« Queer » de Luca Guadagnino, avec Daniel Craig, Drew Starkey et Jason Schwartzman.


   J’avais trouvé particulièrement mièvre « Call Me by Your Name », adulé à sa sortie en salle, et je n’avais jamais vu Daniel Craig en James Bond (je me suis arrêté à Sean Connery).

   Autant de bonnes raisons pour ne pas aller voir « Queer », dont les critiques aujourd’hui sont plutôt mitigées.

    Mais pour quelle raison y suis-je donc allé ?

    Poussé probablement par une certaine curiosité de voir ce que le cinéaste avait fait du livre éponyme de William S. Burroughs (1914-1997).

   « Queer », son second roman écrit à la suite de « Junkie », en 1953, et publié seulement en 1985, est le plus autobiographique des livres de ce chef de file de la Beat Génération, avec Jack Kerouac et Allen Ginsberg.

   C’est un récit halluciné où il évoque son homosexualité, l’alcoolisme, la drogue et la mort de sa femme, qu’il a tué accidentellement en état d’ivresse…

   Alors que je craignais le pire, j’ai été agréablement surpris et de plus en plus séduit à la projection de ce film, tout à la fois librement et fidèlement adapté, par Luca Guadagnino.

   Au décors naturels du Mexique des années 1950 et à la jungle tropicale d’Amérique du sud où nous conduit l’histoire, le cinéaste italien a opté pour un tournage intégral en studio à Cinecittà, en Italie.

   Dans la lignée esthétisante du « Querelle » de Jean Genet par Fassbinder, Luca Guadagnino nous offre ainsi une romance sous forme de voyage psychédélique entre le narrateur et le séduisant jeune homme, froid et distant, qui va entrer soudainement dans sa vie.

   Un film onirique et poétique, où les personnages inspirés de Burroughs et de son jeune amant, en quête d’expériences limites inédites, vont s’initier, grâce à une plante tropicale, à l’art de la télépathie.

   En sorte de n'avoir plus à communiquer avec les mots mais directement de corps à corps.

   Ce qui nous vaudra ici une scène d’interconnexion entre eux d’une rare sensualité !

   Daniel Craig et Drew Starkey composent un duo stupéfiant et la bande originale du film, mixte d’artistes des années 50 et 90, comme Nirvana, Sinéad O’Connor ou Prince, contribue à nous élever peu à peu au-dessus de notre dimension espace/temps...

   Planant !

https://www.youtube.com/watch?v=ltinrfX03S4





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A l’occasion des actuels travaux de réaménagement de la place Félix-Éboué (12e arr.) ont été mis au jour d’anciens rails de l’avenue Daumesnil. D’émouvants vestiges « archéologiques » qui datent de l’époque où la STCRP (Société des transports en commun de la région parisienne) gérait les transports de voyageurs en surface dans l'ancien département de la Seine de 1921 à 1941.
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Matin calme, sans aucun tram à l'horizon. Promenade hygiénique Mardi 10 juin, à l’heure du déjeuner. Rentrant du bureau de tabac et tenant son chien en laisse, un homme traverse le boulevard Soult (12e) et s’en retourne à son domicile sur le trottoir d’en face, sans savoir qu’il est observé. Vita et moi sommes nous filmés par une caméra de contrôle, depuis un drone, un hélicoptère ? Non, juste Chedly nous photographiant depuis notre balcon, avec son smartphone…
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Heidi 1ère. Le choix de Vita Nous avions pourtant décidé de ne jamais remplacer notre première chienne Heidi, morte la veille de sa seizième année, il y a bien longtemps maintenant. Achetée, tout juste sevrée, par Chedly dans une boutique animalière des quais de Seine, elle était arrivée par surprise chez nous, sans que je fusse le moins du monde consulté au préalable. Heidi était une adorable bâtarde de Loulou de Poméranie et de Fox Terrier et ressemblait à un renard blanc au pelage parsemé de quelques taches beiges, principalement concentrées autour de la tête. Elle était particulièrement vive, joueuse et très sociable avec les humains, qui étaient cependant priés de lui témoigner un certain intérêt, et les autres chiens, avec une nette tendance à la domination. Sinon, gare aux représailles ! Heidi était une vraie reine dans son genre. Quand, contre toute attente et prévisions, Vita est finalement entrée dans nos vies, il y a six mois, elle m’a tout de suite fait penser à Heidi, mais dans un format sensiblement plus minuscule. Même énergie, même curiosité, même tendance à vouloir tout régenter et même obsession pour la nourriture : pas question que l’on prenne tranquillement le moindre repas sans payer le quota qu’elle estime lui être dû. Après quoi seulement, elle s’en retourne à ses croquettes. Elle est pourtant toujours la première servie mais la dernière à sortir de table (ou d’écuelle) ! Ainsi était également Heidi. Au point que très vite, je me suis dis que Vita était la réincarnation d’Heidi. Mais comment, unilatéralement ou conjointement, Chedly et moi, sommes nous parvenus, quasi au premier regard, et à près de quinze ans de distance, à trouver le genre de chien (en l’occurence et sans discussion possible une chienne), qui nous convienne aussi bien ? Mystère…