« Les Huit Montagnes » de Charlotte Vandermeersch, Felix Van Groeningen, avec Luca Marinelli, Alessandro Borghi et Filippo Timi.


   Le cinéaste belge Felix Van Groeningen, qui s’était déjà distingué avec son western métaphysique « Alabama Monroe » (2013), co-signe cette fois-ci son dernier film avec sa compagne, la comédienne et scénariste Charlotte Vandermeersch.

   Adapté du roman éponyme de Paolo Cognetti, « Les Huit Montagnes » a été récompensé du Prix du Jury au Festival de Cannes 2022.

   Il nous conte tout d’abord l’histoire d’une amitié entre Pietro, un garçon de la ville de 12 ans, fils d’un ingénieur et d’une institutrice de Turin, venu passer ses vacances d’été à la fin des années 1980 dans un village désertifié du Val d’Aoste, et Bruno le dernier enfant montagnard autochtone du même âge.

   Une amitié faite de séparations et de retrouvailles, au gré des aléas de la vie, autour d’une ancienne ruine dont ils ont fait leur refuge en pleine nature.

   Mais le film est surtout l’histoire d’une passion commune pour la montagne, que le second avait fait découvrir au premier et partager avec lui.

   Une passion charnelle et émotionnelle pour cet univers géographique singulier, dans lequel le flâneur urbain que je suis, peu amateur pourtant des cimes escarpées et des hauteurs enneigées, s’est laissé volontiers emporter.

   Ici, le western métaphysique vire proprement au mélodrame existentiel et à la fable écologique.

   Là on suit les parcours parallèles des deux amis, au fil des ans et des saisons. 

   Tandis que Bruno, plus manuel, cultive la précision des gestes, Pietro, plus intellectuel, recherche de son côté celle des mots.

   Mais leurs démarches, quoiqu’opposées et complémentaires, qui va faire que l’un s’isole de plus en plus au sommet de sa montagne originelle, alors que l’autre ira se confronter aux hauteurs vertigineuses du vaste monde et jusqu’aux hauteurs himalayennes, tout les ramènera toujours au point de départ de leur indéfectible amitié. 

   Une amitié qui, tout comme le film d’une durée d’environ 2 h 30, prend son temps, pour nous faire partager, sans pathos ni discours politique, le lyrisme des images naturelles et la profondeur des sentiments humains…

https://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19598948&cfilm=290592.html



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