« Quatre nuits d'un rêveur » de Robert Bresson, avec Isabelle Weingarten, Guillaume des Forets et J.M. Monnoyer.


  Une nuit d’été, au Pont-Neuf, Jacques sauve Marthe d’un saut fatal dans la Seine. 

   A la suite de quoi, ils se revoient quatre soirées durant.

   Jacques réalise alors que Marthe est la femme qu’il cherchait à travers toutes celles qu’il croisait dans les rues de Paris.

   Marthe lui confesse qu’il est en tous points supérieur à celui pour lequel elle voulait se suicider.

   Et pourtant…

   Librement adapté de la longue nouvelle Les Nuits blanches de Fiodor Dostoïevski (1848), les « Quatre nuits d'un rêveur », réalisé en 1971, ressort actuellement en salle, dans une copie rénovée.

   Rarement projeté sur nos grands et petits écrans, je n’allais pas manquer d’aller voir l’unique film qui manquait jusqu’alors à ma filmographie complète de Robert Bresson !

   L’un des deux cinéastes phares, avec Jacques Tati, du cinéma hexagonal de la seconde moitié du XXe siècle.

   Bresson, qui s’était déjà inspiré d’une nouvelle de Dostoïevski pour "Une femme douce" (1969), tourné également en couleur avec Dominique Sanda, nous offre ici son deuxième film en couleur.

   Je peux bien avouer que je n’ai pas été déçu du voyage. 

   « Quatre nuits d'un rêveur » est une petite merveille de cet orfèvre délicat et exigeant, qui ne confondait pas l’art du « cinématographe » proprement dit avec celui, plus divertissant, du « cinéma », en abrégé (voir ses Notes sur le cinématographe, Gallimard, 1975).

   Transposée dans le Paris post soixante-huitard, son histoire sensuellement photographiée par Pierre Lhomme et soulignée par la musique de Michel Magne, agrémentée de chansons pop et d’airs de bossa nova brésiliens, est étonnamment moderne.

   Un film d’errances germanopratines, où les péniches glissent nonchalemment sous les ponts de la Seine, d’un temps perdu que ceux qui ,comme moi, ont eu vingt ans à Paris dans les années 1970, reçoivent avec une forte dose d’émotion et de sensations retrouvées.

   Une véritable madeleine de nostalgie, qui témoigne à sa manière, que le cinéma de Bresson est plus sentimental qu’expérimental.

https://www.youtube.com/watch?v=P5WpVb666nk




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Dix jours après son intervention chirurgicale du 2 septembre dernier, Vita a retrouvé toute sa vivacité ! Vita en toute intimité Contrôle positif de la vétérinaire, hier après-midi : les derniers points de suture tomberont d’eux-mêmes et la cicatrice n’est déjà plus qu’à peine visible. Entre temps, elle a perdu 200 grammes, qui ne correspondent pas exactement au poids des deux ovaires qui lui ont été retirés à l’occasion de sa stérilisation, mais à sa perte d’appétit au début de sa convalescence, passant ainsi de 4 kg à 3, 8 kg.
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