La Porte aux Lions, musée du Louvre, par Antoine-Louis Barye, quai François-Mitterrand (1er arr.).






Le  Bestiaire de Paris,

A la découverte de l’art animalier dans les rues de la capitale


Texte et photos de Jacques Barozzi











L'une des superbes fresques animalières de l'ancien tunnel ferroviaire de la Promenade plantée (12e arr.).






Fontaine des Quatre Parties du Monde, avenue de l'Observatoire (6e arr.). Oeuvre collective en bronze  réalisée entre 1867 et 1874 d'après les plans de l'architecte Gabriel Davioud. Les chevaux, dauphins et tortues sont dus au célèbre sculpteur animalier Emmanuel Frémiet.




Une esquisse d’inventaire


  Huit chevaux, quatre dauphins et huit tortues prennent les eaux en haut de l’avenue de l’Observatoire. Trois flamands roses s’ébattent en bordure du miroir d’eau du Parc floral de Paris. Un coq, gaulois et républicain, contrôle la grille à laquelle il a donné son nom à l’entrée des jardins du palais de l’Elysée... 






Fontaine de la Baleine, square Saint-Eloi (12e arr.), par Michel Le Corre, 1982.



    ...Une riante baleine bleu en céramique trône, majestueuse, au centre du jardin Saint-Eloi. La dépouille d’un lion mort, transportée par trois Africains, théâtralise la partie basse du parc Montsouris, tandis que, dans la partie supérieure, une lionne affronte en un combat cruel un énorme serpent...



Le groupe en pierre La Mort du lion (1929) par Edmond Desca au parc Montsouris du côté de l'avenue Reille.




   ...L’Oiseau lunaire de Juan Miro, lisse et rebondi, est l’occasion de joyeuses escalades pour les bambins du square Blomet. Aux Tuileries, un tigre pacifique porte sur son dos un paon et ses petits. Le corbeau et le renard de la fable illustrent le monument à Jean de La Fontaine dans les jardins du Ranelagh. Comme échappé du jardin des Plantes voisin, un effrayant crocodile, la gueule grande ouverte, a élu domicile dans la fontaine Cuvier...






   ...Un corpulent rhinocéros, l’air placide et bonasse, attend le visiteur sur le parvis du musée d’Orsay. D’adorables oursons et un chien batifolent au square Saint-Lambert. Au Trocadéro, Hercule dompte un bison. Au Luxembourg, Diane est accompagnée d’une biche et Léda de son cygne. Du côté de la façade latérale ouest de l’Opéra Garnier, des aigles aux ailes déployées coiffent les deux grandes colonnes qui marquent l’entrée des rampes. Des vautours ont envahi la pièce d’eau du square des Batignolles...



Au centre du bassin du square des Batignolles, juchés sur des pics rocheux, les quatre inquiétants Vautours, sculptés en 1930 dans la pierre sombre de Volvic par Louis de Monard.



   ...Une gracieuse gazelle est à l’enclos au square Henry-Bataille.Les deux taureaux et l’âne du parc Georges-Brassens nous rappellent que les abattoirs de Vaugirard occupaient autrefois les lieux. Un lapin surgissant d’une casserole décore la façade du célèbre cabaret montmartrois Le Lapin Agile...




Les deux taureaux en bronze du sculpteur animalier Auguste-Nicolas Cain, provenant des jardins du Trocadéro (1878) et installés ensuite devant les anciens abattoirs de Vaugirard, ornent désormais l’entrée principale du parc Georges-Brassens, rue des Morillons (14e arr.).





   ...Des poissons polychromes égayent les panneaux en céramique de Sarreguemines d’une des plus anciennes poissonneries de Paris 24, rue du Faubourg-Montmartre. Un grand-duc impassible soutient le balcon de l’immeuble où vécut l’architecte Viollet-le-Duc, au 68, rue Condorcet...




L'Âne tirant sa carriole, en bronze, grandeur nature, du parc Georges-Brassens, est l’œuvre du sculpteur François-Xavier Lalanne (1992).




   ...Des chats attentifs observent les mouvements du quartier depuis la façade d’un immeuble 1900, au 2, rue Dorian. D’appétissants escargots aguichent le chaland à l’entrée d’un restaurant spécialisé dans la préparation de ce gastropode 38, rue Montorgueil.



Un sanglier bleu et deux ânes ont donné leur nom à un restaurant et un théâtre aux 100 et 102, boulevard de Clichy (18e arr.). 





L'un des deux dragons, signés par Alfred Jacquemart pour la Fontaine Saint-Michel (6e arr.), réalisée par l'architecte Gabriel Davioud en 1860.



   Et le centaure, mi-homme mi bête du carrefour de la Croix-Rouge ? Et les deux dragons ailés, heureusement figés dans le bronze, rongeant leur frein de part et d’autre de la fontaine Saint-Michel ? Et les fantastiques gargouilles de Notre-dame ?




Le Centaure, par César, place Michel-Debré (6e arr.).





Texte et photos : © Jacques Barozzi


par Jacky Barozzi 12 septembre 2025
Dix jours après son intervention chirurgicale du 2 septembre dernier, Vita a retrouvé toute sa vivacité ! Vita en toute intimité Contrôle positif de la vétérinaire, hier après-midi : les derniers points de suture tomberont d’eux-mêmes et la cicatrice n’est déjà plus qu’à peine visible. Entre temps, elle a perdu 200 grammes, qui ne correspondent pas exactement au poids des deux ovaires qui lui ont été retirés à l’occasion de sa stérilisation, mais à sa perte d’appétit au début de sa convalescence, passant ainsi de 4 kg à 3, 8 kg.
par Jacky Barozzi 2 septembre 2025
Vita dolorosa Entrée au cabinet vétérinaire à 9 heures ce mardi 2 septembre, Vita en est ressortie à 17 heures. Entre temps, ses deux ovaires lui ont été retirées sous anesthésie : adieu chaleurs, pertes sanglantes et perspectives d’enfantement ! Nous l’avons récupérée, encore groggy, après un long instant de réanimation. Pour l’heure, elle a une cicatrice de trois centimètres au niveau du nombril, protégée par un sparadrap et elle est entièrement emmitouflée dans une sorte de justaucorps élastique de ton chair, qui lui donne une allure de momie égyptienne. Contrôle dans deux jours et retrait définitif du pansement une semaine après. Avec juste un traitement anti douleur à lui administrer le matin, durant trois jours. Autant vous dire que Vita ne s’est pas fait prier pour retourner dare dare à la maison où elle a retrouvé son coussin avec plaisir… 
par Jacky Barozzi 17 août 2025
A l’occasion des actuels travaux de réaménagement de la place Félix-Éboué (12e arr.) ont été mis au jour d’anciens rails de l’avenue Daumesnil. D’émouvants vestiges « archéologiques » qui datent de l’époque où la STCRP (Société des transports en commun de la région parisienne) gérait les transports de voyageurs en surface dans l'ancien département de la Seine de 1921 à 1941.
par Jacky Barozzi 15 août 2025
Vita en été Née en septembre 2024, Vita découvre les plaisirs de la sieste, au centre du lit de ses deux humains adorés, dans la chambre fraîche aux volets clos...
par Jacky Barozzi 10 juillet 2025
Les jardinières de l’Hôtel de Ville Une nouvelle « forêt urbaine » a été aménagée et ouverte au public sur le parvis de la Mairie de Paris. Une forêt, croyez-vous ? « Mal nommer les choses c'est ajouter au malheur du monde » disait déjà Albert Camus. Disons, qu'ici, tout au plus, il s'agit de deux charmants bosquets ! Beaux et inattendus comme un double décor de cinéma, plus artificiel que naturel toutefois. Ces bosquets ont été créés en lisière de la Seine et de la rue de Rivoli, sur un peu plus du quart de la surface totale d’environ 9000m2 de l’ancienne place dont la partie centrale est restée quant à elle inchangée. Entièrement dallée de granit avec, en son centre, la représentation de la nef, emblème de Paris, celle-ci avait été réaménagée en 1982, à l’occasion du centenaire de la reconstruction de l’Hôtel de Ville.
par Jacky Barozzi 14 juin 2025
La paysanne de Paris Native de la campagne varoise (83), Vita aime la nature. Outre ses nombreuses sorties dans le quartier et sa promenade quasi quotidienne au bois de Vincennes, elle dispose d’un petit jardin méditerranéen privé, aménagé sur le balcon en arc de cercle, qui surplombe les arbres du boulevard Soult, à l’angle de la rue de la Nouvelle-Calédonie, et ceux de la cour du lycée Paul-Valéry. Là prospèrent pas moins de deux oliviers, un figuier, un citronnier, un laurier à fleurs aux trois tons de rose, un chèvrefeuille, des lavandes…
par Jacky Barozzi 13 juin 2025
Miam miam, ce jeudi soir mes deux papas m'ont amenée à la pizzeria Momo, place Saint-Paul (3e arr.), où l'on a retrouvé leurs amis Eric et Fabrice ! La vie parisienne de Vita En bonne Parisienne, Vita adore quand l'on reçoit à la maison et encore plus quand on sort dîner en ville...
par Jacky Barozzi 11 juin 2025
Matin calme, sans aucun tram à l'horizon. Promenade hygiénique Mardi 10 juin, à l’heure du déjeuner. Rentrant du bureau de tabac et tenant son chien en laisse, un homme traverse le boulevard Soult (12e) et s’en retourne à son domicile sur le trottoir d’en face, sans savoir qu’il est observé. Vita et moi sommes nous filmés par une caméra de contrôle, depuis un drone, un hélicoptère ? Non, juste Chedly nous photographiant depuis notre balcon, avec son smartphone…
par Jacky Barozzi 10 juin 2025
Séance d'échauffement à la musique des tam tam africains de la sportive Vita au bois de Vincennes. La déesse du stade S’il ne vente, pleut, neige ou grêle, Chedly ou moi menons quotidiennement Vita au bois de Vincennes. Là, sur la large prairie jouxtant le temple bouddhiste du lac Daumesnil, elle peut se dépenser à loisir et en toute liberté durant une bonne heure ou deux. Lieu de rendez-vous des proches résidents à chien de Paris, Charenton, Saint-Moritz ou Saint-Mandé, elle y rencontre les principaux candidats susceptibles d’entrer en compétition avec elle. N’hésitant pas à aller aboyer crânement sous le nez des plus grands et des plus costauds canidés de l’assemblée et les encourager à lui courir après. Lorsqu’à la suite de quelques brefs départs et retours d’excitation et d’échauffement, l’un ou l’autre des partenaires putatifs de Vita se décide enfin à la pourchasser, on assiste alors à un double départ en trombe pour de grandes courses circulaires endiablées à travers tout le vaste espace verdoyant et herbeux environnant. Enivrée par sa propre vitesse, il lui arrive parfois de mal contrôler ses virages et de se renverser sur le dos, les quatre pattes en l’air. L’occasion pour le poursuivant d’en profiter pour la plaquer au sol et où la course à pattes se transforme en une lutte au corps à corps, déloyale et déséquilibrée. C’est alors que, ses longues jambes aux cuisses musculeuses ne lui servant plus à rien, Vita gigotant en tous sens, n’hésite pas à montrer au molosse qui la surplombe dangereusement l’entièreté de son appareillage dentaire. En appelant désespérément à l’aide l’un ou l’autre de ses deux accompagnateurs humains dont elle semble fort opportunément se ressouvenir de l'existence.
par Jacky Barozzi 9 juin 2025
Heidi 1ère. Le choix de Vita Nous avions pourtant décidé de ne jamais remplacer notre première chienne Heidi, morte la veille de sa seizième année, il y a bien longtemps maintenant. Achetée, tout juste sevrée, par Chedly dans une boutique animalière des quais de Seine, elle était arrivée par surprise chez nous, sans que je fusse le moins du monde consulté au préalable. Heidi était une adorable bâtarde de Loulou de Poméranie et de Fox Terrier et ressemblait à un renard blanc au pelage parsemé de quelques taches beiges, principalement concentrées autour de la tête. Elle était particulièrement vive, joueuse et très sociable avec les humains, qui étaient cependant priés de lui témoigner un certain intérêt, et les autres chiens, avec une nette tendance à la domination. Sinon, gare aux représailles ! Heidi était une vraie reine dans son genre. Quand, contre toute attente et prévisions, Vita est finalement entrée dans nos vies, il y a six mois, elle m’a tout de suite fait penser à Heidi, mais dans un format sensiblement plus minuscule. Même énergie, même curiosité, même tendance à vouloir tout régenter et même obsession pour la nourriture : pas question que l’on prenne tranquillement le moindre repas sans payer le quota qu’elle estime lui être dû. Après quoi seulement, elle s’en retourne à ses croquettes. Elle est pourtant toujours la première servie mais la dernière à sortir de table (ou d’écuelle) ! Ainsi était également Heidi. Au point que très vite, je me suis dis que Vita était la réincarnation d’Heidi. Mais comment, unilatéralement ou conjointement, Chedly et moi, sommes nous parvenus, quasi au premier regard, et à près de quinze ans de distance, à trouver le genre de chien (en l’occurence et sans discussion possible une chienne), qui nous convienne aussi bien ? Mystère…