JARDIN DES PLANTES - 1633

5° arr., place Valhubert, rue Buffon, rue Geoffroy-Saint- Hilaire, rue Cuvier, M° Gare-d’Austerlitz, Jussieu ou Place-Monge



C’est en 1614 que Guy de La Brosse, médecin ordinaire de Louis XIII, soumet à Jean Héroard, Premier médecin du roi, son projet de création d’un jardin où l’on cultiverait « toutes sortes d’herbes médicinales ». Il faut dire que les travaux des botanistes du XVI° siècle avaient attiré l’attention sur cette science nouvelle. Après la création du Jardin des plantes de Montpellier, en 1593, qui est le premier fondé en France, Henri IV et Sully songèrent à en établir un semblable à Paris qui possédait seulement un petit jardin de simples planté par l’apothicaire Nicolas Houel pour l’école des Apothicaires de la rue de l’Arbalète.

L’édit de fondation du «Jardin royal des plantes médicinales » est promulgué en 1626 mais il reste encore à lui trouver un emplacement ! C’est Guy de La Brosse qui, en 1633, s’occupe de l’acquisition d’un vaste terrain, le clos Coypeau, situé au sud de l’abbaye Saint-Victor.

D’une surface représentant environ le quart de sa superficie actuelle (qui est de 24 hectares), le jardin est séparé de la Seine par un entrepôt de bois et bordé de l’autre côté (vers l’actuelle rue Geoffroy-Saint-Hilaire) par des buttes artificielles faites de détritus et de gravats de construction.

Guy de La Brosse s’attache immédiatement à aménager cette propriété royale, dont il est nommé intendant en 1635, pour en faire une école de botanique et d’histoire naturelle. L’espace est compartimenté en quatre zones distinctes, séparées par deux allées se coupant à angle droit. L’on y cultive des plantes usuelles, des arbres fruitiers, des arbustes et des plantes aquatiques. Sur les pentes des buttes artificielles qui bornent le jardin, Guy de La Brosse aménage un labyrinthe.

En 1636, Vespasien Robin, démonstrateur en botanique, plante le robinier ou faux-acacia à partir d’un rejet dont son père Jean Robin, chargé du Jardin du roi dans l’île de la Cité (emplacement de la place Dauphine), se serait procuré les graines par l’intermédiaire d’un pépiniériste anglais. Le robinier du Jardin des plantes fut longtemps le deuxième plus vieil arbre de Paris, après le robinier du square René-Viviani planté vers 1601 par Jean Robin. Il est aujourd’hui mort et il ne reste qu’un tronc avec des rejets (extrémité ouest de la galerie de botanique) mais celui du square René-Viviani, avec ses 20 mètres de hauteur et ses 4 mètres de circonférence, existe toujours, soutenu par des étais.

Dès 1640, le jardin est ouvert au public et, à la mort de son fondateur, l’année suivante, il compte

1 800 plants différents.

C’est désormais le « Jardin du roi », développé à partir de 1693 par Fagon, Premier médecin de Louis XIV, puis par le botaniste Tournefort, qui plante l’érable de Crète en 1702 (labyrinthe, côté bibliothèque), et les trois frères de Jussieu qui parcourent le monde à la recherche de nouvelles espèces rares. C’est ainsi que Bernard de Jussieu rapporta d’Angleterre, en 1734, deux cèdres du Liban dont l’un subsiste sur les pentes du grand labyrinthe ; c’est lui aussi qui plantera en 1747 le premier pied de Sophora, qui provenait de Chine (devant la galerie de minéralogie). Entre 1732 et 1739 sont créées les premières serres chaudes françaises, pour abriter des plantes exotiques.

Nommé intendant du Jardin du roi en 1739, Georges- Louis de Buffon le restera jusqu’à sa mort, en 1788. Il sut s’entourer des meilleurs savants, parmi lesquels les naturalistes Louis Daubenton (une colonne signale sa tombe près du sommet du labyrinthe) et Jean-Baptiste de Lamarck et le botaniste Antoine-Laurent de Jussieu, neveu des trois frères. Pour le jardin, il s’adjoignit les services d’André Thouin, nommé jardinier en chef en 1764, et pour la construction des bâtiments, ceux de l’architecte Edme Verniquet. C’est sous la direction de Buffon que le Jardin du roi va connaître son plus bel essor.

L’intendant y habite, dans la maison dite « de Buffon » située dans l’angle sud-ouest du jardin (actuelle librairie).



Maison de l'intendant Buffon.



     Buffon agrandit le terrain par des achats successifs et il s’étendra désormais jusqu’à la Seine, ayant plus que doublé sa superficie initiale. C’est à cette époque qu’est acheté (1787) l’ancien hôtel de Magny, aujourd’hui pavillon de l’administration.

     En 1786, Verniquet construit le Belvédère qui surmonte le labyrinthe. Appelé « gloriette de Buffon » car son armature de fer avait été fabriquée à Montbard, dans les forges appartenant à Buffon, c’est la plus ancienne construction en métal conservée à Paris.

     Verniquet débute en 1787 la construction du grand amphithéâtre qui, inachevé, sera modifié en 1794 par Jacques Molinos.

     



Le jardin des Plantes vers 1788.



     Buffon, qui a enrichi d’une manière considérable les collections du Cabinet d’histoire naturelle, a fait du Jardin du roi un grand foyer de science, où les plus grands savants possèdent leur chaire d’enseignement. Cet établissement joue en effet un rôle éminent en ce XVIII° siècle où les sciences, l’histoire naturelle en particulier, sont tellement en faveur.

    Parmi les espèces les plus remarquables implantées à cette époque figurent notamment le pin de Corse planté par Antoine-Laurent de Jussieu en 1784 (parterre de l’école de botanique), le platane hybride planté par Buffon vers 1785 (vers l’entrée de l’angle Cuvier/Geoffroy-Saint-Hilaire), le marronnier d’Inde planté par Thouin en 1785 (près du pavillon de l’administration), le platane d’Orient planté par Buffon en 1785 (non loin du grand amphithéâtre) et l’arbre de Judée planté par Buffon vers 1785 (en bordure de l’allée Cuvier, côté place Valhubert).

   



Le belvédère métallique de Verniquet, au sommet du labyrinthe.




     Par décret de la Convention, l’ancien Jardin du roi devient en 1793 le Muséum national d’Histoire naturelle, placé sous la direction de Bernardin de Saint-Pierre, dont le monument par Louis Holweck (1907) se dresse non loin du pavillon de l’administration. Les collections de plantes de Buffon sont heureusement sauvegardées mais le champ des recherches s’étend désormais aux minéraux, aux fossiles et aux squelettes d’animaux. L’on y dispense un prestigieux enseignement pour lequel douze chaires sont créées.

     



L'entrée de la Ménagerie.



     Une ménagerie est implantée en 1793 avec les animaux confisqués aux forains, qui s’étaient vus interdire l’exhibition d’animaux vivants sur les places et dans les rues de Paris, et ceux provenant de l’ancienne ménagerie royale de Versailles, pour lesquels l’architecte Molinos élève de 1802 à 1812 la rotonde en brique et pierre située au centre de l’actuelle ménagerie. L’arrivée spectaculaire, en 1827, de la girafe offerte à Charles X par le pacha d’Egypte Méhémet Ali ranimera d’ailleurs l’intérêt du public pour ce jardin qu’il avait alors quelque peu déserté.

    En 1833, Charles Rohault de Fleury est nommé architecte du Muséum. Il élève le long bâtiment en pierre de la galerie de minéralogie (1833-1841) et les deux serres chaudes carrées à armature métallique (1834-1836), les plus anciennes conservées en France, qui accueillent les plantes australiennes et mexicaines.

   



Le Muséum dans son écrin de verdure et de fleurs.



     Il avait le projet d’agrandir l’ancien Cabinet d’histoire naturelle du XVIII° pour en faire une galerie de zoologie, mais c’est l’architecte Jules André qui la construira de 1877 à 1889. C’était la construction la plus importante du jardin, celle qui devait affirmer clairement l’ambition du Muséum d’être « le musée » des sciences naturelles, à l’instar du Louvre pour les arts. C’est désormais la Grande galerie de l’évolution, entièrement remaniée intérieurement par les architectes Paul Chémétov et Borja Huidobro en 1994.


     



Une évolution de la galerie pour la Galerie de l'évolution !



    La galerie de paléontologie construite par Ferdinand Dutert en brique et métal vint remplacer en 1894-1895 l’ancienne galerie d’anatomie comparée de la rue Cuvier devenue trop petite.

    La galerie de botanique (1930-1935) de l’architecte Chaussemiche est célèbre dans le monde entier pour son herbier qui contient 7 millions et demi de spécimens.

     Une nouvelle bibliothèque a été élevée en 1963 par l’architecte Henri Delaage pour remplacer celle qui prenait autrefois place dans le bâtiment de la galerie de minéralogie. Datant de la création du jardin, cette bibliothèque, modeste à l’origine, s’était surtout enrichie grâce aux confiscations révolutionnaires, puis tout au long du XIX° siècle.

   





Les serres du jardin des Plantes.



     Avec son jardin botanique, dans l’axe de la place Valhubert, traité à la française, ses deux beaux mails de platanes taillés en rideau, les allées sinueuses de ses ménageries, son insolite jardin alpin, son romantique labyrinthe, le Jardin des plantes offre une grande diversité d’atmosphères et de paysages, ponctués parfois par de belles sculptures, parmi lesquelles le Dénicheur d’oursons

par Emmanuel Frémiet (début XX°) dans l’allée Brongniart et Nymphe chevauchant un dauphin

par Joseph Félon (1863) à l’entrée de la ménagerie côté rue Geoffroy-Saint-Hilaire.

     Aux arbres remarquables déjà cités, il faut ajouter les thuyas d’Orient rescapés d’une haie arrachée vers 1670 (labyrinthe, côté rue Geoffroy-Saint- Hilaire), le pistachier planté avant 1716 (jardin alpin), le chêne Vélani planté en 1815 (angle des allées de Jussieu et Cuvier) et l’arbre aux Quarante écus planté par Decaisne vers 1870 (entre la galerie de paléontologie et le jardin d’iris).

    De simple jardin « d’herbes médicinales », le Jardin des plantes est devenu en quatre siècles un haut lieu des sciences naturelles, avec ses laboratoires de recherche, ses vingt-cinq chaires d’enseignement et des collections réputées dans le monde entier.


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Devant le placard à friandise : "Sésame ouvre-toi !" Vita est une grosse vilaine Vita, de temps en temps se reçoit une petite fessée bien méritée. Mais toujours avec un journal roulé, jamais à la main, dévolue, elle, à la caresse. Il ne faut pas brouiller les messages, disent les vétérinaires. Vita a droit à sa friandise après avoir fait son pipi et son caca dehors. Cela, elle l'a bien compris et si en remontant à la maison on oublie par hasard de lui donner sa récompense, elle se pointe devant le placard à friandises, dans l’entrée, et nous regarde d’un air quémandeur, lourd de reproche. On lui dit aussi, « c’est bien », avec une caresse, ou « ça non ! », en haussant le ton, selon qu’elle fait bien ou mal. Mais le journal roulé, un gratuit pas très épais, elle le craint et le plus souvent nous avons juste à l’en menacer, pour qu’elle file à sa couche et nous tourne le dos, vexée. Pour un bref moment. Car comme tous les chiens, Vita, dotée néanmoins d'une bonne mémoire, vit l’instant présent, et n’est pas rancunière. Elle est bien vite submergée par l’affection qu’elle semble nous porter et qu’elle nous manifeste avec beaucoup d’enthousiasme à chaque fois. Notamment lorsque l’un ou l’autre d'entre nous rentre à la maison après un plus ou moins long temps d’absence. Il parait que les chiens n'ont pas vraiment la notion du temps ? Mais il faut bien avouer que Vita est, fondamentalement, une petite chienne adorable !
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Le narrateur et son héroïne. Les aventures de Vita Premier bain Bien que nous l’ayons emmenée plusieurs fois à la mer, Vita ne s’était jusqu’alors jamais baignée. Tout juste trempé les pieds. Hier après-midi (mardi 27 mai 2025, le lendemain de son huitième mois d’anniversaire), tandis que je la promenais dans le bois de Vincennes, elle est tombée dans la rivière et n’arrivait plus à remonter. J’ai dû la tirer en l’empoignant par son harnais. Voilà comment cela s’est passé. Parvenu dans un coin solitaire de la forêt, je l’avais détachée. Comme à son habitude, elle s’est mise à gambader partout. Curieuse et casse cou, téméraire mais pas suicidaire, elle s’était précipitée pour aller laper l’eau, plus goûteuse, de la rivière (artificielle, créée sous Napoléon III), placée quelques centimètres au-dessous du niveau du sol et bordée de gros cailloux mousseux. Malgré une approche précautionneuse, elle a glissé et plongé directement dans l’eau, plouf ! Elle n’avait plus pied et tentait, en me regardant d’un air désespéré, de grimper sur la rive en s’agrippant à la terre boueuse et reglissant aussitôt dans l’eau. Quand je l’ai retirée, elle était entièrement trempée et ressemblait à un gros rat efflanqué aux poils collés par paquets. Elle s’est violemment ébrouée et s’est roulée illico dans la terre ocre et poudreuse de l’allée jouxtant la rivière. Autant dire qu’à son retour, à la maison, à deux pas du bois, elle a eu droit à un nouveau… bain mais avec shampoing cette fois-ci !
par Jacky Barozzi 27 mai 2025
Avril en Catalogne Agréable séjour à Villanova i la Geltrú, du 2 au 23 avril 2025, avec Chedly et notre chienne Vita.