Entrée principale du parc Georges-Brassens, rue des Morillons.



15e arrondissement


PARC GEORGES-BRASSENS 1977-1985

Rue des Morillons, rue Brancion, rue des Périchaux, M° Convention ou Porte-de-Vanves



   Les abattoirs de Vaugirard avaient été construits de 1894 à 1897 par l’architecte Ernest Moreau sur l’ancien lieu-dit des Morillons, où les cultures maraîchères avaient remplacé au XIX° siècle le vignoble planté d’un petit raisin noir appelé le périchot qui s’y étendait au XVIII° siècle. Ces abattoirs, dont les installations occupaient 72 000 m2 de terrain, dépendaient de la Ville et étaient destinés à l’abattage des bovins, chèvres, moutons, porcs et volailles. De 1904 à 1907, les architectes G. Just et Ernest Denis construisirent tout à côté, sur la rue Brancion, le nouvel abattoir hippophagique de la Ville et son marché aux chevaux, portant la surface totale des équipements de Vaugirard à 88 000 m2.

   



La roseraie et la halle du marché aux chevaux.



   La décision de mettre fin au fonctionnement des abattoirs fut prise en 1966 et les bâtiments, dont l’activité cessa progressivement à partir de 1969, étaient démolis en 1975.

  Sur le terrain libéré, il fut décidé de créer un vaste espace vert et des équipements collectifs – crèche, école, club du Troisième âge – dont le besoin se faisait sentir dans ce quartier qui avait connu une forte expansion démographique. La réalisation en fut confiée à l’architecte paysager Daniel Collin et aux architectes Alexandre Ghiulamila et Jean-Michel Milliex.

  Aménagé de 1977 à 1985 sur près de 8 hectares, le parc a été baptisé en 1982 en hommage à Georges Brassens (1921- 1981) qui avait demeuré non loin, rue Santos-Dumont, et dont le buste en bronze, signé André Grek, orne le jardin.

 



Le beffroi de la halle à la criée, l'un des vestiges des anciens abattoirs de Vaugirard.


  A l’entrée principale du parc, rue des Morillons, les deux taureaux en bronze du sculpteur animalier Auguste-Nicolas Cain, provenant des jardins du Trocadéro (1878), rappellent les activités des anciens abattoirs dont un certain nombre d’éléments ont été conservés et restaurés : les deux pavillons carrés ainsi que les bornes en granit de cette entrée ; le beffroi de la halle à la criée, qui se reflète dans un grand bassin ; côté rue Brancion, la halle du marché aux chevaux, à la charpente métallique, qui accueille tout les week-ends depuis 1987 un marché aux livres anciens et d’occasion ; la porte en pierre (angle Morillons-Brancion) surmontée d’une tête de cheval, par le sculpteur Jules Dechin ; enfin le buste du docteur Emile Decroix, vétérinaire qui avait encouragé la consommation de la viande de cheval (rue Brancion).






  Le terrain d’escalade, situé au pied de la colline – artificielle – au sommet de laquelle un belvédère offre une vue générale sur le parc, a été formé à partir des pierres qui formaient les chaînes d’angle des anciens pavillons des abattoirs.

 


Vigne et rucher, au premier plan, et théâtre Monfort, au loin.



 Une vigne de pinot noir, plantée sur 1 000 m2 en 1982, rappelle l’ancien vignoble du XVIII° siècle et la vendange est effectuée, tous les ans, avec la participation des enfants des écoles du quartier. Le parc possède également un rucher pédagogique, une roseraie de plus de 500 pieds représentant 27 variétés et un jardin de senteurs de 80 espèces de plantes odoriférantes, plantes médicinales et plantes aromatiques dont les étiquettes sont traduites en braille à l’attention des mal voyants.

 





 Au croisement d’allées, un touchant Âne tirant sa carriole, en bronze, grandeur nature, est l’œuvre du sculpteur François-Xavier Lalanne (1992).

 Les équipements collectifs ont été conçus et intégrés dans l’esprit du lieu : le club du Troisième âge s’est installé dans le pavillon de gauche de l’entrée principale ; la crèche, rue des Morillons, occupe un ancien hangar à fourrage du marché aux chevaux, réhabilité par Alexandre Ghiulamila et Jean-Michel Milliex qui ont choisi, pour l’école voisine, une architecture rappelant celle de la halle aux chevaux.



par Jacky Barozzi 15 septembre 2025
L’INNOCENTE Il y a des moments où Vita, parfaitement éveillée, reste sagement assise sur le canapé du salon, guettant de haut nos moindres faits et gestes. Elle habituellement si vive, toujours dans nos jambes à nous suivre dans toutes les pièces ou a nous apporter l’un de ses jouets favoris. C’est alors que l’on s’inquiète : « Qu’est-ce que tu as encore fait », lui demande t-on alors d’un ton ferme ? « Moi », semble t-elle répondre, d’un air innocent et comme surprise par notre question !!! Bon, pour cette fois-ci, c’est apparemment vrai, ainsi que nous avons pu le constater après une inspection minutieuse des moindres recoins de la maison…
par Jacky Barozzi 12 septembre 2025
Dix jours après son intervention chirurgicale du 2 septembre dernier, Vita a retrouvé toute sa vivacité ! Vita en toute intimité Contrôle positif de la vétérinaire, hier après-midi : les derniers points de suture tomberont d’eux-mêmes et la cicatrice n’est déjà plus qu’à peine visible. Entre temps, elle a perdu 200 grammes, qui ne correspondent pas exactement au poids des deux ovaires qui lui ont été retirés à l’occasion de sa stérilisation, mais à sa perte d’appétit au début de sa convalescence, passant ainsi de 4 kg à 3, 8 kg.
par Jacky Barozzi 2 septembre 2025
Vita dolorosa Entrée au cabinet vétérinaire à 9 heures ce mardi 2 septembre, Vita en est ressortie à 17 heures. Entre temps, ses deux ovaires lui ont été retirées sous anesthésie : adieu chaleurs, pertes sanglantes et perspectives d’enfantement ! Nous l’avons récupérée, encore groggy, après un long instant de réanimation. Pour l’heure, elle a une cicatrice de trois centimètres au niveau du nombril, protégée par un sparadrap et elle est entièrement emmitouflée dans une sorte de justaucorps élastique de ton chair, qui lui donne une allure de momie égyptienne. Contrôle dans deux jours et retrait définitif du pansement une semaine après. Avec juste un traitement anti douleur à lui administrer le matin, durant trois jours. Autant vous dire que Vita ne s’est pas fait prier pour retourner dare dare à la maison où elle a retrouvé son coussin avec plaisir… 
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A l’occasion des actuels travaux de réaménagement de la place Félix-Éboué (12e arr.) ont été mis au jour d’anciens rails de l’avenue Daumesnil. D’émouvants vestiges « archéologiques » qui datent de l’époque où la STCRP (Société des transports en commun de la région parisienne) gérait les transports de voyageurs en surface dans l'ancien département de la Seine de 1921 à 1941.
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Miam miam, ce jeudi soir mes deux papas m'ont amenée à la pizzeria Momo, place Saint-Paul (3e arr.), où l'on a retrouvé leurs amis Eric et Fabrice ! La vie parisienne de Vita En bonne Parisienne, Vita adore quand l'on reçoit à la maison et encore plus quand on sort dîner en ville...
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Séance d'échauffement à la musique des tam tam africains de la sportive Vita au bois de Vincennes. La déesse du stade S’il ne vente, pleut, neige ou grêle, Chedly ou moi menons quotidiennement Vita au bois de Vincennes. Là, sur la large prairie jouxtant le temple bouddhiste du lac Daumesnil, elle peut se dépenser à loisir et en toute liberté durant une bonne heure ou deux. Lieu de rendez-vous des proches résidents à chien de Paris, Charenton, Saint-Moritz ou Saint-Mandé, elle y rencontre les principaux candidats susceptibles d’entrer en compétition avec elle. N’hésitant pas à aller aboyer crânement sous le nez des plus grands et des plus costauds canidés de l’assemblée et les encourager à lui courir après. Lorsqu’à la suite de quelques brefs départs et retours d’excitation et d’échauffement, l’un ou l’autre des partenaires putatifs de Vita se décide enfin à la pourchasser, on assiste alors à un double départ en trombe pour de grandes courses circulaires endiablées à travers tout le vaste espace verdoyant et herbeux environnant. Enivrée par sa propre vitesse, il lui arrive parfois de mal contrôler ses virages et de se renverser sur le dos, les quatre pattes en l’air. L’occasion pour le poursuivant d’en profiter pour la plaquer au sol et où la course à pattes se transforme en une lutte au corps à corps, déloyale et déséquilibrée. C’est alors que, ses longues jambes aux cuisses musculeuses ne lui servant plus à rien, Vita gigotant en tous sens, n’hésite pas à montrer au molosse qui la surplombe dangereusement l’entièreté de son appareillage dentaire. En appelant désespérément à l’aide l’un ou l’autre de ses deux accompagnateurs humains dont elle semble fort opportunément se ressouvenir de l'existence.