18e arrondissement


Moulin Rouge

82, boulevard de Clichy

Tél. : 01 53 09 82 82

Métro : Blanche

https://www.moulinrouge.fr


   Le Moulin Rouge a été créé en 1889 par le Catalan Joseph Oller, propriétaire également de l'Olympia.

   Répondant aux attentes du public de la Belle Époque, ce lieu de bals et d’attractions, permettant aux aristos et aux bourgeois de venir s’encanailler dans un quartier populaire, connut un succès fulgurant dès l’ouverture. 

   Là, grâce aux exploits du Pétomane, aux facéties des clowns Footit et Chocolat et, surtout, au French Cancan, une nouvelle danse inspirée du Quadrille exécutée sur un rythme endiablé par des danseuses aux costumes suggestifs, le champagne coula bien vite à flot. 

   Les vedettes qui contribuèrent alors à la notoriété du Moulin Rouge avaient pour nom la Goulue, Jane Avril, la Môme Fromage, Grille d’Égout, Nini Pattes en l’Air ou encore Yvette Guilbert, toutes immortalisées par les affiches de Toulouse-Lautrec. 



Les plus belles jambes de Paris.



   Rénové par l’architecte Jean Niermans en 1903, le Moulin Rouge devint un véritable temple de l’opérette durant la Première Guerre mondiale.

   Après guerre, avec Gina Palerme, Mistinguett, Jeanne Aubert ou Maurice Chevalier, ainsi que les Hoffmann Girls, en provenance des Etats-Unis, les revues du Moulin Rouge connurent un nouvel essor.

   Devenue la star incontestable des lieux, Mistinguett, entrée au Moulin Rouge en 1907, y créa alors de nombreuses chansons telles Valencia, Ça, c’est Paris, Il m’a vue nue, ou encore On m’ suit, cette dernière en compagnie de Jean Gabin.

   En 1929, avec ses 1500 places assises, l’établissement devint l’une des plus grandes salles de cinéma d'Europe, où se produisaient toujours en première partie des artistes de Music-Hall.

   L'ancienne salle de bal transformée en boîte de nuit en 1937, accueillit cette même année, le célèbre orchestre du Cotton Club de Harlem, auquel succéda de 1939 à 1945 Ray Ventura et ses collégiens.







   Juste avant la Libération de Paris, en août 1944, Édith Piaf, se produisit sur la scène du Moulin Rouge avec Yves Montand, un tout jeune partenaire que lui avait imposé la direction.

   En 1951, Georges France, dit Jo France, fondateur du Balajo, acquit le Moulin Rouge et confia les travaux de rénovation à l’architecte Henri Mahé, auquel on doit encore le décor de la salle actuelle.

   Le French Cancan fit alors son retour sur cette scène où Joséphine Baker chanta J’ai deux amours en 1953, et où défilèrent jusqu’au début des années 1960 Luis Mariano, Charles Trenet, Charles Aznavour, Line Renaud, Bourvil ou Fernand Raynaud.






   En 1962, sous la houlette de Jacki Clérico, le Moulin Rouge entra dans une nouvelle ère de son histoire : la salle fut agrandie et un aquarium géant destiné aux ballets aquatiques installé.

   Depuis lors, les revues y ont retrouvé tout leur éclat, jusqu’à la dernière, baptisée Féerie, qui, depuis sa création en décembre 1999, y a déjà attiré des millions de spectateurs venus du monde entier. Grâce, notamment, à la consécration internationale apportée à ce cabaret mythique par le film musical Moulin rouge du cinéaste australien Baz Luhrmann, avec Nicole Kidman dans le rôle inspiré du personnage de la Dame aux Camélias d’Alexandre Dumas fils (2001).




par Jacky Barozzi 16 octobre 2025
Les impressions d'automne de Vita Née dans le Var le 26 septembre 2024, Vita s'est installée à son domicile parisien de la Porte Dorée (12e arr.) l'hiver suivant. Depuis, elle se livre à de longues promenades sportives dans le bois de Vincennes voisin, où elle jouit de pas moins de mille hectares de forêt ! Après le printemps et l'été, elle découvre, toujours avec autant de plaisir et d'étonnement son domaine à l'automne...
par Jacky Barozzi 10 octobre 2025
Le cimetière des gloires nationales Le 9 octobre, Robert Badinter, ancien ministre de la Justice de François Mitterrand, a fait son entrée au Panthéon. Sinon son corps, du moins son cercueil. Sa dépouille, quant à elle, demeure dans le carré juif du cimetière de Bagneux (Hauts-de-Seine), afin que son épouse, Élisabeth Badinter, puisse le rejoindre le moment venu. En guise de corps, cinq objets ont été déposés dans le cercueil : sa robe d’avocat, une copie de son discours sur l’abolition de la peine de mort et trois livres : Choses Vues de Victor Hugo, Condorcet : Un intellectuel en politique , ouvrage écrit en commun avec Élisabeth Badinter et Idiss , son livre écrit en hommage à sa grand-mère. Quand le corps n’est pas là, la « panthéonisation », plus symbolique que réelle, ne perd t-elle pas en grande partie son sens ? D’autant plus que ce n’est pas la première fois que l’on assiste à une entrée au Panthéon sans corps. Construit au XVIIIe siècle par décision de Louis XV en tant qu'église dédiée à sainte Geneviève et destinée à abriter les reliques de la sainte, le Panthéon fut transformé au début de la Révolution française (1789-1799) en un monument funéraire en l'honneur des grands personnages de l'histoire contemporaine, pour accueillir en premier lieu la dépouille du comte Honoré-Gabriel Riqueti de Mirabeau, mort en 1791 (il en sera retiré quelques mois plus tard à la suite de la découverte de sa correspondance secrète avec le Roi). D’autres personnalités, à peine admises, en ont également été retirées par la suite, tels Louis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau, Auguste Marie Henri Picot de Dampierre et Jean-Paul Marat. Seuls deux illustres écrivains traverseront la période révolutionnaire : François Marie Arouet dit Voltaire entré au Panthéon en 1791, ainsi que Jean-Jacques Rousseau entré en 1794.
par Jacky Barozzi 15 septembre 2025
L’INNOCENTE Il y a des moments où Vita, parfaitement éveillée, reste sagement assise sur le canapé du salon, guettant de haut nos moindres faits et gestes. Elle habituellement si vive, toujours dans nos jambes à nous suivre dans toutes les pièces ou a nous apporter l’un de ses jouets favoris. C’est alors que l’on s’inquiète : « Qu’est-ce que tu as encore fait », lui demande t-on alors d’un ton ferme ? « Moi », semble t-elle répondre, d’un air innocent et comme surprise par notre question !!! Bon, pour cette fois-ci, c’est apparemment vrai, ainsi que nous avons pu le constater après une inspection minutieuse des moindres recoins de la maison…
par Jacky Barozzi 12 septembre 2025
Dix jours après son intervention chirurgicale du 2 septembre dernier, Vita a retrouvé toute sa vivacité ! Vita en toute intimité Contrôle positif de la vétérinaire, hier après-midi : les derniers points de suture tomberont d’eux-mêmes et la cicatrice n’est déjà plus qu’à peine visible. Entre temps, elle a perdu 200 grammes, qui ne correspondent pas exactement au poids des deux ovaires qui lui ont été retirés à l’occasion de sa stérilisation, mais à sa perte d’appétit au début de sa convalescence, passant ainsi de 4 kg à 3, 8 kg.
par Jacky Barozzi 2 septembre 2025
Vita dolorosa Entrée au cabinet vétérinaire à 9 heures ce mardi 2 septembre, Vita en est ressortie à 17 heures. Entre temps, ses deux ovaires lui ont été retirées sous anesthésie : adieu chaleurs, pertes sanglantes et perspectives d’enfantement ! Nous l’avons récupérée, encore groggy, après un long instant de réanimation. Pour l’heure, elle a une cicatrice de trois centimètres au niveau du nombril, protégée par un sparadrap et elle est entièrement emmitouflée dans une sorte de justaucorps élastique de ton chair, qui lui donne une allure de momie égyptienne. Contrôle dans deux jours et retrait définitif du pansement une semaine après. Avec juste un traitement anti douleur à lui administrer le matin, durant trois jours. Autant vous dire que Vita ne s’est pas fait prier pour retourner dare dare à la maison où elle a retrouvé son coussin avec plaisir… 
par Jacky Barozzi 17 août 2025
A l’occasion des actuels travaux de réaménagement de la place Félix-Éboué (12e arr.) ont été mis au jour d’anciens rails de l’avenue Daumesnil. D’émouvants vestiges « archéologiques » qui datent de l’époque où la STCRP (Société des transports en commun de la région parisienne) gérait les transports de voyageurs en surface dans l'ancien département de la Seine de 1921 à 1941.
par Jacky Barozzi 15 août 2025
Vita en été Née en septembre 2024, Vita découvre les plaisirs de la sieste, au centre du lit de ses deux humains adorés, dans la chambre fraîche aux volets clos...
par Jacky Barozzi 10 juillet 2025
Les jardinières de l’Hôtel de Ville Une nouvelle « forêt urbaine » a été aménagée et ouverte au public sur le parvis de la Mairie de Paris. Une forêt, croyez-vous ? « Mal nommer les choses c'est ajouter au malheur du monde » disait déjà Albert Camus. Disons, qu'ici, tout au plus, il s'agit de deux charmants bosquets ! Beaux et inattendus comme un double décor de cinéma, plus artificiel que naturel toutefois. Ces bosquets ont été créés en lisière de la Seine et de la rue de Rivoli, sur un peu plus du quart de la surface totale d’environ 9000m2 de l’ancienne place dont la partie centrale est restée quant à elle inchangée. Entièrement dallée de granit avec, en son centre, la représentation de la nef, emblème de Paris, celle-ci avait été réaménagée en 1982, à l’occasion du centenaire de la reconstruction de l’Hôtel de Ville.
par Jacky Barozzi 14 juin 2025
La paysanne de Paris Native de la campagne varoise (83), Vita aime la nature. Outre ses nombreuses sorties dans le quartier et sa promenade quasi quotidienne au bois de Vincennes, elle dispose d’un petit jardin méditerranéen privé, aménagé sur le balcon en arc de cercle, qui surplombe les arbres du boulevard Soult, à l’angle de la rue de la Nouvelle-Calédonie, et ceux de la cour du lycée Paul-Valéry. Là prospèrent pas moins de deux oliviers, un figuier, un citronnier, un laurier à fleurs aux trois tons de rose, un chèvrefeuille, des lavandes…
par Jacky Barozzi 13 juin 2025
Miam miam, ce jeudi soir mes deux papas m'ont amenée à la pizzeria Momo, place Saint-Paul (3e arr.), où l'on a retrouvé leurs amis Eric et Fabrice ! La vie parisienne de Vita En bonne Parisienne, Vita adore quand l'on reçoit à la maison et encore plus quand on sort dîner en ville...