Actuellement sur nos écrans deux films en forme de portraits de jeunes filles, belles et farouches, deux brunes méditerranéennes, face à leurs pères : l’une l’adore, l’autre le hait. 





« A Chiara » de Jonas Carpignano, avec Swamy Rotolo, Claudio Rotolo et Grecia Rotolo.


 Après « Mediterranea » puis « A Ciambra », « A Chiara », présenté à la Quinzaine des Réalisateurs au Festival de Cannes 2021, clôt le triptyque réalisé par Jonas Carpignano autour de la ville calabraise de Giola Tauro.

 Bien dans la manière du cinéaste italien, qui mêle étroitement la fiction au documentaire, ce film sur la ‘Ndrangheta, la puissante mafia locale, s’attache principalement à conter l’histoire du point de vue de Chiara, la fille de 15 ans d’un membre de la mafia calabraise. 

 Tandis que ce dernier est victime d’attaque d’une bande rivale et est poursuivi par la police, il doit prendre la fuite.

 Chiara, très attachée à son père, et élevée dans l’ignorance des liens qui unissent sa famille au grand banditisme, va alors chercher coûte que coûte et avec une grande détermination à connaître la vérité, toute la vérité.  

 N’hésitant pas à affronter dans sa démarche le principe sacro saint de la loi du silence, déjà parfaitement intégré par sa mère et sa soeur ainée. 

 Une quête, remarquablement portée par la jeune Swamy Rotolo, entourée ici par les propres membres de sa famille : parents, soeurs, cousins…

 D’où une certaine empathie sur ces hommes et ces femmes liés, de gré ou de force, à l’économie parallèle et illégale.

 Troublant et inhabituel, au cinéma et dans les médias en général !

https://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19596021&cfilm=280841.html


Fête de famille, avant les ennuis, pour Claudio, le père, et sa tendre fille, Chiara.







« Murina » de Antoneta Alamat Kusijanovic, avec Gracija Filipovic, Danica Curcic, Leon Lucev et Cliff Curtis.


 Caméra d'Or du dernier Festival de Cannes, « Murina », est le premier long métrage de la cinéaste Croate Antoneta Alamat Kusijanovic. 

 Vivant à New York et produite par Martin Scorsese, celle-ci a réalisé là un film superbement abouti, un mixte de « Plein soleil » et de « L’Aventura » !

 Un film de pleine mer, située dans une île paradisiaque croate, où son héroïne, Julija, partage sa vie entre un père autoritaire et une mère douce et soumise. 

 Là, elle s’adonne à la plongée, qu’elle aime, et chasse les murènes au harpon, ce qu’elle apprécie moins mais pratique avec son père afin de lui complaire.

 Les murènes, qui donnent leur nom au film, sont des poissons de grande taille, dotées de dents aiguisées et d’une surprenante force d’attaque. Elles peuvent se montrer agressives et mordre si elles se sentent menacées. De moeurs nocturnes, elles vivent habituellement dans les fonds rocheux, les crevasses et anfractuosités.

 Plus murène que sirène, et de moins en moins encline à supporter le machisme excessif et possessif  de son père, Julila va tout faire pour s’en délivrer à l'occasion de l’arrivée fort opportune sur l’île d’un riche ami de ses parents…

 Entre ciel et terre de rêve, suspens, tension psychologique et atmosphère garantie !

https://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19596185&cfilm=264844.html


La liberté serait-elle au bout du harpon ?




par Jacky Barozzi 16 octobre 2025
Les impressions d'automne de Vita Née dans le Var le 26 septembre 2024, Vita s'est installée à son domicile parisien de la Porte Dorée (12e arr.) l'hiver suivant. Depuis, elle se livre à de longues promenades sportives dans le bois de Vincennes voisin, où elle jouit de pas moins de mille hectares de forêt ! Après le printemps et l'été, elle découvre, toujours avec autant de plaisir et d'étonnement son domaine à l'automne...
par Jacky Barozzi 10 octobre 2025
Le cimetière des gloires nationales Le 9 octobre, Robert Badinter, ancien ministre de la Justice de François Mitterrand, a fait son entrée au Panthéon. Sinon son corps, du moins son cercueil. Sa dépouille, quant à elle, demeure dans le carré juif du cimetière de Bagneux (Hauts-de-Seine), afin que son épouse, Élisabeth Badinter, puisse le rejoindre le moment venu. En guise de corps, cinq objets ont été déposés dans le cercueil : sa robe d’avocat, une copie de son discours sur l’abolition de la peine de mort et trois livres : Choses Vues de Victor Hugo, Condorcet : Un intellectuel en politique , ouvrage écrit en commun avec Élisabeth Badinter et Idiss , son livre écrit en hommage à sa grand-mère. Quand le corps n’est pas là, la « panthéonisation », plus symbolique que réelle, ne perd t-elle pas en grande partie son sens ? D’autant plus que ce n’est pas la première fois que l’on assiste à une entrée au Panthéon sans corps. Construit au XVIIIe siècle par décision de Louis XV en tant qu'église dédiée à sainte Geneviève et destinée à abriter les reliques de la sainte, le Panthéon fut transformé au début de la Révolution française (1789-1799) en un monument funéraire en l'honneur des grands personnages de l'histoire contemporaine, pour accueillir en premier lieu la dépouille du comte Honoré-Gabriel Riqueti de Mirabeau, mort en 1791 (il en sera retiré quelques mois plus tard à la suite de la découverte de sa correspondance secrète avec le Roi). D’autres personnalités, à peine admises, en ont également été retirées par la suite, tels Louis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau, Auguste Marie Henri Picot de Dampierre et Jean-Paul Marat. Seuls deux illustres écrivains traverseront la période révolutionnaire : François Marie Arouet dit Voltaire entré au Panthéon en 1791, ainsi que Jean-Jacques Rousseau entré en 1794.
par Jacky Barozzi 15 septembre 2025
L’INNOCENTE Il y a des moments où Vita, parfaitement éveillée, reste sagement assise sur le canapé du salon, guettant de haut nos moindres faits et gestes. Elle habituellement si vive, toujours dans nos jambes à nous suivre dans toutes les pièces ou a nous apporter l’un de ses jouets favoris. C’est alors que l’on s’inquiète : « Qu’est-ce que tu as encore fait », lui demande t-on alors d’un ton ferme ? « Moi », semble t-elle répondre, d’un air innocent et comme surprise par notre question !!! Bon, pour cette fois-ci, c’est apparemment vrai, ainsi que nous avons pu le constater après une inspection minutieuse des moindres recoins de la maison…
par Jacky Barozzi 12 septembre 2025
Dix jours après son intervention chirurgicale du 2 septembre dernier, Vita a retrouvé toute sa vivacité ! Vita en toute intimité Contrôle positif de la vétérinaire, hier après-midi : les derniers points de suture tomberont d’eux-mêmes et la cicatrice n’est déjà plus qu’à peine visible. Entre temps, elle a perdu 200 grammes, qui ne correspondent pas exactement au poids des deux ovaires qui lui ont été retirés à l’occasion de sa stérilisation, mais à sa perte d’appétit au début de sa convalescence, passant ainsi de 4 kg à 3, 8 kg.
par Jacky Barozzi 2 septembre 2025
Vita dolorosa Entrée au cabinet vétérinaire à 9 heures ce mardi 2 septembre, Vita en est ressortie à 17 heures. Entre temps, ses deux ovaires lui ont été retirées sous anesthésie : adieu chaleurs, pertes sanglantes et perspectives d’enfantement ! Nous l’avons récupérée, encore groggy, après un long instant de réanimation. Pour l’heure, elle a une cicatrice de trois centimètres au niveau du nombril, protégée par un sparadrap et elle est entièrement emmitouflée dans une sorte de justaucorps élastique de ton chair, qui lui donne une allure de momie égyptienne. Contrôle dans deux jours et retrait définitif du pansement une semaine après. Avec juste un traitement anti douleur à lui administrer le matin, durant trois jours. Autant vous dire que Vita ne s’est pas fait prier pour retourner dare dare à la maison où elle a retrouvé son coussin avec plaisir… 
par Jacky Barozzi 17 août 2025
A l’occasion des actuels travaux de réaménagement de la place Félix-Éboué (12e arr.) ont été mis au jour d’anciens rails de l’avenue Daumesnil. D’émouvants vestiges « archéologiques » qui datent de l’époque où la STCRP (Société des transports en commun de la région parisienne) gérait les transports de voyageurs en surface dans l'ancien département de la Seine de 1921 à 1941.
par Jacky Barozzi 15 août 2025
Vita en été Née en septembre 2024, Vita découvre les plaisirs de la sieste, au centre du lit de ses deux humains adorés, dans la chambre fraîche aux volets clos...
par Jacky Barozzi 10 juillet 2025
Les jardinières de l’Hôtel de Ville Une nouvelle « forêt urbaine » a été aménagée et ouverte au public sur le parvis de la Mairie de Paris. Une forêt, croyez-vous ? « Mal nommer les choses c'est ajouter au malheur du monde » disait déjà Albert Camus. Disons, qu'ici, tout au plus, il s'agit de deux charmants bosquets ! Beaux et inattendus comme un double décor de cinéma, plus artificiel que naturel toutefois. Ces bosquets ont été créés en lisière de la Seine et de la rue de Rivoli, sur un peu plus du quart de la surface totale d’environ 9000m2 de l’ancienne place dont la partie centrale est restée quant à elle inchangée. Entièrement dallée de granit avec, en son centre, la représentation de la nef, emblème de Paris, celle-ci avait été réaménagée en 1982, à l’occasion du centenaire de la reconstruction de l’Hôtel de Ville.
par Jacky Barozzi 14 juin 2025
La paysanne de Paris Native de la campagne varoise (83), Vita aime la nature. Outre ses nombreuses sorties dans le quartier et sa promenade quasi quotidienne au bois de Vincennes, elle dispose d’un petit jardin méditerranéen privé, aménagé sur le balcon en arc de cercle, qui surplombe les arbres du boulevard Soult, à l’angle de la rue de la Nouvelle-Calédonie, et ceux de la cour du lycée Paul-Valéry. Là prospèrent pas moins de deux oliviers, un figuier, un citronnier, un laurier à fleurs aux trois tons de rose, un chèvrefeuille, des lavandes…
par Jacky Barozzi 13 juin 2025
Miam miam, ce jeudi soir mes deux papas m'ont amenée à la pizzeria Momo, place Saint-Paul (3e arr.), où l'on a retrouvé leurs amis Eric et Fabrice ! La vie parisienne de Vita En bonne Parisienne, Vita adore quand l'on reçoit à la maison et encore plus quand on sort dîner en ville...