«Notre-Dame brûle» de Jean-Jacques Annaud, avec Samuel Labarthe, Jean-Paul Bordes et Mikaël Chirinian.


 Comment tenir le spectateur en haleine quand on connait l’issue de l’histoire ?

 On se souvient tous du terrible incendie qui a ravagé Notre-dame le lundi 15 avril 2019.

 Spectacle mondialement diffusé en direct et continu.

 J’ai même assisté personnellement à la chute, sur place, de la flèche, depuis le quai Montebello, aux abords immédiats de la cathédrale.

 Vision proprement hallucinante, qui a fait pousser aux nombreux badauds dont je fus un collectif :

« Mon Dieu ! », plein de miséricorde et de désarroi.

 Dès les premières images, le cinéaste de La Guerre du feu, installe progressivement les éléments de la tragédie, qui va se dérouler sous nos yeux avec l’apparition des premières fumées, en début de soirée, jusqu’à la fin de l’incendie, au coeur de la nuit.

 Une unité de temps et d’action permettant de faire entrer en scène les divers acteurs du drame : les touristes et leurs guides découvrant, à travers un Babel de langues, le monument sacré le plus visité au monde ; les divers personnels qui ont en charge l’animation et la surveillance du bâtiment ; les prêtres, le choeur des chanteurs et les ouailles, qui participent à la messe de 18 h…

 Après quoi, le spectacle va pouvoir se déployer dans toute sa majesté, avec une montée en puissance qui ne va cesser de nous tenir captifs : le suspens ne procédant pas ici de l’issue de l’action, mais de la résolution progressive des problèmes spécifiques qui vont se poser successivement aux protagonistes.

 En bon technicien ne manquant pas de métier, Jean-Jacques Annaud, 78 ans, qui a signé dans les années 60 des centaines de spots publicitaires, va instiller dans la dramaturgie du film, à défaut d’un suspens général, autant de mini suspens tout aussi irritants pour les nerfs tendus du spectateur : quand va-t-on enfin s’apercevoir que la cathédrale est en feu ? Les pompiers vont-ils pouvoir arriver malgré les embarras de la circulation et l’étroitesse des rues encombrées aux abords de Notre-Dame ? Va t-on retrouver la clé du coffre-fort permettant de récupérer la couronne du Christ, achetée à prix d’or par saint Louis, joyau inestimable de la basilique !? 

 Au moment capital du film, le commandant en chef des pompiers de Paris déclare au président de la République (Emmanuel Macron, martial, dans son propre rôle), venu constater sur place les dégâts, accompagné par la maire de Paris (une Anne Hidalgo, passablement hagarde), que la façade du bâtiment est sur le point de s’effondrer.

 Il faudrait envoyer un commando suicide, ce qu’il se refuse à faire !

 C’est un véritable miracle qui a permis ce soir-là que la cathédrale soit sauvée et qu’aucune victime ne soit à déplorer !

 Et ce miracle, ainsi que le démontre ce film en hommage à eux consacré, a été possible grâce essentiellement au dévouement des soldats du feu. 

 Ici, et à ce moment-là, Notre-Dame de Paris, le plus beau fleuron monumental de la chrétienté, contrairement au paquebot Titanic, n’a pas coulé !

https://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19595548&cfilm=284864.html 



par Jacky Barozzi 15 septembre 2025
L’INNOCENTE Il y a des moments où Vita, parfaitement éveillée, reste sagement assise sur le canapé du salon, guettant de haut nos moindres faits et gestes. Elle habituellement si vive, toujours dans nos jambes à nous suivre dans toutes les pièces ou a nous apporter l’un de ses jouets favoris. C’est alors que l’on s’inquiète : « Qu’est-ce que tu as encore fait », lui demande t-on alors d’un ton ferme ? « Moi », semble t-elle répondre, d’un air innocent et comme surprise par notre question !!! Bon, pour cette fois-ci, c’est apparemment vrai, ainsi que nous avons pu le constater après une inspection minutieuse des moindres recoins de la maison…
par Jacky Barozzi 12 septembre 2025
Dix jours après son intervention chirurgicale du 2 septembre dernier, Vita a retrouvé toute sa vivacité ! Vita en toute intimité Contrôle positif de la vétérinaire, hier après-midi : les derniers points de suture tomberont d’eux-mêmes et la cicatrice n’est déjà plus qu’à peine visible. Entre temps, elle a perdu 200 grammes, qui ne correspondent pas exactement au poids des deux ovaires qui lui ont été retirés à l’occasion de sa stérilisation, mais à sa perte d’appétit au début de sa convalescence, passant ainsi de 4 kg à 3, 8 kg.
par Jacky Barozzi 2 septembre 2025
Vita dolorosa Entrée au cabinet vétérinaire à 9 heures ce mardi 2 septembre, Vita en est ressortie à 17 heures. Entre temps, ses deux ovaires lui ont été retirées sous anesthésie : adieu chaleurs, pertes sanglantes et perspectives d’enfantement ! Nous l’avons récupérée, encore groggy, après un long instant de réanimation. Pour l’heure, elle a une cicatrice de trois centimètres au niveau du nombril, protégée par un sparadrap et elle est entièrement emmitouflée dans une sorte de justaucorps élastique de ton chair, qui lui donne une allure de momie égyptienne. Contrôle dans deux jours et retrait définitif du pansement une semaine après. Avec juste un traitement anti douleur à lui administrer le matin, durant trois jours. Autant vous dire que Vita ne s’est pas fait prier pour retourner dare dare à la maison où elle a retrouvé son coussin avec plaisir… 
par Jacky Barozzi 17 août 2025
A l’occasion des actuels travaux de réaménagement de la place Félix-Éboué (12e arr.) ont été mis au jour d’anciens rails de l’avenue Daumesnil. D’émouvants vestiges « archéologiques » qui datent de l’époque où la STCRP (Société des transports en commun de la région parisienne) gérait les transports de voyageurs en surface dans l'ancien département de la Seine de 1921 à 1941.
par Jacky Barozzi 15 août 2025
Vita en été Née en septembre 2024, Vita découvre les plaisirs de la sieste, au centre du lit de ses deux humains adorés, dans la chambre fraîche aux volets clos...
par Jacky Barozzi 10 juillet 2025
Les jardinières de l’Hôtel de Ville Une nouvelle « forêt urbaine » a été aménagée et ouverte au public sur le parvis de la Mairie de Paris. Une forêt, croyez-vous ? « Mal nommer les choses c'est ajouter au malheur du monde » disait déjà Albert Camus. Disons, qu'ici, tout au plus, il s'agit de deux charmants bosquets ! Beaux et inattendus comme un double décor de cinéma, plus artificiel que naturel toutefois. Ces bosquets ont été créés en lisière de la Seine et de la rue de Rivoli, sur un peu plus du quart de la surface totale d’environ 9000m2 de l’ancienne place dont la partie centrale est restée quant à elle inchangée. Entièrement dallée de granit avec, en son centre, la représentation de la nef, emblème de Paris, celle-ci avait été réaménagée en 1982, à l’occasion du centenaire de la reconstruction de l’Hôtel de Ville.
par Jacky Barozzi 14 juin 2025
La paysanne de Paris Native de la campagne varoise (83), Vita aime la nature. Outre ses nombreuses sorties dans le quartier et sa promenade quasi quotidienne au bois de Vincennes, elle dispose d’un petit jardin méditerranéen privé, aménagé sur le balcon en arc de cercle, qui surplombe les arbres du boulevard Soult, à l’angle de la rue de la Nouvelle-Calédonie, et ceux de la cour du lycée Paul-Valéry. Là prospèrent pas moins de deux oliviers, un figuier, un citronnier, un laurier à fleurs aux trois tons de rose, un chèvrefeuille, des lavandes…
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Miam miam, ce jeudi soir mes deux papas m'ont amenée à la pizzeria Momo, place Saint-Paul (3e arr.), où l'on a retrouvé leurs amis Eric et Fabrice ! La vie parisienne de Vita En bonne Parisienne, Vita adore quand l'on reçoit à la maison et encore plus quand on sort dîner en ville...
par Jacky Barozzi 11 juin 2025
Matin calme, sans aucun tram à l'horizon. Promenade hygiénique Mardi 10 juin, à l’heure du déjeuner. Rentrant du bureau de tabac et tenant son chien en laisse, un homme traverse le boulevard Soult (12e) et s’en retourne à son domicile sur le trottoir d’en face, sans savoir qu’il est observé. Vita et moi sommes nous filmés par une caméra de contrôle, depuis un drone, un hélicoptère ? Non, juste Chedly nous photographiant depuis notre balcon, avec son smartphone…
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Séance d'échauffement à la musique des tam tam africains de la sportive Vita au bois de Vincennes. La déesse du stade S’il ne vente, pleut, neige ou grêle, Chedly ou moi menons quotidiennement Vita au bois de Vincennes. Là, sur la large prairie jouxtant le temple bouddhiste du lac Daumesnil, elle peut se dépenser à loisir et en toute liberté durant une bonne heure ou deux. Lieu de rendez-vous des proches résidents à chien de Paris, Charenton, Saint-Moritz ou Saint-Mandé, elle y rencontre les principaux candidats susceptibles d’entrer en compétition avec elle. N’hésitant pas à aller aboyer crânement sous le nez des plus grands et des plus costauds canidés de l’assemblée et les encourager à lui courir après. Lorsqu’à la suite de quelques brefs départs et retours d’excitation et d’échauffement, l’un ou l’autre des partenaires putatifs de Vita se décide enfin à la pourchasser, on assiste alors à un double départ en trombe pour de grandes courses circulaires endiablées à travers tout le vaste espace verdoyant et herbeux environnant. Enivrée par sa propre vitesse, il lui arrive parfois de mal contrôler ses virages et de se renverser sur le dos, les quatre pattes en l’air. L’occasion pour le poursuivant d’en profiter pour la plaquer au sol et où la course à pattes se transforme en une lutte au corps à corps, déloyale et déséquilibrée. C’est alors que, ses longues jambes aux cuisses musculeuses ne lui servant plus à rien, Vita gigotant en tous sens, n’hésite pas à montrer au molosse qui la surplombe dangereusement l’entièreté de son appareillage dentaire. En appelant désespérément à l’aide l’un ou l’autre de ses deux accompagnateurs humains dont elle semble fort opportunément se ressouvenir de l'existence.