chien (en l’occurence et sans discussion possible une chienne), qui nous convienne aussi bien ? Mystère…