« Rifkin's Festival » de Woody Allen, avec Wallace Shawn, Elena Anaya, Gina Gershon, Louis Garrel et Sergi Lopez. 


 A 86 ans, Woody Allen bande encore (ceci est une métaphore) !

 Entendez par là que Woody Allen, malgré les vents contraires, tourne encore.

 La preuve, son 50e film sorti en salle ces jours-ci.

 D’aucuns voudraient que ce soit le dernier.

 Rien n’est moins sûr.

 D’autant plus que malgré une critique mitigée, notre cinéaste, en bon nietzschéen adepte de l’éternel retour du même, et inventeur du vaudeville métaphysique à l’écran, signe là l’une de ses variations les plus réussies sur les sempiternels thèmes de la création et de l’amour.

 Le public suivra-t-il cette histoire que je vous résume en quelques mots ?

 Mort Rifkin (Wallace Shawn), un intellectuel new-yorkais, passionné de cinéma européen plus qu'américain, au physique plutôt disgracieux, accompagne sa jeune épouse, Sue (Gina Gershon), au Festival international du film de Saint-Sébastien, qui se déroule chaque année en septembre. 

 Cette dernière est l’attachée de presse de Philippe (Louis Garrel), jeune réalisateur français en vogue, particulièrement tête à claques, qui croit que le film qu’il présente en compétition officielle, salué unanimement par la presse, pourrait aider à régler le conflit israélo-arabe ! 

 A cette occasion, Sue et Philippe vont nouer une idylle à la barbe de Mort.

 Se sentant mal, celui-ci va consulter le Dr Jo Rojas, qui s’avèrera être une belle cardiologue (Elena Anaya), d'autant plus sensible à ses confidences qu’elle est elle-même en proie à des problèmes sentimentaux avec son mari, un artiste peintre espagnol volage et passablement déjanté (Sergi Lopez).

 On peur penser aussi que le cinéaste français, interprété par Louis Garrel, est également une incarnation de Woody Alden himself, du temps où il était jeune, beau et con à la fois, et au faite de sa gloire : l’envers du vieux Mort Rifkin, le Woody actuel, les deux faces opposées du même personnage ?

 A travers ce vaudeville, aux nombreuses possibilités d’adultères, permettant aux actrices et acteurs de déployer toute leur fantaisie, sur fond de splendides paysages balnéaires, Woody Allen en profite pour reconstituer le festival des principaux films qui l’ont nourri.

 Un film anthologique, où Woody Allen, comme Mort Rifkin, frustré de ne pas parvenir à écrire le grand roman dont il rêve, à l'égal d'un Joyce ou d'un Tolstoï, moins anxieux qu'à ses débuts, mais toujours aussi drôle dans l'humour et l'autodérision, nous offre ici, en prime, des plans parodiques de sa cinémathèque idéale.

 Défile alors sous nos yeux ébahis : « Citizen Kane » d’Orson Welles, « 8 et 1/2 » de Federico Fellini, « Un homme et une femme » de Claude Lelouch, « Les Fraises sauvages » d’Ingmar Bergman, « À bout de souffle » de Jean-Luc Godard, « Jules et Jim » de François Truffaut, « L’Ange exterminateur » de Luis Bunuel et encore « Persona » et « Le Septième Sceau » de Bergman, le maître absolu selon Woody.

Sublime et désopilant !

https://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19593235&cfilm=271974.html



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