C'était la fête ce week-end (13 et 14 mai) à l'école du Breuil, l'occasion de vous conter l'histoire, en images, de ce jardin extraordinaire et de son Arboretum. Un site exceptionnel du bois de Vincennes de 23 hectares, ouvert tous les jours et accessible  gratuitement au public !



   Créée en 1867 par un arrêté du Préfet Haussmann, l’école d’horticulture et d’arboriculture avait pour mission de pourvoir la capitale en jardiniers, au moment de la création des Promenades publiques sous le Second Empire.

   Alphonse Du Breuil, professeur au Conservatoire national de Arts et Métiers, y enseigna l’arboriculture de 1867 à 1887.



Reproduction de l'ancienne école d'horticulture, telle qu'on peut toujours l'admirer dans le hall d'entrée du bâtiment principal de l'actuelle école du Breuil.


   A l'origine, l'école occupait un terrain de 4 hectares situé à l'emplacement du palais de la Porte Dorée, à l'autre extrémité du bois de Vincennes.

   Elle en fut délogée lors de l'organisation de l'exposition coloniale de 1931.

   Ce n’est qu’en 1936 qu'elle fut transférée sur son site actuel, occupant dès lors une surface de 10 hectares et baptisée officiellement du nom de l'un de ses principaux fondateurs.

   




   Les divers  jardins de l'école du Breuil, qui se sont enrichis à la même époque de son arboretum voisin d'environ 13 hectares, constituent l'un des plus grands domaines horticoles entièrement consacrés à l’enseignement.





   Ici, les élèves disposent, entre autres espaces, d'un potager, de serres, d'un fruticetum, d'une pépinière, de ruches... qui constituent autant de terrains de cultures et de champs d'expérimentation mis à leur disposition...





   ...Et qui font la joie des visiteurs !

   Le domaine de l’école abrite de remarquables collections végétales, soigneusement étiquetées.

   Elle dispose d’une photothèque et d’une bibliothèque spécialisée, également ouverte au public.

   L’école accueille chaque année environ 300 élèves et 1000 jardiniers amateurs dans ses cours de jardinage à la carte.

   Elle organise aussi des expositions et conférences et propose des visites guidées du domaine.



Un cahier scolaire particulièrement soigné et une carte d'élève exposés sous une vitrine à la bibliothèque de l'école du Breuil !

La mamounia de Marrakech ? Non, l'école du Breuil !






   Pénétrons maintenant dans l'arboretum, riche de 1100 arbres et conifères.




   Demandez le plan !


L'allée centrale.

L'allée des lilas.

Le séquoia géant !

Un véritable musée de l'arbre...



Une seule adresse :


12e arrondissement


Ecole Du Breuil et Arboretum de Paris

Bois de Vincennes

Route de la Pyramide 

Accessibles au public gratuitement tous les jours :

Du 1er avril au 30 septembre de 9h à 19h. 

En octobre et mars de 9h à 18h. 

Du 1er novembre au 28 février de 9h à 17h.

Transports en commun : RER A et bus 77 et 201.

Tél. : 01 53 66 14 00

www.ecoledubreuil.fr


Texte et photos : © Jacques Barozzi

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par Jacky Barozzi 9 juin 2025
Heidi 1ère. Le choix de Vita Nous avions pourtant décidé de ne jamais remplacer notre première chienne Heidi, morte la veille de sa seizième année, il y a bien longtemps maintenant. Achetée, tout juste sevrée, par Chedly dans une boutique animalière des quais de Seine, elle était arrivée par surprise chez nous, sans que je fusse le moins du monde consulté au préalable. Heidi était une adorable bâtarde de Loulou de Poméranie et de Fox Terrier et ressemblait à un renard blanc au pelage parsemé de quelques taches beiges, principalement concentrées autour de la tête. Elle était particulièrement vive, joueuse et très sociable avec les humains, qui étaient cependant priés de lui témoigner un certain intérêt, et les autres chiens, avec une nette tendance à la domination. Sinon, gare aux représailles ! Heidi était une vraie reine dans son genre. Quand, contre toute attente et prévisions, Vita est finalement entrée dans nos vies, il y a six mois, elle m’a tout de suite fait penser à Heidi, mais dans un format sensiblement plus minuscule. Même énergie, même curiosité, même tendance à vouloir tout régenter et même obsession pour la nourriture : pas question que l’on prenne tranquillement le moindre repas sans payer le quota qu’elle estime lui être dû. Après quoi seulement, elle s’en retourne à ses croquettes. Elle est pourtant toujours la première servie mais la dernière à sortir de table (ou d’écuelle) ! Ainsi était également Heidi. Au point que très vite, je me suis dis que Vita était la réincarnation d’Heidi. Mais comment, unilatéralement ou conjointement, Chedly et moi, sommes nous parvenus, quasi au premier regard, et à près de quinze ans de distance, à trouver le genre de chien (en l’occurence et sans discussion possible une chienne), qui nous convienne aussi bien ? Mystère…