« A Good Man » de Marie-Castille Mention-Schaar, avec Noémie Merlant, Soko et Vincent Dedienne.


 Aude et Benjamin forme un couple en apparence ordinaire, qui vit paisiblement dans l’île de Groix, face à Lorient. Lui est infirmier libéral et elle prof de danse. Tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes, mais, la trentaine venant, ils rêvent d’être parents. 

Aude, hélas, ne le peut pas. Benjamin, qui est né Sarah, et est en fait un transmasculin, décide alors d’interrompre son traitement hormonal, afin de donner naissance, pendant qu’il en est encore temps, à leur futur enfant. 

 Sur ce scénario original et bien dans l’air du temps, Marie-Castille Mention-Schaar adopte une narration éclatée, mixant différentes époques de la vie du couple : la rencontre des deux femmes six ans plus tôt, la problématique singulière de l’une d’entre elle, leurs difficultés à s’intégrer entre vérités et mensonges dans la société… 

 Ce qui complique artificiellement cette histoire déjà fort complexe et perd un peu le spectateur.

 La réalisatrice aurait pu faire l’économie de quelques scènes, telle l’agression du couple à la sortie d’une boite de nuit, mais le film ne manque pas de nous captiver, du fait de la performance des actrices, notamment de Noémie Merlant (de plus en plus présente au cinéma et qui devrait se retrouver à plus d'un titre dans les prochaines nominations aux Césars) dans le rôle d’un jeune homme viril et barbu.

 Pourquoi aussi avoir donné ce titre anglais à cette production 100% franco-française, là où « Un bon gars » aurait parfaitement convenu ?

https://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19589626&cfilm=279610.html


« Les Magnétiques » de Vincent Maël Cardona, avec Thimotée Robart, Marie Colomb et Joseph Olivennes.


 Présenté à la Quinzaine des Réalisateurs au dernier festival de Cannes, ce premier long métrage de Vincent Maël Cardona se distingue par son côté hors-normes : un film qui détonne dans la production habituelle et qui a obtenu le prix SACD.

 Dans une petite ville de province, au début des années 1980, deux frères, Philippe, le cadet, et Jérôme, son aîné, travaillent dans le garage de leur père et s’éclatent le soir en animant une radio pirate. Programmant des musiques nouvelles venues d’ailleurs, que l’aîné, aux allures du chanteur Christophe, présente avec panache au micro, tandis que le cadet, plus timide et plus sage, s’active non sans brio aux manettes. 

 A la télé, François Mitterrand est élu président de la République.

 Pendant ce temps-là, Philippe tombe amoureux, doit partir faire son service militaire à Berlin, revenir dans sa province où il assistera au tragique destin de son frère et décider de suivre sa propre voie…

 Une ambiance rock et punk, où le réalisateur s’appuie sur un scénario collectivement écrit pour nous offrir un film générationnel, avec un travail particulièrement remarquable au niveau du son et de la musique.

 On en prend plein les oreilles et l’on se souvient, avec pas mal de nostalgie, de cette période historique dont la plupart d'entre nous fut le témoin, non sans saluer au passage la superbe interprétation de Thimotée Robard.

https://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19594430&cfilm=269517.html


par Jacky Barozzi 16 octobre 2025
Les impressions d'automne de Vita Née dans le Var le 26 septembre 2024, Vita s'est installée à son domicile parisien de la Porte Dorée (12e arr.) l'hiver suivant. Depuis, elle se livre à de longues promenades sportives dans le bois de Vincennes voisin, où elle jouit de pas moins de mille hectares de forêt ! Après le printemps et l'été, elle découvre, toujours avec autant de plaisir et d'étonnement son domaine à l'automne...
par Jacky Barozzi 10 octobre 2025
Le cimetière des gloires nationales Le 9 octobre, Robert Badinter, ancien ministre de la Justice de François Mitterrand, a fait son entrée au Panthéon. Sinon son corps, du moins son cercueil. Sa dépouille, quant à elle, demeure dans le carré juif du cimetière de Bagneux (Hauts-de-Seine), afin que son épouse, Élisabeth Badinter, puisse le rejoindre le moment venu. En guise de corps, cinq objets ont été déposés dans le cercueil : sa robe d’avocat, une copie de son discours sur l’abolition de la peine de mort et trois livres : Choses Vues de Victor Hugo, Condorcet : Un intellectuel en politique , ouvrage écrit en commun avec Élisabeth Badinter et Idiss , son livre écrit en hommage à sa grand-mère. Quand le corps n’est pas là, la « panthéonisation », plus symbolique que réelle, ne perd t-elle pas en grande partie son sens ? D’autant plus que ce n’est pas la première fois que l’on assiste à une entrée au Panthéon sans corps. Construit au XVIIIe siècle par décision de Louis XV en tant qu'église dédiée à sainte Geneviève et destinée à abriter les reliques de la sainte, le Panthéon fut transformé au début de la Révolution française (1789-1799) en un monument funéraire en l'honneur des grands personnages de l'histoire contemporaine, pour accueillir en premier lieu la dépouille du comte Honoré-Gabriel Riqueti de Mirabeau, mort en 1791 (il en sera retiré quelques mois plus tard à la suite de la découverte de sa correspondance secrète avec le Roi). D’autres personnalités, à peine admises, en ont également été retirées par la suite, tels Louis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau, Auguste Marie Henri Picot de Dampierre et Jean-Paul Marat. Seuls deux illustres écrivains traverseront la période révolutionnaire : François Marie Arouet dit Voltaire entré au Panthéon en 1791, ainsi que Jean-Jacques Rousseau entré en 1794.
par Jacky Barozzi 15 septembre 2025
L’INNOCENTE Il y a des moments où Vita, parfaitement éveillée, reste sagement assise sur le canapé du salon, guettant de haut nos moindres faits et gestes. Elle habituellement si vive, toujours dans nos jambes à nous suivre dans toutes les pièces ou a nous apporter l’un de ses jouets favoris. C’est alors que l’on s’inquiète : « Qu’est-ce que tu as encore fait », lui demande t-on alors d’un ton ferme ? « Moi », semble t-elle répondre, d’un air innocent et comme surprise par notre question !!! Bon, pour cette fois-ci, c’est apparemment vrai, ainsi que nous avons pu le constater après une inspection minutieuse des moindres recoins de la maison…
par Jacky Barozzi 12 septembre 2025
Dix jours après son intervention chirurgicale du 2 septembre dernier, Vita a retrouvé toute sa vivacité ! Vita en toute intimité Contrôle positif de la vétérinaire, hier après-midi : les derniers points de suture tomberont d’eux-mêmes et la cicatrice n’est déjà plus qu’à peine visible. Entre temps, elle a perdu 200 grammes, qui ne correspondent pas exactement au poids des deux ovaires qui lui ont été retirés à l’occasion de sa stérilisation, mais à sa perte d’appétit au début de sa convalescence, passant ainsi de 4 kg à 3, 8 kg.
par Jacky Barozzi 2 septembre 2025
Vita dolorosa Entrée au cabinet vétérinaire à 9 heures ce mardi 2 septembre, Vita en est ressortie à 17 heures. Entre temps, ses deux ovaires lui ont été retirées sous anesthésie : adieu chaleurs, pertes sanglantes et perspectives d’enfantement ! Nous l’avons récupérée, encore groggy, après un long instant de réanimation. Pour l’heure, elle a une cicatrice de trois centimètres au niveau du nombril, protégée par un sparadrap et elle est entièrement emmitouflée dans une sorte de justaucorps élastique de ton chair, qui lui donne une allure de momie égyptienne. Contrôle dans deux jours et retrait définitif du pansement une semaine après. Avec juste un traitement anti douleur à lui administrer le matin, durant trois jours. Autant vous dire que Vita ne s’est pas fait prier pour retourner dare dare à la maison où elle a retrouvé son coussin avec plaisir… 
par Jacky Barozzi 17 août 2025
A l’occasion des actuels travaux de réaménagement de la place Félix-Éboué (12e arr.) ont été mis au jour d’anciens rails de l’avenue Daumesnil. D’émouvants vestiges « archéologiques » qui datent de l’époque où la STCRP (Société des transports en commun de la région parisienne) gérait les transports de voyageurs en surface dans l'ancien département de la Seine de 1921 à 1941.
par Jacky Barozzi 15 août 2025
Vita en été Née en septembre 2024, Vita découvre les plaisirs de la sieste, au centre du lit de ses deux humains adorés, dans la chambre fraîche aux volets clos...
par Jacky Barozzi 10 juillet 2025
Les jardinières de l’Hôtel de Ville Une nouvelle « forêt urbaine » a été aménagée et ouverte au public sur le parvis de la Mairie de Paris. Une forêt, croyez-vous ? « Mal nommer les choses c'est ajouter au malheur du monde » disait déjà Albert Camus. Disons, qu'ici, tout au plus, il s'agit de deux charmants bosquets ! Beaux et inattendus comme un double décor de cinéma, plus artificiel que naturel toutefois. Ces bosquets ont été créés en lisière de la Seine et de la rue de Rivoli, sur un peu plus du quart de la surface totale d’environ 9000m2 de l’ancienne place dont la partie centrale est restée quant à elle inchangée. Entièrement dallée de granit avec, en son centre, la représentation de la nef, emblème de Paris, celle-ci avait été réaménagée en 1982, à l’occasion du centenaire de la reconstruction de l’Hôtel de Ville.
par Jacky Barozzi 14 juin 2025
La paysanne de Paris Native de la campagne varoise (83), Vita aime la nature. Outre ses nombreuses sorties dans le quartier et sa promenade quasi quotidienne au bois de Vincennes, elle dispose d’un petit jardin méditerranéen privé, aménagé sur le balcon en arc de cercle, qui surplombe les arbres du boulevard Soult, à l’angle de la rue de la Nouvelle-Calédonie, et ceux de la cour du lycée Paul-Valéry. Là prospèrent pas moins de deux oliviers, un figuier, un citronnier, un laurier à fleurs aux trois tons de rose, un chèvrefeuille, des lavandes…
par Jacky Barozzi 13 juin 2025
Miam miam, ce jeudi soir mes deux papas m'ont amenée à la pizzeria Momo, place Saint-Paul (3e arr.), où l'on a retrouvé leurs amis Eric et Fabrice ! La vie parisienne de Vita En bonne Parisienne, Vita adore quand l'on reçoit à la maison et encore plus quand on sort dîner en ville...