« Decision To Leave » de Park Chan-Wook, avec Tang Wei et Park Hae-il.


 Cinéaste majeur du nouveau cinéma sud coréen, Park Chan-Wook, 58 ans, a obtenu le Prix de la Mise en scène pour « Decision To Leave » en compétition officielle cette année au festival de Cannes.

 Le jury ne pouvait faire ni plus ni moins pour le réalisateur de « Old Boy » (2003) ou

« Mademoiselle » (2016), tant son dernier opus fait montre de son grand talent pour la mise en scène et la direction d’acteurs !

 Une virtuosité incontestable mais peut-être pas suffisante pour ce film à la narration complexe et sophistiquée où l’art cinématographique se confond bien souvent avec l’art pyrotechnique !

 Un véritable feu d’artifice de plus de 2 heures en effet, où l’admiration le dispute parfois à… l’ennui.

 Trop de virtuosité ne tue-t-il pas l’émotion ?

 « Decision To Leave » (décision de partir) est un thriller mélodramatique.

 Une histoire d’amour entre la belle Sore (Tang Wei) et le non moins séduisant Hae-joon (Park Hae-il).

 L’une est suspecte du meurtre de son mari et l’autre est le détective chargé de la confondre.

 Mais au cours de l’enquête la passion entre les deux protagonistes s’en mêle et les emmêle, nous emportant aussi au passage dans ce maelström de sensations et d’émotions fortes à rebondissements incessants et quelque peu épuisants !

 Mais en bon inspecteur de police stylé, Hae-joon, sans céder à ses sentiments, mènera son enquête jusqu’à son terme.

 Confondre la coupable ne veut pas dire néanmoins la livrer aux autorités.

 Face à la preuve d’amour absolue dont il lui témoignera, Sore va tomber passionnément amoureuse à son tour de cet homme, qui, quoi qu’il en coûte, partage avec elle le désir de voir la vérité en face (en mots mais surtout en images).

 Aussi décide t-elle de partir (to leave) de manière à offrir à ce passionné d’enquêtes non élucidées l’une des plus belles et énigmatiques d’entre elles !

https://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19596593&cfilm=287116.html 


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Dix jours après son intervention chirurgicale du 2 septembre dernier, Vita a retrouvé toute sa vivacité ! Vita en toute intimité Contrôle positif de la vétérinaire, hier après-midi : les derniers points de suture tomberont d’eux-mêmes et la cicatrice n’est déjà plus qu’à peine visible. Entre temps, elle a perdu 200 grammes, qui ne correspondent pas exactement au poids des deux ovaires qui lui ont été retirés à l’occasion de sa stérilisation, mais à sa perte d’appétit au début de sa convalescence, passant ainsi de 4 kg à 3, 8 kg.
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Vita dolorosa Entrée au cabinet vétérinaire à 9 heures ce mardi 2 septembre, Vita en est ressortie à 17 heures. Entre temps, ses deux ovaires lui ont été retirées sous anesthésie : adieu chaleurs, pertes sanglantes et perspectives d’enfantement ! Nous l’avons récupérée, encore groggy, après un long instant de réanimation. Pour l’heure, elle a une cicatrice de trois centimètres au niveau du nombril, protégée par un sparadrap et elle est entièrement emmitouflée dans une sorte de justaucorps élastique de ton chair, qui lui donne une allure de momie égyptienne. Contrôle dans deux jours et retrait définitif du pansement une semaine après. Avec juste un traitement anti douleur à lui administrer le matin, durant trois jours. Autant vous dire que Vita ne s’est pas fait prier pour retourner dare dare à la maison où elle a retrouvé son coussin avec plaisir… 
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A l’occasion des actuels travaux de réaménagement de la place Félix-Éboué (12e arr.) ont été mis au jour d’anciens rails de l’avenue Daumesnil. D’émouvants vestiges « archéologiques » qui datent de l’époque où la STCRP (Société des transports en commun de la région parisienne) gérait les transports de voyageurs en surface dans l'ancien département de la Seine de 1921 à 1941.
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