Consécration d’une vasque





   Paris, lundi 29 juillet 2024


   Les choses se sont en partie normalisées pour le piéton de Paris, qui retrouve peu à peu son territoire et ses repères.


   L’occasion de retourner sur le site le plus central, le plus historique et le plus touristique de la capitale : le musée du Louvre et le jardin des Tuileries.

   Pour y accéder au plus proche, il suffit de descendre à la station de métro Louvre-Rivoli ou Palais-Royal, sur la ligne 1.

   Après, plus d’arrêts jusqu’à Franklin-Roosevelt.


   J’ai opté pour la première station de métro, afin d’avoir le plaisir de retraverser la Cour carrée du palais du Louvre, construite par étapes au fur et à mesure de la démolition progressive de l’ancien château du Louvre, bâti de 1190 à 1215 par Philippe-Auguste.

 

   Un splendide ensemble minéral dans le plus pur style renaissance dont je déplore toutefois que l’on ait pas songé à remettre en eau le bassin central !


   De même que ne sont pas en eau les bassins entourant la Pyramide de verre et de métal conçue de 1985 à 1989 par l'architecte sino-américain Ieoh Ming Pei pour abriter l'entrée principale du musée du Louvre. 




Disparus durant de longs mois derrière un échafaudage, les chevaux de l'arc de triomphe du Carrousel du Louvre sont de nouveaux visibles.




   Peu importe, dirigeons-nous sans plus tarder vers le jardin des Tuileries, œuvre au 17e siècle du paysagiste André Le Nôtre, l’immortel inventeur du jardin à la française, où je suis venu principalement aujourd’hui pour admirer in situ la fameuse vasque olympique.


   C’est au centre du bassin rond, le plus proche de l’ancien palais des Tuileries incendié sous la Commune en 1871, que celle-ci a été installée. 


   A l’emplacement même où les aéronautes Charles et Robert s’élancèrent pour la première ascension en aérostat, le 1er décembre 1783.


   Conçue par Mathieu Lehanneur, la vasque, où la flamme de Paris 2024 a été allumée en mondovision par les anciens athlètes olympiques français Marie-José Pérec et Teddy Riner, est incontestablement devenue la dernière la coqueluche des touristes et des Parisiens venus en masse pour l’admirer.


   Au point qu’il est sérieusement question de l’installer définitivement en ce lieu !




 Pour franchir la grille et accéder au pied de la montgolfière, il faut s'inscrire au préalable sur la plateforme de Paris 2024. Un billet gratuit à télécharger vous sera gratuitement fourni. Mais, pris d'assaut, il semblerait que la billetterie soit actuellement  indisponible !




   Posée au sol pendant la journée, elle s'élève à 30 mètres dans les airs dès la tombée de la nuit.


   Elle est constituée d’un chaudron mesurant 30 m de haut et à sa base se trouve un anneau de 7 mètres de diamètre abritant la flamme olympique elle-même. 


   




   

   Une flamme 100 % électrique, entièrement écologique, produite par 40 lumières LED éclairant un nuage de vapeur d'eau alimenté par 200 buses de brumisation à haute pression.


  Une première dans l’histoire de la flamme olympique ! 







   L'autre moitié du jardin des Tuileries, qui abrite le bassin octogonal, accessible depuis la place de la Concorde est pour sa part toujours fermé au public, hélas !







   Une communication confuse...







   La rue de Rivoli est toujours le royaume des cyclistes.







   Le piéton peut néanmoins y déambuler le long des grilles...





 


   Le touriste y trouve toujours des boutiques de cadeaux souvenirs au (mauvais) goût du jour.






   Tandis que de l'autre côté du jardin des Tuileries, la Seine, dont les quais sont partiellement accessibles, n'a pas retrouvée toute sa limpidité, obligeant les organisateurs de reporter l'épreuve de triathlon masculin, qui devait avoir lieu ce mardi, pour cause de pollution.




 (à suivre…)


Texte et photos : © Jacques Barozzi


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Le cimetière des gloires nationales Le 9 octobre, Robert Badinter, ancien ministre de la Justice de François Mitterrand, a fait son entrée au Panthéon. Sinon son corps, du moins son cercueil. Sa dépouille, quant à elle, demeure dans le carré juif du cimetière de Bagneux (Hauts-de-Seine), afin que son épouse, Élisabeth Badinter, puisse le rejoindre le moment venu. En guise de corps, cinq objets ont été déposés dans le cercueil : sa robe d’avocat, une copie de son discours sur l’abolition de la peine de mort et trois livres : Choses Vues de Victor Hugo, Condorcet : Un intellectuel en politique , ouvrage écrit en commun avec Élisabeth Badinter et Idiss , son livre écrit en hommage à sa grand-mère. Quand le corps n’est pas là, la « panthéonisation », plus symbolique que réelle, ne perd t-elle pas en grande partie son sens ? D’autant plus que ce n’est pas la première fois que l’on assiste à une entrée au Panthéon sans corps. Construit au XVIIIe siècle par décision de Louis XV en tant qu'église dédiée à sainte Geneviève et destinée à abriter les reliques de la sainte, le Panthéon fut transformé au début de la Révolution française (1789-1799) en un monument funéraire en l'honneur des grands personnages de l'histoire contemporaine, pour accueillir en premier lieu la dépouille du comte Honoré-Gabriel Riqueti de Mirabeau, mort en 1791 (il en sera retiré quelques mois plus tard à la suite de la découverte de sa correspondance secrète avec le Roi). D’autres personnalités, à peine admises, en ont également été retirées par la suite, tels Louis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau, Auguste Marie Henri Picot de Dampierre et Jean-Paul Marat. Seuls deux illustres écrivains traverseront la période révolutionnaire : François Marie Arouet dit Voltaire entré au Panthéon en 1791, ainsi que Jean-Jacques Rousseau entré en 1794.
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L’INNOCENTE Il y a des moments où Vita, parfaitement éveillée, reste sagement assise sur le canapé du salon, guettant de haut nos moindres faits et gestes. Elle habituellement si vive, toujours dans nos jambes à nous suivre dans toutes les pièces ou a nous apporter l’un de ses jouets favoris. C’est alors que l’on s’inquiète : « Qu’est-ce que tu as encore fait », lui demande t-on alors d’un ton ferme ? « Moi », semble t-elle répondre, d’un air innocent et comme surprise par notre question !!! Bon, pour cette fois-ci, c’est apparemment vrai, ainsi que nous avons pu le constater après une inspection minutieuse des moindres recoins de la maison…
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