14e arrondissement


Fontaine du Creuset-du-Temps

Place de Catalogne

Métro : Gaité


Avec ses 100 mètres de diamètre, la place circulaire de Catalogne est la plus grande réalisée à Paris depuis Haussmann. 

Aménagée au début des années 1980, après l’abandon du projet de la radiale Vercingétorix, elle est en partie ceinturée par les deux immeubles néo-classiques édifiés à cette époque par l’architecte catalan Ricardo Bofill. 

En 1988, le sculpteur d’origine polonaise Shamaï Haber installa en son centre la monumentale fontaine du Creuset-du-Temps.  

Formant un large disque incliné de 50 mètres de diamètre, celle-ci est composée de trois cent mille pavés de granit poli gris et rose assemblés en larges bandes concentriques, sur lesquels l’eau s’écoule en surface et retombe en cascade sur les bords. 

Elle constitue ainsi, du lever au coucher du soleil, un gigantesque miroir aux reflets sans cesse changeants. 

Addenda : la fontaine du Creuset-du-Temps est asséchée depuis plusieurs années, ainsi que j'ai pu le constater sur place le 30 août 2021, et selon le témoignage des commerçants de la place de Catalogne. 


Fontaines du jardin Atlantique

Jardin Atlantique, place des Cinq-Martyrs-du-Lycée-Buffon

Métro : Montparnasse-Bienvenüe, Pasteur ou Gaité


Le jardin Atlantique a été aménagé de 1992 à 1994 sur la dalle recouvrant la gare Montparnasse par les architectes paysagistes François Brun, Michel Pena et Christine Schnitzler. 

Placé sous le signe de l’Atlantique, point d’aboutissement des lignes de chemin de fer situées 18 mètres au dessous, ce jardin contemporain de plus de 3 hectares est agrémenté de trois fontaines, auxquelles à collaboré le « consultant en fontainerie » Jean-Max Llorca. 

La fontaine des Hespérides, tout d’abord, placée au coeur de la grande pelouse quadrangulaire et au centre de laquelle trône l’Île météorologique, est due au plasticien Bernard Vié.

Cette sculpturale œuvre en acier, d’inspiration futuriste (visiblement en mauvais état aujourd’hui) est en principe destinée à mesurer la force et l’orientation des vents, les pluies, les températures et la pression atmosphérique. Elle est entourée d’une pièce d’eau dont les multiples jets imitent le mouvement ondulatoire des vagues. 

A l’est du jardin, composé d’une succession labyrinthique de salles de verdures, denses et touffus, nous pouvons découvrir ensuite la fontaine des Humidités (salle des Humidités, au nord), constituée de strates de diverses pierres ruisselantes dressées en parois à l’intérieur d’un long bassin de forme courbe.

Tout près, la fontaine des Miroitements (salle des Miroitements, au sud), se présente sous la forme d’une épaisse muraille en granit gris clair dans laquelle une ouverture trapézoïdale ponctuée de colonnes permet de découvrir un large bassin rectangulaire où se reflètent les rayons du soleil.

Addenda : à l'occasion de ma dernière visite des lieux, le 30 août 2021, j'ai pu constater que les trois fontaines du jardin Atlantique, où ne coule plus la moindre goutte d'eau, ont été entièrement végétalisés, perdant ainsi leur fonction originelle !


Fontaine du Cardinal-Wyszynski

Square du Cardinal-Wyszynski, 52-76 rue Vercingétorix

Métro : Gaité


Créé en 1986, le square du Cardinal-Wyszynski, honore la mémoire de Stefan Wyszynski, qui fut primat de Pologne de 1952 à sa mort en 1981. 

Là, dans la perspective de la façade de l’église Notre-Dame-du-Travail, on peut voir une modeste fontaine minérale, constituée d’un bassin circulaire au centre duquel se dresse un empilement de pierres de formes arrondies composant un surprenant bilboquet d’où se déverse (parfois) des filets d’eau.


Fontaine de l’Aspirant-Dunand

Square de l’Aspirant-Dunand, rue Brézin

Métro : Mouton-Duvernet


Le square de l’Asirant-Dunand a été aménagé en 1932, devant la mairie du 14e arrondissement. Appelé communément square de la rue Brézin, il perpétue depuis 1972 le souvenir d’un enfant du quartier, Jean-Louis Dunand, tué au combat en juin 1940, à l’âge de 22 ans. 

Au fond de l’aire de repos, une fontaine ornée d’un bas-relief réalisée par le sculpteur Gilbert Privat a été installée lors de la création du square. 

On peut y contempler, sur un fond abondamment fleuri, une jeune fille nue tentant de recueillir un peu d’eau à la bouche d’un mascaron à tête de faune grimaçant, afin de l’offrir à sa compagne agenouillée juste à côté - mais malgré leurs séduisants sourires, celui-ci obtempère (quand la fontaine fonctionne) visiblement à contrecœur !


Fontaine Le Premier frisson

Parc Montsouris, avenue Reille, rue Gazan

RER B : Cité-Universitaire 


Aménagé sur plus de 15 hectares sous le Second Empire, ce vaste parc du sud de la capitale offre au visiteur, passée l’entrée sise à l’angle de l’avenue Reille et de la rue Gazan, un superbe lac agrémenté d’une île. 

Plus loin, au sud du parc, des rochers avec cascade parachèvent les décors de ce paysage artificiel, édifié à l’emplacement d’anciennes carrières, par l’ingénieur Alphand. 

Sur les pelouses en bordure du lac, à droite, du côté de l’avenue Reille, on découvre Le Premier frisson, une fontaine particulièrement suggestive, sculptée dans le marbre par René Baucour en 1921. 

On peut y voir au-dessus d’un bassin, une bergère passablement dévêtue, accompagnée de ses brebis, en train de succomber dangereusement aux charmes enjôleurs d’un séduisant faune aux pieds fourchus. 



Texte et photos : © Jacques Barozzi

par Jacky Barozzi 15 septembre 2025
L’INNOCENTE Il y a des moments où Vita, parfaitement éveillée, reste sagement assise sur le canapé du salon, guettant de haut nos moindres faits et gestes. Elle habituellement si vive, toujours dans nos jambes à nous suivre dans toutes les pièces ou a nous apporter l’un de ses jouets favoris. C’est alors que l’on s’inquiète : « Qu’est-ce que tu as encore fait », lui demande t-on alors d’un ton ferme ? « Moi », semble t-elle répondre, d’un air innocent et comme surprise par notre question !!! Bon, pour cette fois-ci, c’est apparemment vrai, ainsi que nous avons pu le constater après une inspection minutieuse des moindres recoins de la maison…
par Jacky Barozzi 12 septembre 2025
Dix jours après son intervention chirurgicale du 2 septembre dernier, Vita a retrouvé toute sa vivacité ! Vita en toute intimité Contrôle positif de la vétérinaire, hier après-midi : les derniers points de suture tomberont d’eux-mêmes et la cicatrice n’est déjà plus qu’à peine visible. Entre temps, elle a perdu 200 grammes, qui ne correspondent pas exactement au poids des deux ovaires qui lui ont été retirés à l’occasion de sa stérilisation, mais à sa perte d’appétit au début de sa convalescence, passant ainsi de 4 kg à 3, 8 kg.
par Jacky Barozzi 2 septembre 2025
Vita dolorosa Entrée au cabinet vétérinaire à 9 heures ce mardi 2 septembre, Vita en est ressortie à 17 heures. Entre temps, ses deux ovaires lui ont été retirées sous anesthésie : adieu chaleurs, pertes sanglantes et perspectives d’enfantement ! Nous l’avons récupérée, encore groggy, après un long instant de réanimation. Pour l’heure, elle a une cicatrice de trois centimètres au niveau du nombril, protégée par un sparadrap et elle est entièrement emmitouflée dans une sorte de justaucorps élastique de ton chair, qui lui donne une allure de momie égyptienne. Contrôle dans deux jours et retrait définitif du pansement une semaine après. Avec juste un traitement anti douleur à lui administrer le matin, durant trois jours. Autant vous dire que Vita ne s’est pas fait prier pour retourner dare dare à la maison où elle a retrouvé son coussin avec plaisir… 
par Jacky Barozzi 17 août 2025
A l’occasion des actuels travaux de réaménagement de la place Félix-Éboué (12e arr.) ont été mis au jour d’anciens rails de l’avenue Daumesnil. D’émouvants vestiges « archéologiques » qui datent de l’époque où la STCRP (Société des transports en commun de la région parisienne) gérait les transports de voyageurs en surface dans l'ancien département de la Seine de 1921 à 1941.
par Jacky Barozzi 15 août 2025
Vita en été Née en septembre 2024, Vita découvre les plaisirs de la sieste, au centre du lit de ses deux humains adorés, dans la chambre fraîche aux volets clos...
par Jacky Barozzi 10 juillet 2025
Les jardinières de l’Hôtel de Ville Une nouvelle « forêt urbaine » a été aménagée et ouverte au public sur le parvis de la Mairie de Paris. Une forêt, croyez-vous ? « Mal nommer les choses c'est ajouter au malheur du monde » disait déjà Albert Camus. Disons, qu'ici, tout au plus, il s'agit de deux charmants bosquets ! Beaux et inattendus comme un double décor de cinéma, plus artificiel que naturel toutefois. Ces bosquets ont été créés en lisière de la Seine et de la rue de Rivoli, sur un peu plus du quart de la surface totale d’environ 9000m2 de l’ancienne place dont la partie centrale est restée quant à elle inchangée. Entièrement dallée de granit avec, en son centre, la représentation de la nef, emblème de Paris, celle-ci avait été réaménagée en 1982, à l’occasion du centenaire de la reconstruction de l’Hôtel de Ville.
par Jacky Barozzi 14 juin 2025
La paysanne de Paris Native de la campagne varoise (83), Vita aime la nature. Outre ses nombreuses sorties dans le quartier et sa promenade quasi quotidienne au bois de Vincennes, elle dispose d’un petit jardin méditerranéen privé, aménagé sur le balcon en arc de cercle, qui surplombe les arbres du boulevard Soult, à l’angle de la rue de la Nouvelle-Calédonie, et ceux de la cour du lycée Paul-Valéry. Là prospèrent pas moins de deux oliviers, un figuier, un citronnier, un laurier à fleurs aux trois tons de rose, un chèvrefeuille, des lavandes…
par Jacky Barozzi 13 juin 2025
Miam miam, ce jeudi soir mes deux papas m'ont amenée à la pizzeria Momo, place Saint-Paul (3e arr.), où l'on a retrouvé leurs amis Eric et Fabrice ! La vie parisienne de Vita En bonne Parisienne, Vita adore quand l'on reçoit à la maison et encore plus quand on sort dîner en ville...
par Jacky Barozzi 11 juin 2025
Matin calme, sans aucun tram à l'horizon. Promenade hygiénique Mardi 10 juin, à l’heure du déjeuner. Rentrant du bureau de tabac et tenant son chien en laisse, un homme traverse le boulevard Soult (12e) et s’en retourne à son domicile sur le trottoir d’en face, sans savoir qu’il est observé. Vita et moi sommes nous filmés par une caméra de contrôle, depuis un drone, un hélicoptère ? Non, juste Chedly nous photographiant depuis notre balcon, avec son smartphone…
par Jacky Barozzi 10 juin 2025
Séance d'échauffement à la musique des tam tam africains de la sportive Vita au bois de Vincennes. La déesse du stade S’il ne vente, pleut, neige ou grêle, Chedly ou moi menons quotidiennement Vita au bois de Vincennes. Là, sur la large prairie jouxtant le temple bouddhiste du lac Daumesnil, elle peut se dépenser à loisir et en toute liberté durant une bonne heure ou deux. Lieu de rendez-vous des proches résidents à chien de Paris, Charenton, Saint-Moritz ou Saint-Mandé, elle y rencontre les principaux candidats susceptibles d’entrer en compétition avec elle. N’hésitant pas à aller aboyer crânement sous le nez des plus grands et des plus costauds canidés de l’assemblée et les encourager à lui courir après. Lorsqu’à la suite de quelques brefs départs et retours d’excitation et d’échauffement, l’un ou l’autre des partenaires putatifs de Vita se décide enfin à la pourchasser, on assiste alors à un double départ en trombe pour de grandes courses circulaires endiablées à travers tout le vaste espace verdoyant et herbeux environnant. Enivrée par sa propre vitesse, il lui arrive parfois de mal contrôler ses virages et de se renverser sur le dos, les quatre pattes en l’air. L’occasion pour le poursuivant d’en profiter pour la plaquer au sol et où la course à pattes se transforme en une lutte au corps à corps, déloyale et déséquilibrée. C’est alors que, ses longues jambes aux cuisses musculeuses ne lui servant plus à rien, Vita gigotant en tous sens, n’hésite pas à montrer au molosse qui la surplombe dangereusement l’entièreté de son appareillage dentaire. En appelant désespérément à l’aide l’un ou l’autre de ses deux accompagnateurs humains dont elle semble fort opportunément se ressouvenir de l'existence.